Une semaine critique pour empêcher l’escalade

Suite aux émeutes sur le Mont du Temple et aux tirs de roquettes, Tsahal considère que la dernière semaine du Ramadan sera cruciale quant au risque de détérioration de la sécurité. Selon leur évaluation, le Hamas n’est pas intéressé par l’escalade, tandis que le Jihad islamique essaie de le défier. Les hauts responsables de la sécurité ont procédé à une évaluation de l’état au cours du week-end à la suite de trois incidents de tirs de roquettes de la semaine passée dans la bande de Gaza, dont le pire, mercredi, s’est terminé par une roquette à Sderot, sans que Kippate Barzel n’ait pu l’intercepter. Tsahal estime que le Jihad islamique est à l’origine des deux premiers tirs de roquettes.  L’organisation qui contrôle Gaza travaille par le biais de points de contrôle et d’arrestations actives, pour tenter de faire respecter la paix dans la bande de Gaza – mais en même temps, elle attise le feu à Jérusalem et encourage les attaques terroristes en Judée et Samarie. Les risques d’embrasement pourraient provenir de tirs de snipers sur des cibles israéliennes à la frontière, et donc la haute vigilance dans la zone de Gaza sera maintenue, avec des forces blindées et de l’infanterie supplémentaires, plusieurs bataillons ayant été appelés en appui des forces déjà présentes.

Une cible stratégique a été touchée

A Gaza, l’installation souterraine, qui avait été attaquée par l’armée de l’air israélienne au milieu de la semaine dernière, a fait perdre au Hamas un atout important de son dispositif. Les produits chimiques détruits étaient destinés à améliorer considérablement les missiles ayant une portée supérieure à 15 km, les stabiliser pendant le vol et donc accroître leur précision. L’étude de performance menée par Tsahal après l’attaque a montré que la cible avait bien été détruite, et donc que le réseau de roquettes de l’organisation, déjà amoindri par l’opération Shomer AHomote, a subi un nouveau coup dur.

Des sanctions civiles comme alternative aux attaques aériennes

L’échelon militaire et politique a recommandé de fermer le point de passage d’Erez aux travailleurs palestiniens demain (dimanche) comme alternative aux attaques contre des cibles terroristes dans la bande de Gaza.  Cette recommandation a finalement été acceptée, bien que l’échelon militaire considère cette mesure comme complémentaire, mais non pas suffisante à elle seule. L’armée israélienne et l’échelon politique expliquent que la décision de préférer une sanction civile et non militaire au double tir d’hier soir dans des zones ouvertes de l’enveloppe, dans la zone des kibboutz Sufa et Kfar Aza, découlait de la forte signification publique de changement: des milliers de travailleurs de Gaza ne pourront plus passer en Israël. Les travailleurs qui viennent travailler en Israël gagnent un salaire journalier de 300 à 600 NIS, dans la construction ou l’agriculture, contre une moyenne de 60 NIS par jour, s’ils trouvent du travail dans la bande de Gaza frappée par le chômage.

JForum – Groupe Israël Eternel

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires