Hamas et Fatah au Caire pour essayer de se rapprocher

Le Caire accueille de nouveaux pourparlers entre les mouvements Hamas et Fatah, après une nouvelle série de pourparlers il y a environ 3 semaines. Lors de leurs réunions, les deux mouvements sont censés discuter de la question de la « gestion de la bande de Gaza », à la veille d’une visite du président palestinien Mahmoud Abbas en Égypte.

Les pourparlers palestiniens, organisés au Caire, interviennent au lendemain du rejet par le Hamas du « mini-accord » dans les négociations de trêve, tandis que les experts et ceux qui connaissent le déroulement des pourparlers entre les deux mouvements parlent de « progrès » avec l’approbation prochaine de la création d’un « comité professionnel » pour gérer la bande de Gaza à l’avenir, en particulier avec ce qui est soulevé à propos de l’acceptation par le Hamas de ce comité et de son exigence qu’il soit émis par décret présidentiel. Les experts ont déclaré que la visite du président palestinien pourrait signifier un accord prochain ou des arrangements sérieux entre les deux mouvements, en préparation pour la phase « du lendemain » de la guerre qui dure depuis plus d’un an.

La proposition sur la table, depuis le début des négociations entre les deux mouvements le mois dernier, est liée à la formation d’un « corps administratif » pour la bande de Gaza, appelé « Comité communautaire de soutien au peuple de la bande de Gaza ». qui se chargera de gérer les affaires civiles, de fournir l’aide humanitaire aux Palestiniens et de la distribuer dans la bande de Gaza, et de relancer le passage de la frontière de Rafah avec l’Égypte, ainsi que le début de la reconstruction de ce qui a été détruit par la guerre israélienne, selon le communiqué. ce que révélaient les sources de l’époque.

Une source de sécurité égyptienne a rapporté samedi à la chaîne satellitaire Cairo News : « Les réunions des mouvements Fatah et Hamas ont commencé au Caire, concernant la création du (Comité de soutien communautaire) chargé de gérer les affaires de la bande de Gaza. s’efforcer de parvenir à l’unité palestinienne et ne pas séparer la Cisjordanie de la bande de Gaza. Selon la source, « les deux mouvements ont une vision positive des démarches égyptiennes concernant la formation du (Comité de soutien communautaire) malgré les défis auxquels est confrontée la question palestinienne ».

Il a ajouté : « Les réunions sont une affaire purement palestinienne, et les efforts égyptiens visent à unir les rangs et à soulager les souffrances du peuple palestinien », soulignant que « (le Comité de soutien à la communauté) est affilié à l’Autorité palestinienne et comprend des personnalités indépendantes. , et est émis par un décret présidentiel du président Mahmoud Abbas. Le comité est responsable de l’administration de la bande de Gaza.

La rencontre entre les deux mouvements s’inscrit dans le prolongement des rencontres d’octobre dernier, selon les informations du leader du mouvement Fatah, professeur de sciences politiques, Dr Ayman Al-Raqab, expliquant que « le dossier de base qui a été présenté était (en formant un corps de technocrates) ou (un comité professionnel) pour gérer le dossier. » Et à cette époque, le Hamas stipulait la mise en œuvre des décisions de l’accord de Pékin sur la formation d’un gouvernement technocratique responsable de la Cisjordanie et de Gaza. Dépouiller pour ne pas les séparer, et l’annonce d’un cadre temporaire pour l’OLP qui inclut toutes les factions.

En juillet dernier, 14 factions palestiniennes, dont les mouvements Fatah et Hamas, sont parvenues à une déclaration historique de réconciliation nationale à Pékin pour mettre fin à la division et renforcer l’unité palestinienne.

Le cycle de pourparlers entre les deux mouvements au Caire le mois dernier n’a donné aucun résultat, leur laissant la possibilité de revenir à leur leadership, selon Al-Raqab, soulignant que « le nouveau cycle représente un retour à ce qui avait été proposé précédemment former un comité professionnel pour gérer le dossier de Gaza, et ce qui est nouveau c’est que le Hamas veut. Un décret palestinien officiel est publié déclarant que cet organisme est directement affilié au gouvernement palestinien actuel, soulignant qu’« il s’agit d’un développement important au sein du Hamas ». ‘ position. »

Est également sur la table la formation d’une délégation conjointe des factions, comme ce fut le cas lors de la guerre israélienne contre Gaza en 2014, pour gérer le dossier politique et les négociations avec l’occupation israélienne, selon Al-Raqab, qui a souligné que « c’est une bonne chose et doit être convenue, surtout avant les résultats des élections américaines imminentes, pour renforcer la position palestinienne et préparer tout scénario futur lié à l’accord.

Al-Raqab estime qu’il y a des signes positifs qui coïncident avec ce cycle, notamment avec les nouvelles idées du « Hamas » et la visite du président palestinien, ce qui pourrait signifier l’approche d’un accord ou d’arrangements sérieux dans ce sens entre les deux mouvements, en s’appuyant sur l’importance de transcender toutes les différences et de convenir d’un cadre temporaire pour « L’Organisation de libération de la Palestine, qui comprend le Hamas et le Jihad islamique, est chargée de gérer les négociations.

La rencontre entre le « Hamas » et le « Fatah » intervient à la veille de l’arrivée du président palestinien au Caire, dimanche, pour une visite officielle de deux jours, au cours de laquelle il rencontrera son homologue égyptien, Abdel Fattah al- Sissi : « Les principales priorités de la réunion sont de discuter des moyens de faire en sorte que les efforts de l’Égypte et d’autres partenaires soient couronnés de succès pour mettre fin à la guerre de génocide qui a lieu. Le peuple palestinien y est exposé, le protège, apporte des secours et reconstruit ». a été détruite par la guerre en cours contre le peuple palestinien, et en mobilisant tous les efforts pour mettre fin à l’occupation israélienne », selon un communiqué de presse de l’ambassade palestinienne au Caire.

Les développements palestiniens les plus importants liés aux efforts de négociations concernant la trêve à Gaza sont toujours au point mort, en particulier après ce qu’un leader du Hamas a déclaré vendredi concernant son refus d’accepter la conclusion du « mini-accord », et il a attribué cela à le fait qu’il « n’inclut pas une cessation permanente de l’agression ni un retrait de l’occupation de la bande de Gaza, qu’il n’y a pas de retour pour les personnes déplacées et qu’il ne répond pas aux besoins de notre peuple en matière de sécurité, de stabilité, de secours et de reconstruction », il n’ouvre pas non plus normalement les points de passage, notamment celui de Rafah », soulignant que le mouvement « est ouvert à toute idée ou négociation afin d’atteindre ces objectifs ».

La source égyptienne a attribué, samedi, « l’adhésion du Hamas au fait de ne pas diviser les négociations par crainte de la remise des prisonniers, et ensuite la partie israélienne a riposté », soulignant qu' »il existe d’intenses contacts égyptiens pour inciter les Palestiniens et les Israéliens à parties à parvenir à un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza. La source a également confirmé : « Il existe un soutien international aux efforts égyptiens avec les parties palestinienne et israélienne. » « Dans le but de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza et de rétablir le calme, malgré la réticence des deux parties à répondre à ces efforts. »

Selon l’ancien ambassadeur palestinien, Barakat Al-Farra, « la rencontre des deux mouvements au Caire et la visite du président Abbas représentent une affirmation du rôle vital de l’Égypte dans le soutien à la cause palestinienne », soulignant l’importance de cette présence dirigeante. aux positions qui renforcent la position palestinienne unifiée, exprimant son optimisme quant à la possibilité de parvenir à une réconciliation palestinienne et de parvenir à une décision palestinienne unique à la lumière des développements actuels dans la région.