La  destruction de  tunnels d’attaque transfrontaliers a clairement montré au Hamas qu’il est sur le point de perdre son arme la plus stratégique à Gaza; les options alternatives envisagées par l’organisation terroriste comprennent des roquettes améliorées, des drones armés de charges explosives, des tunnels sous-marins et l’utilisation de voitures piégées pour percer le mur que  construisent les FDI (Forces de Defense Israéliennes).

Lors des préparatifs du Hamas pour les célébrations de son 30ème anniversaire, le leader de l’organisation terroriste dans la bande de Gaza, Yahya Sinwar, s’est étrangement volatilisé. C’était comme s’il avait disparu de la surface de la terre.
On s’attendait à ce qu’il réapparaisse dans les récentes manifestations publiques et enflamme la rue palestinienne suite à la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël, par le président américain Donald Trump. Mais l’homme et le groupe qui l’entoure habituellement étaient ailleurs. Jusqu’à jeudi dernier après-midi. Ce jour-là, Sinwar est apparu sur une scène lors d’un rassemblement de masse à Gaza, face à 100 000 partisans du Hamas.
Les responsables israéliens ont pris note de la disparition temporaire de Sinwar. Personne ne peut expliquer pourquoi le leader du Hamas et sa bande ont soudain disparu des radars, ce qui est très préoccupant. Dans le passé, un tel comportement inhabituel indiquait un changement de direction dans la lutte armée, et annonçait un conflit imminent.

Sinwar n’est pas seulement un chef militaire. Il est le chef élu du Hamas dans la bande de Gaza et essentiellement dans les territoires sous contrôle de l’AP. Son absence sur la scène publique, quand il a l’occasion d’enflammer la Cisjordanie et de prendre le pouvoir, n’est pas naturelle. Son public et ses supporters à Gaza et en Cisjordanie sont encore dirigés par des gens qu’il a battus aux élections. Il a renoncé à la scène publique pour laisser la place à l’opposition, Khaled Mashal et ses sbires. Même Ismail Haniyeh, qui a remplacé Mashal à la tête du bureau politique et qui a un pouvoir politique quasi nul, a pris le contrôle des micros.

Last Thursday's rally marking Hamas' 30th anniversary (Photo: EPA)

Manifestation du Hamas à l’occasion du 30ème anniversaire de l’organisation terroriste à Gaza(Photo: EPA)

 

   La disparition de Sinwar de la scène publique a commencé au moment de l’annonce de Trump, le 6 octobre. Ce type de comportement, qui fait profil bas, est typiquement celle d’un leadership se préparant à une offensive contre les Forces de Défense Israélienne. Ils ont probablement tenu compte du fait que si des citoyens israéliens étaient tués suite à un tir de roquette, Israël utiliserait son arme de dissuasion la plus lourde: un assassinat ciblé de la direction du Hamas dans la bande.

À l’heure actuelle, il n’y a pas de changement substantiel dans les mouvements militaires du Hamas. L’organisation a évacué ses hommes des postes de première ligne par crainte d’un tir direct de char israélien. La plupart des roquettes tirées sur Israël depuis le discours de Trump ont été lancées par des organisations salafistes utilisant des roquettes de courte portée produites localement. On ne sait toujours pas qui a tiré la roquette qui a frappé Sderot, et les membres du Hamas ont peut-être été impliqués, mais l’organisation ne semble pas particulièrement heureuse de cette vague de tirs de roquettes.

D’une part, le Hamas encourage les manifestations contre la barrière frontalière et n’est pas si strict sur la limitation des tirs de roquettes. D’un autre côté, l’organisation procède toujours à des arrestations parmi les organisations salafistes. En tout cas, l’odeur de la poudre à canon est dans l’air. Il suffirait qu’un incident échappe à tout contrôle – qu’une roquette tue quelqu’un ou qu’une frappe de l’armée de l’air s’écarte de sa cible – pour que le Hamas utilise les tunnels qui lui restent, tant qu’il y en a encore qui sont opérationnels.

Il y a une autre explication possible à cette « disparition » temporaire du leader de la direction du Hamas. Depuis le début de l’année, les dirigeants de l’organisation se sont débattus avec un problème stratégique clé: que devront-ils faire quand Israël aura trouvé une arme efficace contre les tunnels?

Plus tôt ce mois-ci, après qu’Israël ait découvert et neutralisé un tunnel d’attaque du Hamas près du Kibboutz Nirim, cette question est devenue critique: faut-il accélérer les creusements et essayer d’infiltrer Israël avant même que les moyens déployés par Tsahal pour y faire obstacle ne les aient détruits ? ou commencer à investir dans d’autres capacités qui pourraient contourner l’obstacle et représenter une nouvelle menace dissuasive pour Israël?

Les dirigeants du Hamas se creusent probablement la cervelle et doivent avoir des discussions houleuses sur l’attitude à adopter, ce qui explique pourquoi ils ont «disparu». L’obstacle mis au point par Tsahal comprend entre autre des capteurs, et le Hamas essaie d’étudier le système et de recueillir des informations précises.

Le Hamas a bien reçu le message

En juillet-août, Israël a commencé à construire l’obstacle aux tunnels sur six points simultanément le long de la frontière. Le Hamas a réalisé que la construction de l’obstacle pourrait à terme priver l’organisation de ses tunnels transfrontaliers d’ici fin 2018. Le Hamas et le Jihad Islamique ont commencé à concevoir des plans pour saboter le travail, mais les tentatives de sabotage ont été contrecarrées par des activités offensives et défensives des Forces de Défense Israéliennes.

Les chefs de l’establishment de la défense israélienne ont averti le Hamas, secrètement et publiquement, de ne pas perturber leur travail mené sur le territoire israélien. Dans le même temps, les ennemis d’Israël ont pu voir des forces militaires se déployer face à la barrière de séparation avec Gaza et ont entendu des drones voler au-dessus de leur tête pendant de nombreuses heures par jour. Le 30 novembre, le Jihad islamique a lancé une tentative ratée de saboter le travail dans une prétendue tentative de venger l’assassinat de 12 de ses miliciens, un mois plus tôt, dans un tunnel détruit par les FDI (Forces de Défense Israéliennes.). Mais de façon générale, les différentes factions terroristes de Gaza ont bien compris le message

The Hamas tunnel uncovered near Kibbutz Nirim (Photo: IDF Spokesperson's Unit)

The Hamas tunnel uncovered near Kibbutz Nirim (Photo: IDF Spokesperson’s Unit)

 Les organisations terroristes de la bande ont réalisé qu’elles étaient sur le point de perdre leur principale arme stratégique lorsque les deux tunnels – celui du Hamas et celui du Jihad islamique – ont été détruits. Les informations selon lesquelles le chef d’état-major des FDI Gadi Eisenkot avait ordonné à l’armée de détruire tous les tunnels transfrontaliers d’ici la fin de l’année 2018 leur ont fait comprendre qu’Eisenkot détenait une solution lui permettant d’émettre un tel ordre. S’ils ne réagissent pas rapidement, les autres tunnels vont être détruits de semaines en semaines.

Cette prise de conscience a porté un coup majeur au Hamas, puisque la majeure partie du budget de son aile militaire avait été investie dans le projet de tunnel. L’excavation d’un tunnel d’attaque de 2 à 3 kilomètres de long duré de deux à cinq ans, selon le type de terres et de ressources. Le coût de la construction d’un tunnel était de 10 à 15 millions de shekels, en fonction de sa longueur. Pour Gaza, c’est beaucoup d’argent. Plus de 30 tunnels transfrontaliers à différents stades de construction ont été découverts lors de l’Opération Bordure protectrice. En conséquence de quoi, l’aide annuelle totale des Iraniens à la sécurité du Hamas à Gaza – 60 millions de dollars – a été engloutie…. Pour rien.

Pour construire un tunnel d’attaque, les terroristes doivent construire une centrale en béton, acheter d’énormes quantités de ciment, transporter les matériaux et évacuer le sable avec des wagons, louer les bâtiments d’où partent les tunnels et dépenser des fortunes en électricité et systèmes d’alimentation. Certains de ces tunnels ont des ascenseurs, ce qui conduit les militants à des dizaines de mètres sous terre. Certains doivent permettent une infiltration à motos, ils doivent donc être très larges pour cela.

Les creuseurs de tunnels travaillent en équipes qui se relayent, et leurs salaires sont relativement élevés par rapport au salaire moyen à Gaza, en raison de la nature dangereuse de l’emploi. Alors qu’un employé du gouvernement dans la bande gagne environ 1.800 shekels par mois, un creuseur de tunnel peut gagner le double. Des dizaines de personnes ont déjà été tuées et des centaines ont été blessées au cours des travaux et les organisations terroristes paient des sommes énormes en dommages et intérêts aux familles des victimes.

Les citoyens israéliens se concentrent naturellement sur la menace que représentent les tunnels d’attaque sous leur territoire, mais le Hamas est également préoccupé – et peut-être même plus préoccupé – par l’avenir des dizaines de kilomètres de tunnels sous la bande, qui constituent le cœur du plan de défense des terroristes en cas d’occupation israélienne de Gaza.

Ce sont les tunnels qui relient les fronts, où se trouvent les commandements, où la force militaire se cache pendant les frappes aériennes, d’où les roquettes sont lancées, d’où les combattants surgissent pour attaquer les forces israéliennes et kidnapper des soldats lors d’une invasion terrestre de Tsahal. C’est de cette façon que le corps de Hadar Goldin a été capturé au cours de l’Opération Bordure Protectrice. Si Israël a la capacité de détecter un tunnel, de le cartographier et de le détruire, ces tunnels seront également menacés en cas d’opération au sol.

Pour autant, Israël ne se réjouit pas outre mesure de ses exploits technologiques et de ses capacités développées contre les tunnels, peut-être pour ne pas humilier l’ennemi ou parce que l’ennemi pourrait réserver d’autres mauvaises surprises. Et surtout, Israël ne veut pas encourager le Hamas à prendre des décisions qui pousseraient l’organisation à jouer selon de nouvelles règles. Les systèmes anti-tunnel sont encore dans un processus de développement évolutif, disent prudemment les responsables israéliens, mais qui semble prometteur.

 Et maintenant ?

Avec l’effondrement de sa vision militaire mondiale, le Hamas est à la croisée des chemins. Cela a été la pire année de l’histoire de l’organisation. Non seulement il commence à perdre ses tunnels une pièce maîtresse de son armement, mais le Shin Bet a coupé ses ailes en Cisjordanie et empêché une attaque terroriste d’envergure, malgré l’incitation à la violence permanente et les fonds provenant de Turquie et des émirats du Golfe.

Au cours des 11 premiers mois de l’année, le Shin Bet a démantelé 130 cellules du Hamas en Cisjordanie. Plus tôt ce mois-ci, il a été autorisé à publier qu’Israël avait déjoué un plan visant à kidnapper un soldat pendant les vacances de Hanoukka. L’incitation à la violence en provenance de Gaza, qui vise à encourager les loups solitaires, est également freinée par les FDI et le Shin Bet. Chaque semaine, 25 à 30 attaques de loups solidaires sont déjouées.

 

Hamas leader in Gaza, Yahya Sinwar. A failure of the reconciliation process and the loss of security assets may push him into a corner (Photo: AP)

Le leader du Hamas à Gaza, Yahya Sinwar. L’échec du processus de réconciliation et la perte d’éléments clés de son arsenal pourraient le mettre au pied du mur (Photo: AP)

Dans les cinq jours qui ont suivi l’annonce de Trump, le nombre d’attaques a atteint plus de 90 incidents de différents types: cocktails Molotov, incendies criminels, tirs, coups de couteau, roquettes et engins explosifs. Néanmoins, la société israélienne a continué à vivre normalement. Pour le Hamas, c’est un échec. Le Hamas tentera probablement de mener des attaques majeures en l’honneur de ses célébrations du 30ème anniversaire, mais ses tentatives pour construire une infrastructure terroriste opérationnelle dans les territoires a échoué.

La lutte israélienne contre les tunnels est sur le point de prendre fin. La prochaine menace en provenance de la bande couve. Le Hamas n’a pas beaucoup d’options pour lutter contre Israël après l’ère tunnel. Pour les connaître, et si Gaza est bien le pendant du Hezbollah, nous devrions examiner ce que l’organisation terroriste libanaise a fait pendant les combats en Syrie.

L’une des options est le véhicule télécommandé, ou le top technologique adopté par toutes les armées du monde: les drones. Dans la guerre en Syrie, le Hezbollah a utilisé des drones armés qui transportaient des explosifs pour les lâcher au-dessus d’une certaine cible ou s’écraser dessus avec. Ils sont munis d’une caméra qui permet à l’opérateur de choisir la cible et de diriger le drone dessus. Un drone peut être utilisé par n’importe quel enfant, et les progrès permettant aux drones de transporter des armes continue de s’améliorer.

Et ce n’est pas seulement le Hezbollah qui s’est armé de la sorte pour les combats. L’État islamique, par exemple, a utilisé des drones armés contre l’armée irakienne à Mossoul. Toutes les quelques minutes, trois ou quatre drones explosaient sur certaines cibles. Si cette technique est adoptée par les terroristes de la bande, et que des drones chargés d’explosifs commencent à tomber sur les communautés israéliennes ou sur les voies de circulation toutes les quelques minutes, cela sèmerait la panique parmi les résidents. Le Hamas a déjà déployé de gros efforts pour essayer de faire passer des drones dans la bande. Les véhicules robotisés (UAV UnArmed Vehicules) et les drones détruits au cours de l’Opération Bordure Protectrice sont beaucoup plus compliqués et difficiles à faire passer.

Le drone est difficile à détecter et à intercepter, car son profil radar est similaire à celui d’un avion furtif, mais il existe déjà des solutions pour cela dans le monde. Si et quand l’armée est obligée de traiter avec des drones, les industries de défense d’Israël sortiront probablement des solutions efficaces pour les combattre..

Des drones plus grands, capables de transporter un être humain, sont déjà en cours de développement dans le monde. Ces développements visent avant tout à résoudre les problèmes de transport, mais la possibilité de les utiliser à des fins militaires – transférer une personne armée d’un endroit à un autre et échapper à un obstacle – est à venir.

Une autre option sur laquelle le Hamas pourrait concentrer ses efforts est connue sous le nom de «tunnel sous-marin», capable de traverser secrètement la mer. En décembre 2016, l’ingénieur de vol Mohammad al-Zawari a été assassiné en Tunisie.  Il a été salué comme le père du programme de drones du Hamas, mais les éloges publiés dans la presse arabe après sa mort ont également mentionné ses réalisations dans le domaine sous-marin, comme les sous-marins téléguidés, habités ou non habités.

La force navale du Hamas continue de se développer. L’une des principales cibles bombardées par l’armée israélienne à Gaza ces derniers jours était l’un des entrepôts d’équipement de la force navale. Dans le même temps, le Hamas concentre ses efforts sur la contrebande d’équipement de combat naval vers la bande. La réponse israélienne à cette option réside à la fois dans les capacités offensives de la Navy, et ce, dans les zones défensives, comme le déploiement de capteurs le long du rivage, et en mer, pour essayer de localiser les navires, nageurs et plongeurs qui tenteraient d’atteindre les côtes israéliennes.

Une autre possibilité que pourrait envisager le Hamas, serait de tenter de forcer le mur que les FDI ont construit. Même s’il n’y a pas de renseignements confirmant cette option, l’armée doit être préparée à une telle situation. Nous avons déjà vu des attaques du Hamas dans la bande sud et des attaques de l’Etat Islamique dans le Sinaï visant à franchir la frontière et à infiltrer de force Israël. Une voiture piégée ou un camion piégé explose sur l’obstacle, qui provoque une brèche et une autre force en profite pour s’infiltrer en Israël. Il ne fait aucun doute que les forces spéciales du Nokhba du Hamas ont pratiqué de telles opérations avec différents véhicules, y compris des motos. Une opération surprise de ce genre pourrait être efficace. L’armée israélienne, nous dit-on, est capable de faire face à cette option aussi grâce à une surveillance de chaque instant et par les armes.

Et il y a aussi la cyber-guerre en développement dans la bande.

Nous pouvons également supposer que le Hamas nous réserve encore d’autres surprises, sans parler des moyens qu’il possède déjà, comme des missiles antichars, des roquettes avec des ogives particulièrement lourdes qui pourraient infiltrer des bâtiments fortifiés dans la zone frontalière de Gaza et des missiles de longue portée capables de frapper le centre d’Israël.

Israël tente de jouer l’apaisement. Lors d’une récente visite à Sderot, le ministre de la Défense, Avigdor Lieberman, a donné l’impression de vouloir préférer une riposte modérée au tir de la roquette, qui ne conduirait pas à une escalade. Mais la détresse politico-économique que le Hamas pourrait connaître si le processus de réconciliation échouait, et la perte de ses moyens de sécurité par le biais des tunnels, pourraient pousser Sinwar et ses miliciens au pied du mur, et leur seule issue serait une autre série d’hostilités contre Israël. Ainsi, la récente pluie de roquettes à la frontière de Gaza pourrait signifier bien plus qu’un simple faux pas des organisations salafistes.

 

 Alex Fishman|Published:  23.12.17 , 23:55
YNETTraduction JFORUM

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Soliloque

si Trump met Abbas au pilori en le mettant hors jeu des négociations, et en lui ôtant une partie des finances, que devient le Hamas? Continuera-t-il à être aussi nuisible? l’opinion internationale en serait-elle modifiée -couper les fonds qui le fait vivre, par exemple, avec des pressions des USA sur les pays du Moyen-Orient qui l’alimentent: Turquie, Iran?
parce que je trouve que tous ces moyens militaires déployés par Tsahal ou à déployer dans un avenir pas trop lointain, sont kafkaïens, tout en tenant compte de réalités certaines et dangereuses pour Israël et ses citoyens

SAPORTA ALAIN

EST AVEUGLE CELUI QUI NE VEUX PAS VOIR CECI CONCERNE LES PAYS EUROPÉENS AVEC LES PALESTINIENS ET SURTOUT LE HAMAS
Combien de millions d’ € l’Europe à versé au palestiniens pour le bien être des femmes enfants et ces millions ont servi à acheter un fraude du ciment pour les tunnels et autres achats de roquettes et missiles si vraiment nous souhaitons la paix et la sérénité en Israël commençons à vérifier le flux financier afin que celui ci profite à la population et non au hammas

Cobut Stéphan

Oui l’ europe finance ces terroristes et ils ont vendu nos pays à l’ islam ; voilà ou vont une partie de nos impôts alors que nos pays sont à la faillite , et nos peuples ne réagissent pas et se laissent ruiner par ces financement et l’ immigration .

Jg

Le financent de l europe est aussi une arme contre nous !