L’un des argments-chocs de l’Administration Obama en faveur de la signature des accords avec l’Iran était le changement d’attitude qui suivrait de la part de Téhéran dans la géopolitique proche-orientale. Pour le président Barack Obama, John Kerry et tous leurs « conseillers avisés », le changement sratégique désiré par Washington était de transformer l’Iran en allié objectif et en pièce maîtresse de l’apaisement souhaité des divers conflits qui déchirent la région. A l’opposé, le Premier ministre israélien, bien seul comme souvent, avertissait que ces accords non seulement ne transformeraient pas l’Iran en bon gendarme du Moyen-Orient mais aiguiseraient au contraire son appétit subversif et hégémonique.

Une fois de plus, Binyamin Netanyahou aura eu raison face aux grands de ce monde. Et il faut lui accorder ce crédit.

Depuis Bahreîn où il a effectué une visite officielle, le secrétaire d’Etat américain John Kerry n’a eu d’autre choix que de lancer un appel suppliant aux Iraniens afin qu’ils cessent leur intervention en Syrie et au Yémen. Il a rappelé que Téhéran et ses adversaires au Proche-Orient soutiennent chacun des parties opposées dans ces conflits, et que « l’Iran doit absolument aider les Etats-Unis à mettre fin à ces conflits: « Aidez-nous à mettre un terme à ces conflits et n’attisez pas le feu! Aidez-nous à inverser la dynamique dans la région! », a lancé John Kerry à l’intention des mollahs lors de sa conférence de presse depuis Manama.

Poussant jusqu’au ridicule, le sécrétaire d’Etat a rajouté: « L’Iran doit montrer au monde qu’il est intéressé à devenir un élément constructif dans la communauté internationale et qu’il est prêt à contribuer à la paix et à la stabilité. Oui, nous sommes absolument intéressés à voir l’Iran changer sa politique étrangère… »

On croit rêver…

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