Israël et les mauvais perdants

 

 

Dure journée pour les tenants du BDS et les enragés de l’antisionisme. Cela a commencé par l’éclatante victoire de la candidate d’Israël l’Eurovision Netta Barzilai malgré une campagne coûteuse et savamment orchestrée contre « la représentante de l’Occupation et de l’Apartheid. »

Le pire était encore à venir : à la veille de l’inauguration officielle de l’ambassade américaine à Jérusalem, le Ministère israélien des Affaires étrangères organise une réception gigantesque pour marquer l’événement. Trop c’est trop. L’Union européenne qui avait fait savoir combien elle était opposée à ce transfert boycotte l’événement, suivie en cela par ses membres les plus éminents – France, Grande Bretagne et Allemagne. Non mais ! Jérusalem- fut-ce Jérusalem Ouest, n’est pas la capitale d’Israël. Point barre.

Et qu’on ne vienne pas leur faire remarquer que chaque semaine les diplomates de ces mêmes pays se rendent dans ce même ministère pour traiter des sujets bilatéraux ; que c’est à la résidence du président Rivlin au cœur de Jérusalem que les ambassadeurs viennent présenter leurs lettres de créance ; pire encore,  que présidents et chefs d’Etats  étrangers viennent rencontrer ledit président, le premier ministre, les ministres et parfois même se rendent à la Knesset, le parlement d’Israël, comme le fit naguère Anouar El Sadate, qui avait compris, lui. Alors pourquoi ne pas venir participer à cette fête joyeuse ?

Peut-être parce que beaucoup de dirigeants européens et au premier rang Madame Mogherini boudent. Ils avaient prévenu le président américain des conséquences dramatiques qu’entrainerait l’implantation de l’ambassade américaine à Jérusalem. Non seulement ils n’ont pas été écoutés, mais lesdites conséquences se font encore attendre.

 Ils avaient solennellement averti le président Donald Trump, qui envisageait d’annuler le fameux accord avec l’Iran, pierre angulaire de la politique de Barak Obama : « Attention, si d’aventure vous exécutiez cette menace, le ciel vous tomberait sur la tête ; plus grave encore, il nous tomberait sur la tête. »

Les Iraniens ne l’ont-ils pas assez dit, soutenaient-ils. Ils n’accepteront à aucun prix une atteinte à ce traité et ne veulent même pas entendre parler de modifications mineures. Le président Rouhani rejettera à son tour l’accord et se lancera dans une course effrénée à l’enrichissement de l’uranium et au développement de l’arme atomique.  Or, Donald Trump, ce parvenu en politique, sourd aux objurgations d’Emmanuel Macron, de Thérèsa May et d’Angéla Merkel a accompli l’irréparable et a paraphé en direct à la télévision l’acte de décès de ce traité.

Seulement le ciel n’est pas tombé sur sa tête. L’Iran se fait soudain plus conciliant. Finis les propos belliqueux, les menaces. Monsieur Mohammed Javad Zarif, ministre des Affaires étrangères de la république des Ayatollahs et artisan du traité a pris son bâton de pèlerin et se rend d’une capitale à l’autre pour sauver ce qui peut être sauvé. Ce qui est urgent pour lui, c’est de limiter l’impact des sanctions sur l’économie déjà chancelante de ce gigantesque pays qui compte plus de 80 millions d’habitants. La monnaie locale s’est effondrée et le dollar s’échange contre des dizaines de milliers de rials.

Avouez que pour les Européens il y a de quoi être vexés. D’autant que si ce diable de Trump réussit à convaincre le dirigeant de la Corée du  Nord d’abandonner le nucléaire, il risque de se trouver des gens pour suggérer de lui faire attribuer le prix Nobel de la Paix !

Par ©Michèle Mazel

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Réal Bergeron

Il était temps qu’un Donald John Trump, fin stratège, vienne mettre de l’ordre mondialement.

Les Persans, à contre-coeur, rouvriront la fallacieuse entente d’Obama, sinon Donald les étouffera économiquement surtout avec le volte-face de la Corée du Nord.

[…] Dure journée pour les tenants du BDS et les enragés de l’antisionisme. Cela a commencé par l’éclatante victoire de la candidate d’Israël l’Eurovision Netta Barzilai malgré une campagne coûteuse et savamment orchestrée contre « la représentante de l’Occupation et de l’Apartheid. »Lire la suite sur jforum.fr […]

ander

Cette suggestion a deja ete faite par un haut dirigeant de Coree du Sud. Mais il ne s’agit nullement d’un prix Nobel, contrairement a ce que pourrait laisser croire son nom: seulement d’un prix scandinave, mal nomme.
La Suede et la Norvege prefereraient certainement, quels que soient les evenements, donner ce prix a M.Macron ou Mme Merkel.

Batatabelkamoun

Un vrai prix Nobel ,pas en carton comme celui d’obama !!!

Maccabi

Tout est dit ….

Bensimhoun Rose

ah ah1 ils doivent bien regretter de ne pas avoir profité de la réceptionm donnée par israel.ca leur apprendra de cracher sur la soupe et j’espére que sous peu ils se mordront encore plus les doigts car nous nous avons en monsieur Trump un jocker parfait.Qu’est-ce que les dits palestiniens doivent se désoler que ce jocker soit à nous et pas à eux,.Ils sont en train de mourir de douleur.Nous on a eu notre part avec Obama et maintenant à eux.Vous avez dit disproportionné?ben là ca l’est pas,donc vous devez être content Abbas le menteur n’est-ce pas?