A quel point la politique étrangère d’Hillary a triomphé en Iran 


 L’Ayatollah ultra-radical Ahmad Janati 

 

Hillary Clinton, la candidate favorite des Démocrates pour la Présidentielle, a déclaré jeudi 2 juin, lors d’un discours de premier plan sur la politique étrangère : « Nous sommes désormais plus en sécurité que nous ne l’étions plus tôt, avant cet accord (l »accord » international sur le nucléaire iranien) ».

Peu de temps avant son discours, le Département d’Etat a publié son rapport annuel sur le terrorisme mondial et a déterminé, comme pour les années précédentes, que c’est pourtant bien l’Iran qui demeure : « L’Etat dominant, en tant que parrain du terrorisme, en tenant compte de son soutien à des groupes désignés comme terroristes et à des milices supplétives au Liban, en Syrie et en Irak ».

Trois jours plus tôt, le 31 mai, les experts scientifiques de l’Institut des Sciences et de la Sécurité Internationale, ont publié une analyse exhaustive sur le deuxième rapport de l’AIEA à Vienne, dont le travail consiste à observer et surveiller le programme nucléaire iranien et à établir si Téhéran se conforme vraiment à ses engagements.

Leur rapport s’intitule : le Second rapport du JCPOA, produit par l’AIEA : les informations cruciales sont toujours manquantes.

Les experts américains ont découvert des omissions flagrantes dans le rapport de l’observatoire international, suggérant fortement une étroite collaboration entre l’Administration Obama et l’AIEA afin de dissimuler les violations iraniennes.

Les experts scientifiques livrent quelques exemples de ces oublis volontaires :

Des données sont manquantes sur le nombre de centrifugeuses, dont les modèles les plus avancés, opérant sur les installations d’enrichissement de Natanz, ainsi que sur le site souterrain de Fordo. Il n’y a aucune information sur ce qui est arrivé aux 20% d’uranium enrichi qui demeurent en Iran.

Un autre exemple concerne le manque d’information sur l’eau lourde iranienne qui est provisoirement stockée à Oman. A qui appartient-elle et qui la supervise?

Il y a juste quelques exemples des « blancs » dans la surveillance promise du programme nucléaire iranien, sans même mentionner le programme interdit de missiles balistiques qui est censé désigner les missiles susceptibles d’atteindre les Etats-Unis.

L’Administration Obama a fondé sa politique de détente avec Téhéran, coiffée par l’accord nucléaire, sur le fait de produire des percées significatives dans les relations américano-iraniennes. Elle était destinée à renforcer les éléments politiques modérés, réformistes et libéraux en Iran.  Mais les sources de Debkafile et les experts de l’Iran révèlent que c’est bien l’exact contraire qui s’est produit, comme cela devient évident lors de deux élections importantes qui se sont tenues en Iran au cours de ces deux dernières semaines.

Aux élections de l’Assemblée des Experts, l’organisme qui choisi le Guide Syurpême de l’Iran, l’Ayatollah Ahmad Janati, âgé de 91 ans, a été élu. Il est l’un des plus extrémistes de la ligne radicale en Iran.

Quelques jours plus tard,Ali Larijani a été réélu en tant que porte-parole du Majliss, le Parlement iranien. Larijani est un proche de l’Ayatollah Ali Khamenei. Il l’a emporté par un raz-de-marée en sa faveur contre le candidat réformiste mis en avant par le Président Hassan Rouhani.

Il y a cinq mois, lorsque les résultats des premières élections iraniennes au Majliss et à l’Assemblée des Experts ont été connus, on entendait des cris de joie et de jubilation au sein de l’Administration Obama. Le Secrétaire d’Etat américain John Kerry et le Ministre des Affaires étrangères iranien, Muhammad Jawad Zarif proclamaient à qui voulaient les entendre qu’il s’agissait d’une superbe victoire annoncée pour les réformateurs modérés.

Mais où sont donc passés ces « modérés » dans l’intervalle et comment se fait-il qu’ils soient tous devenus les plus fervents partisans des extrémistes? Le vendredi 3 juin, moins de 24 h après le magnifique discours de politique étrangère d’Hillary Clinton, le Guide Suprême d’Iran, l’Ayatollah Ali Khamenei a célébré sa victoire sur la politique américaine en déclarant : L’Iran a beaucoup de petits et de grands ennemis, mais au premier rang d’entre eux, on trouve l’Amérique et la Grande-Bretagne. « Toute coopération avec les Etats-Unis », a t-il insisté est un acte contre l’Indépendance de l’Iran ».

DEBKAfile  Analyse  Exclusive 4 juin 2016, 11:18 AM (IDT)

 

Adaptation : Marc Brzustowski.

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oscar

Hillary, non, jamais, elle va islamiser-les US!!!!.