Le principal organisme de surveillance d’Israël a mis en garde mardi sur la vulnérabilité des infrastructures sensibles du pays aussi bien que celle du secteur civil qui ne sont malheureusement pas préparées à faire face à la potentielle menace que représentent les cyberattaques.

Le texte intégral du rapport de 36 pages du contrôleur de l’Etat Joseph Shapira n’a pas été rendu public afin de ne pas révéler toute la vulnérabilité d’Israël. Mais un résumé exécutif de six pages a indiqué qu’un montant relatif d’infrastructures du pays, qui dépendent des plateformes électroniques,  » demeurent vulnérables aux cyberattaques ».

Shapira a déclaré que bien que certains secteurs de «l’infrastructure nationale sensible » soient bien protégés contre de telles attaques, certaines entités n’ont pas encore complètement mis en œuvre des mesures de protection suffisantes, et une proportion importante des fonctions du secteur civil reste vulnérable.

Le rapport a révélé que plusieurs entités, considérées comme des infrastructures essentielles de l’État, n’ont pas pleinement respecté les mesures de protection de leurs systèmes informatiques, exigées par l’agence de sécurité intérieure Shin Bet, qui surveille la cyberdéfense militaire et les infrastructures civiles sensibles, telles que les chemins de fer, les aéroports et les ports maritimes, ainsi que les installations électriques.

Shapira a déclaré que le non-respect de ces directives, «met en péril des infrastructures nationales essentielles ou les activités commerciales de certaines l’entités». Shapira a demandé au Shin Bet de faire un rapport détaillé aux conseils d’administration de ces entités, qui devront s’y conformer et d’envisager également de prendre des mesures juridiques pour les forcer à la coopération.

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Le rapport critiquait également le Bureau national de la Cyber-défense et la nouvelle Autorité nationale de cybersécurité, chargée de superviser la cybersécurité dans le secteur civil, accusé de ne pas être à la hauteur du danger et le rythme des menaces croissantes.

Shapira a déploré que, malgré des années de travail, le Bureau national de la cyber-defense n’ait pas encore terminé une enquête importante auprès des entités du secteur civil, afin de déterminer l’étendue de leur vulnérabilité.

«En vertu de sa responsabilité, le Bureau aurait dû veiller à ce que l’ampleur du problème auquel il était confronté ait été bien défini, en ce qui concerne la cybersécurité du secteur civil; Que les domaines et les entités devant être protégés soient répertoriées; Et [qu’il soit décidé] comment cela devait être abordé et quelles ressources devraient être investie « , a écrit Shapira.

Shapira a souligné la récente cyber attaque mondiale qui a conduit à une prétendue ingérence dans le processus électoral des États-Unis. Cette attaque, lancée par des hackers informatiques prouve que les cyberattaques sont en augmentation à la fois en ampleur et en sophistication.

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Le rapport a abordé plusieurs autres sujets, dont l’environnement, la sécurité dans les transports, la sécurité des Forces de défense israéliennes (IDF) et les questions liées à l’entretien du quartier juif dans la vieille ville de Jérusalem.

Shapira a été particulièrement critique envers le ministère de l’Éducation d’Israël, après qu’une enquête ait révélé que le budget du ministère, l’un des plus importants du gouvernement, a été extrêmement mal géré.

Le rapport a noté que si le budget de l’éducation a augmenté régulièrement au cours des dernières années par rapport à d’autres pays de l’OCDE, Israël est victime d’un retard, qui est l’un les plus importants du monde développé.

Un rapport publié en juin par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a révélé des écarts importants dans l’éducation entre les différents segments de population israéliens, notamment en termes de niveau de vie et entre les résidents juifs et arabes.

Le rapport de l’OCDE a également révélé que les compétences en mathématiques, en lecture et en résolution de problèmes des Israéliens, témoignait d’un retard certain par rapport à d’autres pays développés, près d’un tiers des Israéliens n’ayant pas les compétences mathématiques de base.

Gary Willig

ARUTZ 7

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Cayden

With the bases loaded you struck us out with that anwres!

Marc

C’est un article sur un rapport qui n’est pas fait pour « croire », mais pour agir afin de combler des failles subsistantes. Il ne commence pas par cirer des pompes, puisque cela vient de l’entité « supérieure » au gouvernement, le « contrôleur de l’Etat » : le mec est payé pour critiquer ce qui ne va pas, pas pour offrir des fleurs. Normal que cela suscite l’agacement des éternels auto-satisfaits.

La notion de contrôle de l’Etat serait, vraisemblablement à transférer ailleurs qu’en Israël : la fonction et le point de vue ultra-indépendant sont intéressants. Il dit le contraire de ce qu’on entend habituellement : oui, il y a une révolution des Hautes-Tech, oui, ça va loin, non, ne va pas aussi loin qu’on peut le penser. Résultat ; : on peut faire mieux.

Ephraïm

Je suis israélien et ne crois pas un mot de cet article d’ailleurs resté sans signature du journaliste qui l’a pondu !