2ème attaque sur le pétrole du Golfe : des drones larguent des explosifs sur deux stations de pompage de pétrole saoudiennes

« Deux stations de pompage situées sur un important pipeline pétrolier saoudien est-ouest ont été attaquées par des drones mardi 14 mai, a déclaré le ministre saoudien de l’Energie, Khalid Al Falih, deux jours après que deux pétroliers saoudiens ont été sabotés devant le port de Fujairah, dans les eaux du golfe d’Oman, dans le EAU. Cette attaque n’avait entraîné aucune réponse internationale après 48 heures. Le ministre a qualifié l’attaque par des drones transportant des explosifs, d’acte terroriste visant les approvisionnements mondiaux en pétrole. Les deux stations de pompage appartiennent à Saudi Aramco, obligeant la compagnie pétrolière d’État à suspendre ses activités pour évaluer ce que Falih a qualifié de «dommages limités». Ces stations sont situées dans les villes saoudiennes d’Afif et de Dawadmi et sont reliées à un pipeline acheminant le pétrole depuis les champs de pétrole de l’est vers le port de Yanbu sur la mer Rouge.

Auparavant, une chaîne de télévision appartenant à des insurgés Houthis, soutenus par l’Iran, a revendiqué des attaques de drones sur des installations saoudiennes, sans identifier les cibles ni la date des attaques.

Les Émirats arabes unis ont identifié les quatre navires sabotés dimanche comme étant un très grand pétrolier Amjad et un pétrolier Al Marzoqah, tous deux appartenant à la compagnie de navigation saoudienne Bahri. Les deux autres étaient le chaland-citerne à mazout sous pavillon des Émirats arabes unis, A. Michel, et le pétrolier immatriculé en Norvège, le MT Andrew Victory. Un responsable américain anonyme a déclaré mardi qu’une évaluation initiale donnait à penser que l’Iran était derrière cette attaque, mais rien ne permet de le prouver.

DEBKAfile ajoute : La seconde attaque sur les infrastructures pétrolières essentielles du Golfe a eu lieu dimanche en l’absence de réponse internationale au sabotage de quatre pétroliers devant le port de Fujairah dimanche. Les responsables américains ont même tenté de minimiser l’événement. Alors que la première attaque, qui était plus un avertissement que provoquant de graves dégâts, avait été menée par les forces spéciales de l’élite iranienne Al Qods, la seconde était revendiquée par les Houthis yéménites. En décembre dernier, ces insurgés yéménites ont utilisé un drone explosif fourni par l’Iran pour bombarder un défilé du gouvernement et tuer un grand nombre d’officiers et d’hommes de troupe pro-saoudiens. Ensuite, des experts militaires ont averti que ce nouveau dispositif iranien, après s’être révélé être une arme précise au Yémen, était prêt à être utilisé contre d’autres cibles de l’Iran, notamment les forces américaines dans la région et Israël.

Les deux cibles, le nouveau projet de pipeline Fujairah et le pipeline Saoudien Est-Ouest, ont été conçues pour contourner le détroit d’Hormuz, contrôlé par l’Iran. Les deux attaques de Téhéran cette semaine étaient à la fois une réaction aux sanctions américaines sur ses experts pétroliers et une démonstration de ses nombreuses ressources pour pouvoir provoqué des dommages à l’ensemble du secteur énergétique du Golfe et bouleversé toutes ses routes d’exportation vers les marchés internationaux.

Adaptation : Marc Brzustowski
Deux stations de pompage ont été visées par une attaque de drones mardi près de la capitale saoudienne Ryad, ce qui a forcé le géant pétrolier Aramco à cesser ses opérations sur un oléoduc majeur, a annoncé le ministre de l’Energie Khalid al-Falih

Plus tôt, la chaîne de télévision al-Massirah, contrôlée par les rebelles au Yémen voisin, avait fait état d’une « opération militaire majeure » contre des cibles saoudiennes avec « l’utilisation de sept drones » contre des « installations vitales » saoudiennes.

Dans une déclaration relayée par l’agence officielle saoudienne Spa, Khalid al-Falih a indiqué que deux stations de pompage avaient été visées le matin par des « drones armés », ce qui a provoqué un « incendie » et des « dégâts mineurs » à une station, avant que le sinistre ne soit maîtrisé.

La compagnie Aramco « a pris des mesures temporaires et a interrompu temporairement les opérations sur l’oléoduc » Est-Ouest qui relie la Province orientale, une région saoudienne riche en pétrole, à la mer Rouge, a-t-il dit en condamnant cette attaque « terroriste ».

L’Arabie saoudite intervient militairement depuis 2015 dans le conflit au Yémen pour aider le pouvoir face aux rebelles Houthis, soutenus politiquement par l’Iran.

Dimanche, des « actes de sabotage » mystérieux ont été commis sur quatre navires dans le Golfe, dont deux pétroliers saoudiens, selon les autorités des Emirats arabes unis, pays allié de Ryad.

Les Emirats et l’Arabie saoudite sont de proches alliés des Etats-Unis qui n’ont cessé de durcir le ton contre Téhéran, que ce soit sur le dossier nucléaire ou ses « actions déstabilisatrices » au Moyen-Orient.

Source Europe 1

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ixiane

C’est la guerre du pétrole !!! Ah si le Monde n’avait plus besoin de pétrole , comme il vivrait Heureux !!!