Feux dévastateurs en Israël

Feux de forêt en Israël : Jérusalem confrontée à une crise majeure

Mercredi, un vaste incendie de forêt a plongé la région de Jérusalem dans une situation d’urgence sans précédent. Ce sinistre, attisé par des vents violents et une sécheresse persistante, a engendré des scènes de chaos sur les routes et provoqué des évacuations massives, notamment sur l’autoroute 1, axe stratégique entre Tel-Aviv et Jérusalem. Devant l’ampleur de la catastrophe, Israël a officiellement demandé une assistance internationale.

Un feu attisé par des conditions météorologiques extrêmes
Les flammes ont démarré dans les collines environnantes de Jérusalem, non loin du site d’un précédent incendie qui, une semaine plus tôt, avait déjà ravagé près de 10 000 dunams de forêt naturelle, soit environ 2 470 acres. Très vite, le vent a alimenté le brasier, le faisant progresser à grande vitesse vers des zones habitées. Les pompiers israéliens ont été déployés en nombre : 119 équipes au sol épaulées par dix avions bombardiers d’eau et un hélicoptère. L’armée de l’air et l’unité 669 de secours en situations extrêmes ont également été mobilisées.

Par mesure de sécurité, l’autoroute 1 a été coupée dans les deux sens entre Anava et Shoresh. Plusieurs automobilistes, pris au piège entre les flammes et l’épaisse fumée, ont été contraints d’abandonner leurs véhicules. Neuf personnes ont été extraites de justesse, tandis que trois voitures et un camion ont brûlé, heureusement sans occupant à bord.

Une réaction d’urgence à tous les niveaux
Face à la gravité de la situation, le commissaire des pompiers, Eyal Caspi, a déclenché les protocoles d’urgence les plus élevés pour les services d’incendie, instaurant un état d’alerte maximale à l’échelle nationale. Le feu a été déclaré actif dans six secteurs distincts : l’autoroute 3 (également fermée), Canada Park, Neve Shalom, Mesilat Zion, Mitzpe Harel et Ramat Beit Shemesh.

Des évacuations ont été ordonnées dans plusieurs localités, notamment à Neve Shalom et Latrun. D’autres zones, telles que Naharshon, Beko’a, Tarum et Taoz, étaient en attente d’évacuation, les autorités se tenant prêtes à réagir à la moindre évolution défavorable. À Latrun, la cérémonie du Jour du Souvenir a dû être interrompue d’urgence.

La ministre de la Protection de l’environnement, Idit Silman, s’est rendue au centre de commandement près de Beit Shemesh pour coordonner les opérations. Son ministère a parallèlement activé un centre de crise à Jérusalem afin d’assurer la supervision nationale des interventions.

Appel à l’aide à la communauté internationale
Conscient que les moyens nationaux pourraient ne pas suffire, le ministre des Affaires étrangères, Gideon Sa’ar, a lancé un appel à la solidarité internationale. Israël a sollicité une aide urgente de la part de plusieurs pays européens et méditerranéens, parmi lesquels la Grèce, Chypre, l’Italie, la Croatie et la Bulgarie. Chypre serait le premier pays à répondre, son assistance étant attendue à la nuit tombée.

Cette démarche témoigne de la gravité de la situation, alors que les incendies gagnent en intensité et menacent désormais des zones fortement peuplées, dont les abords de Beit Shemesh et la Forêt des Martyrs. Cette dernière, plantée en mémoire des victimes de la Shoah, est un site symbolique de plus de six millions d’arbres.

Témoignages poignants de civils pris au piège
Les récits de témoins reflètent l’ampleur du désarroi vécu sur le terrain. Plusieurs automobilistes coincés sur l’autoroute 1 ont décrit la panique ambiante. « Nous avons fui les voitures, nous avons entendu des explosions », raconte un évacué. « Nous essayions simplement de nous sauver », poursuit-il, évoquant l’intervention de soldats et de policiers les dirigeant en urgence vers Tel-Aviv.

La solidarité spontanée s’est aussi exprimée de manière inattendue : des civils à moto ont transporté des blessés vers des hôpitaux, certains souffrant d’inhalation de fumée. Des secouristes ont sollicité l’aide de particuliers équipés de bouteilles d’eau pour venir en aide aux personnes bloquées.

Les services d’urgence ont également indiqué que de nombreux évacués présentaient des signes d’épuisement dus à la chaleur et à l’air irrespirable, rendant les opérations de sauvetage d’autant plus critiques.

Une menace persistante
Bien que les équipes s’efforcent d’endiguer la progression des flammes, la menace reste élevée. Les pompiers du KKL-JNF (Fonds national juif), spécialisés dans les interventions en milieux forestiers, sont également mobilisés pour protéger les forêts environnantes et prévenir une extension vers les colonies voisines.

La situation reste hautement instable et dépend largement des conditions météorologiques à venir. Tant que les vents forts persistent, le feu pourrait continuer à se propager malgré les moyens déployés.

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2 Commentaires
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Eric

Impossible de s’entendre avec ces gens la seule solution le départ volontaire ou forcé d’Israël des arabes.
Le contraire amènera que mort et désolation a israel car dès que les arabes pourront ils le feront !

Asher Cohen

Les arabes choisissent toujours le meilleur timing pour frapper les Juifs par surprise : le jour de kippour en octobre 73, celui du shabbat-Sim’hat Thora le 7/10/023, et maintenant lors des cérémonies de Yom ha-zikaron-yom ha-atsmaouth. C’est bien joué et bien plus efficace et moins coûteux qu’un missile houthis ou du hezbollah.

Manifestement les Juifs ont des difficultés à comprendre que même chez-eux en Judée-Samarie, ils sont entourés d’ennemis. Il va encore falloir tirer la chasse d’eau dans le système de sécurité de la Judée-Samarie. On ne peut pas être efficace à 100%, mais l’ampleur de l’incendie révèle des défaillances graves dans le système de sécurité. Je doute que dans les jours à venir, les Juifs de Judée-Samarie vont rester les bras croisés, à se lamenter. Il y a un grand risque de bain de sang d’arabes. Aussi, Netanyahou ferait bien mieux de s’activer à délocaliser les 3,5 M d’arabes de Judée-Samarie, plutôt que de risquer un génocide.