Netanyahu présente un artefact de l’ancienne Jéricho à l’ONU après le vote de l’UNESCO
Dans une initiative audacieuse visant à défendre l’histoire juive face à une récente décision de l’UNESCO, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a emporté avec lui à l’Assemblée générale des Nations Unies un artefact historique provenant du site archéologique de Tel Jericho. Cette démarche, qui vise à contrer l’effacement de l’histoire juive par l’UNESCO, souligne l’importance de préserver le patrimoine et l’histoire du peuple juif.
La semaine dernière, l’UNESCO a suscité des controverses en déclarant le site archéologique de Tel Jericho comme un « site du patrimoine palestinien ». Cette décision a été accueillie avec indignation par Israël, qui considère cela comme une injustice qui néglige les faits historiques et le lien ancestral du peuple juif avec cette région.
Bien que l’on ne sache pas encore si Netanyahu présentera personnellement l’artefact lors de son discours à l’Assemblée générale de l’ONU, il a clairement exprimé son intention de le faire. Lors d’une réunion du cabinet, le Premier ministre a insisté sur la nécessité de démontrer la position israélienne quant à l’injustice de la décision de l’UNESCO et de rappeler le lien profond qui unit le peuple juif à l’ancienne Jéricho.
Le ministre du Patrimoine, Amichai Eliyahu, a également joué un rôle essentiel en remettant à Netanyahu un document de position détaillé, accompagné de cet artefact historique. Le ministre Eliyahu prévoit également de rencontrer des responsables de l’UNESCO pour empêcher toute destruction du patrimoine juif dans la région de Jéricho. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une décision d’investir des centaines de millions de shekels dans le développement et la préservation des sites patrimoniaux de toute la région de Judée-Samarie, affirmant ainsi la détermination d’Israël à protéger son héritage culturel.
Dans une déclaration, le ministre Eliyahu a souligné : « Notre patrimoine est notre force nationale et nous n’avons pas l’intention d’y renoncer. La tentative d’inventer un héritage pour une nation inventée ne réussira pas. »
Bien que le bureau du Premier ministre n’ait pas encore confirmé si la décision de l’UNESCO a été évoquée lors de la récente réunion entre Netanyahu et le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, il est évident qu’Israël reste déterminé à faire valoir son droit à son histoire ancestrale et à défendre son patrimoine culturel face à de telles controverses internationales. Cette initiative rappelle au monde la profondeur de l’histoire juive et son importance dans la région du Moyen-Orient.
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