La France a “déploré” jeudi les propos tenus par le président palestinien Mahmoud Abbas, qui a estimé que les Juifs avaient été persécutés en Europe non pas en raison de leur religion mais de leur activité dans l’usure et la banque, sans toutefois accabler le leadership palestinien.

La France partage l’émotion suscitée par ces propos du président Abbas. Nous les déplorons et considérons qu’ils sont à la fois faux, malheureux et inopportuns”, a indiqué le ministère français des Affaires étrangères lors d’un point de presse. En diplomatie, “déplorer” est moins fort que “condamner”.

“La France appelle chacun à agir dans un esprit de paix et de dialogue, afin de créer les conditions nécessaires à une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens. Ceci nécessite la plus grande responsabilité dans l’expression publique de chacune des parties”, a insisté la diplomatie française.

“La France rappelle sa condamnation la plus ferme de l’antisémitisme, sous toutes ses formes, ainsi que sa détermination à lutter sans relâche contre ce fléau”, a conclu le ministère des Affaires étrangères.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accusé mercredi Mahmoud Abbas d’antisémitisme et de négationnisme en réaction à ce discours.

Éric Hazan 

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

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rachel

Déplorer juste revient à ne pas condamner mais pire, le Quai d’Orsay y rajoute l’hypocrisie; l’Etat français depuis longtemps, nous Juifs le savons, est une prostituée des harems arabes ne sachant plus comment faire pour séduire émirs, princes et peuples d’Orient et pouvant aller jusqu’à la pire des bassesses comme les péripatéticiennes avec leurs clients et ici, c’est de se tortiller comme une traînée de basse gamme pour ne pas condamner l’antisémitisme du chef des « palestiniens ».

Guidon

Ce bâtard d’Abbas a dit tout haut à plusieurs reprises ce que la quasi-totalité des arabes et leurs soutiens pensent et écrivent sur les réseaux sociaux, et souvent c’est pire. Contrairement au politiquement correct et à la propagande officielle, il n’y a pas une petite minorité musulmane radicale et antisémite mais bien une très, très grande majorité radicale et antisémite, et encore je pèse mes mots. La France a l’habitude de se cacher la face lorsqu’elle pense que seuls les Juifs sont concernés. On l’a vu avec le « manifeste des 300 » qui était, en fait, un appel à l’aide et on a vu l’accueil qu’il a reçu. Voici ci-dessous une fable de Jean De La Fontaine qui illustre le ridicule de la situation et la mauvaise foi des nombreuses réactions anti-manifeste des 300.

Les Animaux malades de la peste

Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La Peste (puisqu’il faut l’appeler par son nom)
Capable d’enrichir en un jour l’Achéron,
Faisait aux animaux la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
On n’en voyait point d’occupés
A chercher le soutien d’une mourante vie ;
Nul mets n’excitait leur envie ;
Ni Loups ni Renards n’épiaient
La douce et l’innocente proie.
Les Tourterelles se fuyaient :
Plus d’amour, partant plus de joie.
Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos péchés cette infortune ;
Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux,
Peut-être il obtiendra la guérison commune.
L’histoire nous apprend qu’en de tels accidents
On fait de pareils dévouements :
Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence
L’état de notre conscience.
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
J’ai dévoré force moutons.
Que m’avaient-ils fait ? Nulle offense :
Même il m’est arrivé quelquefois de manger
Le Berger.
Je me dévouerai donc, s’il le faut ; mais je pense
Qu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que moi :
Car on doit souhaiter selon toute justice
Que le plus coupable périsse.
– Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
Eh bien, manger moutons, canaille, sotte espèce,
Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur
En les croquant beaucoup d’honneur.
Et quant au Berger l’on peut dire
Qu’il était digne de tous maux,
Etant de ces gens-là qui sur les animaux
Se font un chimérique empire.
Ainsi dit le Renard, et flatteurs d’applaudir.
On n’osa trop approfondir
Du Tigre, ni de l’Ours, ni des autres puissances,
Les moins pardonnables offenses.
Tous les gens querelleurs, jusqu’aux simples mâtins,
Au dire de chacun, étaient de petits saints.
L’Ane vint à son tour et dit : J’ai souvenance
Qu’en un pré de Moines passant,
La faim, l’occasion, l’herbe tendre, et je pense
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net.
A ces mots on cria haro sur le baudet.
Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
Qu’il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l’herbe d’autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort n’était capable
D’expier son forfait : on le lui fit bien voir.
Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

PS: à bon entendeur ……….

cohensyd

Alexandra a raison, misérable diplomatie française. Et la france se veut être un élément impartial dans la diplomatie proche orientale.
Qu’elle régle d’abord ses problèmes internes

alexandra

Encore un renvoi dos à dos scandaleux, alors que seul Abbas se permet de tenir des discours haineux et abjects.
Misérable diplomatie française.