11 soldats de l’armée régulière turque tués hier, samedi 10 février, 11 autres blessés, dans la nouvelle pire de pire de journée pour les envahisseurs à Afrin
Illustrative image
11 membres de l’armée turque impliqués dans l’opération d’Ankara contre les milices kurdes, dans la zone syrienne d’Afrin, ont été tués et 11 autres blessés samedi (10 février) de l’aveu même des Forces Armées Turques (TAF ou FAT en français).
Deux membres de l’armée sont morts quand un hélicoptère d’attaque T129 ATAK a été abattu par les combattants YPG/YPJ. L’hélicoptère s’est écrasé dans la province turque d’Hatay.
Le reste du personnel de l’armée turque a été tué ou blessé dans des affrontements contre les forces kurdes YPG/YPJ dans le secteur d’Afrin.
Les gangs issus de Daesh, du Jabhat al-Nusra (bras armé syrien d’al Qaïda) participent à l’armée d’occupation turque à Afrin
NWES DESK– Les gangs de Daesh et des éléments de l’Hayat Tahir al-Sham ou ex- « Jabhat al Nusra », bras armé d’Al Qaïda en Syrie participent pelinement à l’attaque contre Afrin de l’armée turque.
Chaque jour, on récolte de plus en plus de preuves et de papiers d’identité prouvant les étroites relations entre les services de renseignements turcs du MIT, son armée et les gangs djihadistes qui ont déferlé sur la Syrie et l’Irak ces dernières années. Ces informations confirment que des dizaines de mercenaires de Daesh travaillant pour les Turcs combattent pour le compte de l’armée d’occupation d’Erdogan à Afrin.
L’agence de presse kurde (ANHA) publie des détails sur un certain nombre de membres des gangs de Daesh et de l’Hayat Tahir Al Sham, qui combattent au coude à coude avec l’armée d’occupation islamiste turque dans l’offensive contre la cité libre d’Afrin.
Les informations obtenues par notre agence (ANHA) sont les suivantes :
Muhannad Asaad Falah
Muhannad As’ad Falah surnommé Abu Mustafa vient du quartier d’al-Wa’r dans le gouvernorat de Homs. Il a rejoint les gangs djihadistes en 2012, et a rejoint Daesh plus tard, dans la même province. Le 9 décembre 2015, les gangs mercenaires djihadistes ont battu en retraite hors du gouvernorat de Homs et Muhannad s’erst déplacé vers Idlib et de là, vers Raqqa où il a continué à combattre pour Daesh.
Après la défaite de Daesh à Raqqa, Muhannad s’est enfui en Turquie et de là, il a été envoyé dans l’arrière-pays d’Alep pour se joindre à un groupe islamiste du nom de “Jaish al-Nokbaha” travaillant pour le compte du MIT turc. Il se bat actuellement contre les Forces Démocratiques Syriennes dans le district de Bulbul dans le canton d’Afrin.
Ali Jandal
Ali Jandal, du quartier d’al-Sakhous dans le gouvernorat d’Alep, a rejoint en 2012 un gang djihadiste appelé “Ahrar al-Sakhour”. En 2014, il a rejoint Daesh où il a travaillé à « l’Hôpital des Yeux » (trafic d’organes). Et, de là il s’est déplacé vers Hreitan, et lors de la défaite des gangs islamistes de Daesh dans cette région, Ali s’est rallié aux mercenaires du “Nur al-Din al-Zanki” (un groupe de tortionnaires et tueurs d’enfants qui s’est déjà illustré sur des vioés réputées « graphiques ») et il a combattu avec eux sur le front de Hndrat.
Après le retrait de ces gangs d’Alep, Ali s’est échappé en Turquie. Avec l’offensive turque sur Afrin, Ali Jandal est revenu en Syrie et a rejoint la « Brigade al-Sultan Murad » pour participer à l’invasion islamiste turque.
Saad Shubak
Saad Shubak surnommé Abu al- Barra, est originaire du village de Kafr Naya dans l’arrière-pays nord d’Alep. Quand les gangs de Daesh ont occupé son village en 2013, Saad Shubak les a rejoint. Il a continué de se battre dans leurs rangs même après le retrait, découlant d’un appel à revenir vers l’arrière-pays du nord d’Alep. Avec le début de l’nivasion turque à Afrin, Saad Shubak a rejoint le « “Jiash al-Nokbaha “ et il combat les YPG dans la région de Bulbul.
Mohammed Juma al -Ghoul
Mohammed Juma al-Ghoul, du quartier Karam al-Jabal à Alep, a rejoint la « “Brigade al-Mountasser » dans la ville frontalière de Mara. En 2012, il a rejoint le Jahbat al Nusra, devenu ensuite Hayat Tahir al Sham, à Alep. Après le retrait des mercenaires d’Alep, Mohammed al-Ghoul a rejoint la brigade djihadiste dite de « La victoire » et a combattu les FDS dans le village de Khalil à Afrin.
AHNA a déjà publié les paiers et noms de 21 éléments issus directement des gangs de Daesh, retournés en Turquie, ré-entraînés et ré-équipés par l’armée islamiste turque, afin de participer aux attaques contre les Kurdes. [NDLR : L’emploi de djihadistes dans une armée de l’OTAN devrait faire réfléchir ses complices occidentaux… Mais jusqu’à présent, peu nombreux sont les pays de l’OTAN qui se sentent préoccupés par l’emploi des hommes de Daesh dans une armée censée les représenter… ]
11.02.2018 09:54 Headline, News
(T/S)
La Turquie accusée de recruter des combattants de l’Etat islamique pour attaquer les Kurdes
© Ahmad Shafie Bilal Source: AFPUn ancien djihadiste a affirmé à la presse britannique que la Turquie recrutait de nombreux membres de l’Etat islamique dans l’opération Rameau d’olivier contre les Kurdes d’Afrin, confirmant des déclarations précédentes des combattants kurdes.
«La plupart des combattants à Afrin contre les Unités de protection du peuple (YPG) viennent de l’Etat islamique et la Turquie les a entraînés pour qu’ils modifient leurs tactiques d’assaut» : un certain Faraj, ancien combattant de l’Etat islamique âgé de 32 ans, porte de lourdes accusations à l’égard de la Turquie dans les colonnes du quotidien britannique The Independant. Selon lui, la Turquie aurait largement recruté dans les rangs de Daesh pour monter le contingent de l’opération Rameau d’olivier.
L’ancien combattant islamiste, qui opérait dans le Nord-Est de la Syrie lorsqu’ils se battait dans les rangs de Daesh, assure que la Turquie n’aurait jamais eu pour véritable intention de combattre l’Etat islamique et se chargerait même de leur prodiguer des formations au combat. Il raconte ainsi que les commandants de l’armée turque auraient déconseillé à leurs nouvelles recrues d’utiliser les méthodes traditionnelles d’attentats suicide afin de ne pas se faire repérer. Faraj assure en outre qu’Ankara conseillerait aux anciens membres de Daesh de «laisser les voitures piégées aux YPG» afin de faire passer ceux-ci pour des terroristes.
Pour l’armée turque, l’intérêt d’un tel recrutement serait double : les combattants de l’Etat islamique sont expérimentés et leur emploi sur le terrain permettrait de limiter les pertes humaines pour Ankara. Selon The Independent, cette stratégie permettrait également à ces anciens djihadistes désormais désœuvrés depuis la débâcle militaire de l’Etat islamique de se retrouver une activité pour se réinsérer dans la société.
S’il est difficile d’établir avec certitude la véracité de ces propos, ils viennent en tout cas confirmer ce qu’avaient déjà affirmé, avant le début de l’opération Rameau d’olivier, les membres des YPG. Ils disaient avoir recueilli des témoignages auprès de plusieurs djihadistes, dont le français Thomas Barnouin, qui faisait état de la complaisance des autorités turques à l’égard des combattants islamistes.
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Les plus gros menteurs. Non mais c pas possible . Est ce que vous croyez que la Turquie a besoin de quelqu’un pour se défendre de teroriste … Les plus gros salot cr sont les pays qui foute la merde au moyen orient. Ceux qui donne des armes pour qu’il s’entre tue.. L’esclavage des temps moderne c de faire de nos frère kurdes des ennemis et leur prendre ensuite leur richesses pour le bien de leur propre peuple …
Merci les droits de l’homme , l’égalité entre homme et femme super mais cela se cantonne que chez les pays riches . Car les homme et les femmes de ces pays la Syrie Turquie iran eux ne sont pas pris en compte . Eux il ont pas le même droit qu’un occidental . Bravo
Bravo l’article. Précisez quand même que 10000 de ces combattants ont été exfiltrer de Rakka par la coalition grâce à l aide de ces même kurdes.
Il y a eu 250 exfiltrés et 2.500 membres de leurs familles.
Ils ont vraiment une sale tronche ces djiadistes pro Merdogan