La reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan par le président Trump, confirmée lors de la visite du Premier ministre Nétanyahou à Washington, est sans doute un acte courageux face au déluge des condamnations et des critiques de la part de la communauté internationale et des experts du Moyen-Orient.

Rien n’a changé dans les réactions depuis le transfert de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem où l’annulation de l’accord sur le projet nucléaire iranien. Pourtant, ce président américain, contrairement à ses prédécesseurs, tient fortement ses promesses électorales.

Il aurait été bien curieux de connaître les réactions si Obama avait pris les mêmes décisions. Ou si Shimon Pérès était au pouvoir en Israël ?

Il est bien triste de constater l’asymétrie, les préférences de la presse israélienne et internationale. Elle n’a jamais accordé un seul crédit au président Trump, ni d’ailleurs à Nétanyahou.

Elle préfère s’accrocher à la campagne électorale en Israël en évoquant « un cadeau de Trump à Bibi, une sorte de bouée de secours… » omment minimiser ainsi l’importance stratégique de la décision présidentielle américaine sur la sécurité et la défense de l’Etat juif pour les générations à venir ?

Pourquoi ne pas analyser le fond du problème, les véritables conséquences de la dernière décision sur l’avenir de la Syrie après la chute de Daesh et la fin de la guerre civile, et surtout les réelles intentions de l’Iran et du Hezbollah dans notre région ? Comment donc assurer la stabilité de toute la région ?

Le Secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, appelait à Beyrouth le Liban à se démarquer des « sombres ambitions » de l’Iran et du Hezbollah.

Le Liban et le peuple libanais sont confrontés à un choix : avancer courageusement en tant que nation indépendante et fière ou laisser les sombres ambitions de l’Iran et du Hezbollah dicter leur avenir.

Rappelons que le Hezbollah est financé et armé par Téhéran. Il est à la tête de trois ministères dans le nouveau gouvernement libanais et il est considéré par Washington comme une organisation terroriste.

Benjamin Nétanyahu en visite sur le Golan avec le Secrétaire d’Etat américain Pompeo et l’Ambassadeur Friedman(A. Ben Gershom, GPO)

Ce n’est sans doute pas la position de la France de Macron qui s’est empressée de condamner la décision de Trump en affirmant que le Golan était un territoire occupé par Israël depuis 1967.

« La reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le Golan, territoire occupé, serait contraire au droit international, en particulier l’obligation pour les Etats de ne pas reconnaître une situation illégale », conclut un communiqué laconique et bien prévu du Quai d’Orsay.

Ce ministère des Affaires étrangères a osé auparavant réprimander le chargé d’affaires de l’ambassade d’Israël à Paris pour protester contre « l’intrusion des forces de sécurité israéliennes à l’antenne de l’Institut français à Jérusalem-Est ».

Selon le Quai d’Orsay « de tels agissements représentent une atteinte grave et inadmissible au fonctionnement de notre réseau culturel à Jérusalem. La France entend maintenir et développer les relations denses et anciennes qu’elle entretient avec la société civile palestinienne. »

Rappelons aux diplomates français que Jérusalem est la capitale de l’Etat juif et que seules les autorités israéliennes assurent la sécurité à Jérusalem. Préoccupez-vous plutôt de la sécurité à Paris !

L’intervention de l’Iran en Syrie, sur le plateau du Golan, ou la présence d’une milice terroriste chiite au Liban ne sont-elles pas condamnables, voire illégales ? Devant la flagrante hypocrisie internationale, nous disons aussi à la Russie : « retirez-vous d’abord de Syrie et de Crimée avant de nous condamner ».

Quant à la Turquie d’Erdogan, elle est la dernière à nous donner des leçons de morale, de justice ou de diplomatie, puisqu’elle occupe une partie de Chypre depuis 1975…

Certes la reconnaissance américaine sur la souveraineté israélienne affrontera comme prévu une longue bataille juridique et diplomatique dans les instances internationales, notamment sur l’avenir du statut des résidents druzes.

Toutefois, cette reconnaissance historique demeurera, à jamais et contre vents et marées, un fait accompli apposé par le tampon présidentiel.

Désormais, un retrait israélien du plateau du Golan n’est plus envisageable. Ce territoire ne sera plus négociable avec le régime sanguinaire d’Assad.

Freddy Eytan

LE CAPE de Jérusalem

 

 

   

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Élie de Paris

C ‘est fait.
Nous aurions dû, à l’ époque, saisir le Golan en entier.
Mais la gauche, alors…

Élie de Paris

Demain, lundi 25 mars 2019,le Président des États Unis d’Amérique va faire reconnaître par son pays la souveraineté d’Ysraël sur la partie du plateau du Golan conquise lors de la Guerre des 6 jours. Golan offert en 1946 aux Arabes par…la France, alors puissance mandataire. (France fer de lance de toutes les décisions contraignantes envers Ysraël à l’Onu…)
La Roumanie vient d’annoncer, ce jour, le transfert de son ambassade de Tel-Aviv à Yeroushalaïm.
Le Honduras, une heure plus tard, poursuit la même priorité.
Nous attendons que 127 pays(!) aient installé leur ambassade dans la Ville Éternelle, celle où les yeux du Seigneur sont constamment fixés.
Nous attendons également un Tsunami pour la liste d’union sous la mandature du Rosh hamemshalah, le premier ministre Benyamin Netanyahou.
Ce qui se passera, depuis 48h jusqu’à la réussite de ces élections sera un évènement majeure, qui sera consigné dans les Chroniques de l’histoire du peuple juif, de la même envergure que le renversement providentiel qui se produisit lors de Pourim…
Le mois de Nissan, mois des Nissim, commencera le Shabbath 6 avril.
On y verra la reconnaissance d’Ysraël par la majeure partie des Pays…arabo-musulmans !

Adam

Seuls quelques diplomates européens stupides, à la Commission Européenne et au Quai d’Orsay, peuvent s’imaginer qu’Israël puisse donner aux troupes syriennes et donc aussi iraniennes et au Hezbollah un retour aux bord du Lac de Tibériade pour canarder à loisir les israeliens. NEVER AGAIN.

Le Golan restera Israelien à jamais. Ni Macron, Ni Moghérini, ni Assad et encore moins Nasrallah ne verront le contraire.

Alors, Mr MACRON, prenez le train de l’histoire et suivez les pas de Donald TRUMP, le seul qui a compris les paramètres qui amèneront la paix au Moyen-Orient, surtout lorsque D. TRUMP dévoilera le « deal du siècle », le seul qui apportera du bien-être aux palestiniens.