L’Iran menace les États-Unis : il a placé des centaines de missiles balistiques sur des navires dans le Golfe
Après que les États-Unis aient indiqué envisager la présence de soldats armés sur leurs navires commerciaux dans le détroit d’Ormuz, l’Iran a riposté en armant ses navires avec des missiles.
Des sources iraniennes ont confirmé que leurs navires, sous l’égide des Gardiens de la révolution, sont maintenant équipés de drones et de missiles ayant une portée allant jusqu’à 1 000 km dans le golfe Persique. Ces mesures ont été prises en réponse aux intentions américaines d’augmenter leur présence militaire pour contrer toute tentative iranienne de saisir des navires commerciaux.
Récemment, l’Iran a intercepté plusieurs navires transitant par le détroit d’Ormuz, un passage stratégique pour près d’un cinquième des approvisionnements pétroliers mondiaux. Tandis que Téhéran justifie ces actes par des infractions aux lois maritimes, d’autres y voient une pression politique liée à la question nucléaire. Certains navires n’ont été relâchés qu’après des représailles similaires de la part d’autres pays.
Pour contrer cette menace, le Pentagone a déployé dernièrement des avions F-35 et F-16 ainsi qu’un navire de guerre au Moyen-Orient. De plus, selon IRNA, l’agence de presse officielle iranienne, l’armada iranienne s’est dernièrement renforcée de drones et de missiles de 300 à 1 000 km de portée. Le commandant Alireza Tangsiri a souligné la précision et la portée accrue de ces armements.
Il y a un mois, les USA ont empêché l’Iran de saisir deux pétroliers dans le golfe Persique. Malgré une tentative de l’Iran d’ouvrir le feu sur un pétrolier, l’intervention des navires américains a permis d’éviter leur capture. L’Iran justifie ses actions par un mandat judiciaire leur permettant de saisir des navires dans le détroit d’Ormuz, situé entre l’Iran et Oman.
JForum.fr
A force de vouloir montrer son autorité sur le détroit d’ORMUZ les iraniens peuvent commettre une grave erreur qui provoquerait une réplique américaine qui se solderait par une guerre.