Le chef d’Etat-Major réprimande des officiers pour leur comportement lors d’une frappe de missile du Hezbollah
Kochavi blâme le commandant du bataillon Nord et son adjoint pour avoir autorisé la conduite d’un véhicule médical transportant cinq soldats près de la frontière libanaise, malgré la menace de tir de missile du Hezbollah et il se félicite de la décision d’avoir mis en scène des faux blessés parmi les troupes afin de réduire les risques d’attaques supplémentaires
Le chef d’état-major de Tsahal, Aviv Kochavi, a officiellement réprimandé dimanche deux officiers supérieurs du Corps d’Artillerie, suite à un incident survenu le mois dernier, 2 septembre, lors duquel le Hezbollah soutenu par l’Iran a tiré trois missiles antichars contre les forces de Tsahal à la frontière libanaise.
La frappe de missile est intervenue en réponse à une attaque d’août par l’armée de l’air israélienne, sur plusieurs cibles proches de Damas. La frappe a tué trois membres du Hezbollah et a effectivement déjoué une attaque de drones sur des cibles israéliennes, menée par les forces iraniennes.
À la suite de la frappe en Syrie et dans l’attente d’une réponse du Hezbollah, Tsahal a cherché à réduire le nombre de ses hommes de troupes exposées à une menace transfrontalière et, entre autres mesures, à interdire aux véhicules militaires de circuler sur certaines routes proches de la frontière libanaise.
Selon les résultats d’une enquête sur l’incident rendu public dimanche, le commandant et le commandant adjoint d’un bataillon stationné à la frontière du moshav d’Avivim n’ont pas respecté les instructions et ont autorisé un véhicule médical blindé à circuler sur une route dégagée.
Le véhicule roulait sur la route lorsque le Hezbollah a tiré trois missiles anti-chars sur des soldats de Tsahal et l’a manqué de quelques dizaines de mètres.
Selon les conclusions divulguées dimanche, le commandant adjoint a laissé circuler le véhicule entièrement médical – totalement exposé – à proximité de la frontière libanaise, mettant ainsi le véhicule et ses cinq passagers en danger de faire l’objet d’une attaque.
Le commandant de bataillon a également été réprimandé pour certaines insuffisances lors de l’évacuation du poste d’Avivim, telles que l’abandon de matériaux sensibles et la désertion de postes de surveillance adjacents à la frontière.
M. Kochavi a qualifié les événements d ‘ »incidents opérationnels graves » et a convoqué divers officiers déployés le long de la frontière libanaise pour discuter des carences militaires dans la région.
Le Porte-parole de Tsahal. Le général de Brigade Hadi Zilberman a toutefois indiqué que Kochavi considère les préparatifs des forces à la fin du mois d’août visant à empêcher toute nouvelle escalade dans la région comme réussis.
« Le chef d’état-major Kochavi estime qu’il convient de réprimander les commandants pour avoir pris de mauvaises décisions », a déclaré Zilberman. « Parallèlement, il soutiendra toujours les commandants par intérim présents sur le terrain ».
Lorsque le Hezbollah a lancé ses missiles antichars, Tsahal a organisé une évacuation d’urgence du site afin de persuader l’organisation chiite qu’elle avait causé de graves blessures aux troupes israéliennes, évitant ainsi de nouvelles attaques transfrontalières.
Les soldats « blessés » ont été transportés par avion vers l’hôpital Rambam à Haïfa et, lorsque les tensions se sont estompées sur le front nord, ont été libérés d’hôpital et sont retournés sur leur base.
C’est encore une mise en scène car un kornet russe ne rate jamais sa cible . Le véhicule blindé en question était sûrement muni de Trophy et s’est laissé tirer dessus pour terroriser le hezbollah qui a vu son missile antichar détruit par le kornet tout près du véhicule israélien ; l’explosion du kornet n’a provoqué qu’une crevaison . Trop fort israel .