15 organisations pro-juives et pro-israéliennes contre la maison de disques de Roger Waters

Un certain nombre d’organisations de premier plan, dont la Ligue anti-diffamation et le Congrès juif mondial, ont fait appel à la maison de disques BMG pour exiger qu’ils cessent de faire affaire avec Waters : « utiliser sa scène pour attiser les flammes de la haine ».

15 organisations pro-israéliennes et pro-juives ont envoyé une lettre conjointe à BMG, la maison de disques avec laquelle Waters est signé, exigeant qu’elles cessent de coopérer avec lui à la lumière de ses déclarations anti-israéliennes et des symboles nazis qu’il présente dans ses performances. Parmi les principales organisations qui ont rejoint la demande figurent la Ligue anti-diffamation, le Congrès juif mondial, Bnei Brit, le Centre Shimon Wiesenthal et bien d’autres. L’organisation a dirigé l’envoi de la lettre

Dans une lettre envoyée à la maison de disques allemande, il a été déclaré: « Nous pensons que les artistes ont une responsabilité importante et unique, compte tenu de la grande influence qu’ils ont sur notre monde aujourd’hui, de dénoncer le racisme. M. Waters a montré à maintes reprises encore une fois qu’il est déterminé à faire le contraire – et à utiliser sa voix, sa scène et son micro public pour attiser les flammes de la haine. »

En mai dernier, la police de Berlin a annoncé qu’elle ouvrirait une enquête contre Waters suite à son apparition dans la ville, où il est monté sur scène habillé comme un officier nazi et a fait semblant de tirer sur le public. Le contexte dans lequel Waters apparaît comme un nazi-like est l’album The Wall de Pink Floyd de 1979, dans lequel Waters joue le personnage d’une rock star qui devient folle, devient accro à la drogue et devient une figure totalitaire et fasciste. Cependant, à la lumière des déclarations anti-israéliennes et des graves accusations d’antisémitisme dirigées contre Waters, même de la part de ses plus proches connaissances, il est difficile de ne pas regarder cette performance avec choc.

En juin, le cinéaste israélien Gilad Emilio Shankar est arrivé à la représentation de Waters à Londres et a été arrêté et interrogé par des agents de sécurité sur place après avoir agité le drapeau israélien devant la scène. Lors d’une conversation avec mako, des responsables présents sur les lieux ont déclaré que lorsque Waters est monté sur scène dans l’uniforme problématique, ils étaient présents avec des drapeaux palestiniens et rien ne leur est arrivé.

JForum avec Roger Eaux   mako
Photo : de TikTok

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