Des soldats de Tsahal opèrent dans le sud du Liban, le 29 octobre 2024. (Crédit : Unité du porte-parole de Tsahal)Agrandir l'image Des soldats de Tsahal opèrent dans le sud du Liban, le 29 octobre 2024. (Crédit : Unité du porte-parole de Tsahal)

Israël déclare avoir atteint ses objectifs militaires au Liban et appelle à une solution diplomatique

Les autorités militaires israéliennes ont affirmé que leurs objectifs militaires au Liban ont été accomplis, ouvrant ainsi la voie à une potentielle résolution diplomatique. D’après les dernières informations rapportées par le site Walla mardi, l’armée israélienne a considérablement réduit les infrastructures et les stocks d’armements terroristes près de la frontière libanaise, affaiblissant les capacités opérationnelles du Hezbollah dans cette zone sensible.

Le Commandement du Nord de Tsahal a confirmé que la majeure partie des infrastructures du Hezbollah proches de la frontière a été anéantie. Plusieurs de ces équipements et munitions ont soit été récupérés par Israël, soit détruits directement sur le terrain. Néanmoins, des zones subsistent où le travail de neutralisation n’a pas été finalisé, notamment dans certains villages libanais. Les services de renseignement de l’armée israélienne et le Shin Bet poursuivent leurs efforts pour sécuriser ces lieux stratégiques, tandis que les responsables politiques envisagent des solutions diplomatiques pour stabiliser la région.

Face à ces succès militaires, l’armée israélienne considère qu’il est désormais possible pour les dirigeants politiques d’envisager un règlement diplomatique avec le Liban pour mettre fin aux hostilités au nord du pays. Cependant, si cet objectif diplomatique n’était pas atteint, l’armée pourrait adopter deux approches pour maintenir la sécurité :

1. Intensifier les opérations militaires via des frappes aériennes et des manœuvres terrestres afin de dissuader toute reprise des hostilités.
2. Renforcer son contrôle sur les zones déjà sécurisées dans le sud du Liban, ce qui pourrait impliquer une présence militaire étendue et une surveillance renforcée dans certains villages à risque.

Quelle que soit l’issue de cette tentative de négociation, l’armée israélienne souligne l’importance d’un cadre de maintien de la paix. Selon ses responsables, ce modèle de sécurité doit assurer un calme durable dans la région, mais la question centrale reste à trancher : cette surveillance militaire se fera-t-elle depuis le territoire israélien ou nécessitera-t-elle une présence sur le sol libanais ?

L’enjeu de ces décisions revêt une importance cruciale pour Tsahal et les responsables politiques, alors que les tensions avec le Hezbollah demeurent vives et que la recherche d’une stabilité régionale s’avère complexe.

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