Deuxième vague d’explosions au Liban
Une nouvelle série d’explosions a secoué le Liban mercredi, plongeant le pays dans un climat d’incertitude et de tension accrue. Le bilan est lourd : huit morts au Liban, 19 membres du Corps des Gardiens de la Révolution iranienne (CGRI) tués en Syrie, et plus de 200 blessés graves, selon les déclarations du ministre libanais de la Santé. Les explosions ont touché plusieurs régions du pays, et des centaines de personnes sont encore soignées pour des blessures graves.
Les premières déflagrations ont été rapportées à la mi-journée, touchant Beyrouth, la vallée de la Bekaa et d’autres parties du Liban. Les informations initiales sont restées floues, mais les médias libanais ont vite relayé la nouvelle, confirmant la mort de trois personnes, tandis que des sources officielles faisaient état d’une centaine de blessés. Parmi eux, les blessures les plus courantes concernaient principalement le ventre et les mains, signe de la violence des explosions.
Ces explosions surviennent au lendemain d’une journée marquée par un autre incident tragique où environ 3 000 personnes, en majorité des membres du Hezbollah, ont été blessées par des dispositifs explosifs. Ce nouvel épisode vient aggraver une situation déjà tendue dans le pays, qui a vu plusieurs funérailles de membres du Hezbollah interrompues par ces explosions.
Les funérailles de quatre membres du Hezbollah, diffusées en direct sur les réseaux sociaux, ont été brusquement interrompues après les explosions. D’après des sources non officielles, les déflagrations seraient liées à des appareils électroniques tels que des iPhones, des caméras vidéo et des radios, qui auraient explosé de manière inexplicable. Face à cette situation, des consignes strictes ont été données aux membres du Hezbollah, leur recommandant de se distancer de tout appareil électronique, notamment ceux équipés de batteries au lithium ou connectés à Internet.
Alors que les autorités libanaises peinent à fournir des explications claires sur l’origine de ces explosions, plusieurs rapports non confirmés suggèrent que des batteries au lithium destinées au stockage d’énergie solaire auraient été à l’origine de certains incendies, provoquant des destructions dans plusieurs habitations.
Le Hezbollah, par la voix de l’un de ses hauts responsables, Hashem Safieddine, a déclaré que le groupe entrait dans une « nouvelle phase » et qu’une « punition » était inévitable, laissant présager une escalade des tensions dans la région. Selon une source de sécurité citée par Reuters, les explosions auraient été causées par des radios portatives acquises par le Hezbollah il y a cinq mois, en même temps que d’autres dispositifs de communication.
Des drones et des avions auraient été aperçus dans le ciel libanais, survolant les zones touchées lors des explosions. Bien que les autorités locales n’aient pas encore confirmé l’origine de ces survols, de nombreux médias locaux et internationaux ont spéculé sur une possible implication d’Israël dans ces incidents.
Le Hezbollah a publiquement accusé Israël d’être à l’origine de ces sabotages, bien que l’État hébreu n’ait pas encore réagi officiellement à ces accusations. Des sources étrangères, dont plusieurs médias israéliens, suggèrent que le Mossad et les services de renseignement de l’armée israélienne pourraient être impliqués dans cette série d’événements.
Les tensions entre Israël et le Hezbollah, qui sont déjà particulièrement élevées, risquent de s’intensifier à la suite de ces explosions. Si Israël ne confirme pas encore son implication, plusieurs experts estiment que cette situation pourrait déboucher sur une réponse militaire plus large, notamment dans le sud du Liban, où des frappes aériennes israéliennes ont été rapportées mercredi soir.
La population libanaise, déjà confrontée à une crise économique et politique profonde, se retrouve une fois de plus au cœur d’une crise sécuritaire majeure. Les événements des dernières 48 heures soulignent à quel point la situation dans le pays demeure volatile et imprévisible.
Cette deuxième vague d’explosions au Liban marque une nouvelle étape dans les tensions qui règnent dans la région. Alors que les causes exactes restent encore à élucider, le Hezbollah a déjà désigné Israël comme responsable. La communauté internationale suit de près ces développements, craignant que cette escalade ne mène à un conflit plus large dans une région déjà marquée par des décennies d’instabilité.
Jforum.fr
La seule manière des libanais de se sauver, c’est d’être la seconde mâchoire de l’étau qui va écraser le hbollah.
Oui il serait plus que temps pour les autres communautés du pays de se réveiller et faire un 2nd Sabra et Chatila qui y remettrait un minimum les pendules à l’heure…