Aucun relâchement du terrorisme de Daesh contre les villes d’Amérique et d’Occident 
Obama n’apporte aucune stratégie claire pour détruire Daesh, sinon de prédire une route longue et difficile pour ses interventions trop restrictives et qui surviennent trop tardivement, à l’extérieur – alors que le terrorisme fait rage à l’intérieur. 

Le Président américain Barack Obama ne présente toujours aucune stratégie claire visant à détruire Daesh, sinon de prédire une route longue et difficile pour ses interventions de trop petite dimension et qui surviennent toujours trop tard, à l’extérieur. C’était tout-à-fait flagrant au cours de son dernier discours mardi 14 juin. En réalisant cela, le dirigeant de l’Etat Islamique Abu Bakr Al Baghdadi ne se sent toujours pas menacé de défaite militaire et, dès que ses forces sont repoussées sur un front, il en ouvre rapidement un nouveau ailleurs.

Et ainsi, quand, au début de cette année, les forces locales appuyées par les frappes aériennes des Etats-Unis et de la Russie ont commencé à faire reculer Daesh des territoires qu’il occupait depuis 2014 en Syrie et en Irak, Daesh a bougé une partie de ses forces en Libye et ouvert un troisième front.  

Orlando_Obama[1]

Ces 5.000 djihadistes islamistes se sont tranquillement rendus d’Irak au sud de la Jordanie et de là vers la Péninsule du Sinaï, puis d’Egypte en Libye. Comment peut-il arriver que ni les Américains, ni personne d’autre n’agisse pour déjouer ces mouvements militaires à grande échelle?

En Libye, les islamistes ont partiellement compensé le manque à gagner, dans leurs revenus, provoqués par les mesures financières et militaires que le Président Obama a décrit en long et en large, quand il a esquissé les contours de sa guerre contre Daesh. Après que les Etats-Unis ont bombardés les raffineries et puits de pétrole syriens prises par Daesh, Al-Baghdadi a trouvé de nouvelles sources de revenus en s’emparant des installations pétrolières libyennes, en faisant naviguer clandestinement les migrants hors d’Afrique et en donnant un coup de fouet à ses ventes d’armes au marché noir dans tout le Moyen-Orient.

Ce n’est qu’une fois que Daesh se soit bien installé en Libye, à moins de 200 kms de l’Europe, que les Américains et les Européens sont intervenus en lançant une frappe militaire limitée.

Mais Daesh a aussi stimulé un autre front important, en lançant et en parrainant des assauts terroristes dans les villes américaines et européennes.

Le Président Obama a décrit la guerre contre l’organisation terroriste  d’un point de vue unilatéral, comme s’il n’y avait que son camp qui faisait des progrès sur le champ de bataille. Cependant, les sources militaires et du contre-terrorisme de Debkafile affirment que ce compte-rendu est faussé. Comme n’importe quelle autre guerre âpre dans sa progression, les deux protagonistes ont de bons jours de victoires et de mauvais jours d’échecs.

L’attentat terroriste d’Orlando lde 12 juin, où 49 Américains ont été assassinés par un jeune Musulman qui a prêté serment à al-Baghdadi, fait partie des très mauvais jours, au cours desquels l’amérique a subi un revers insoutenable.

Dans son discours, Obama a mis dans la balance toute son habileté rhétorique et son intelligence afin de tracer une ligne épaisse entre Omar Mateen, âgé de 29 ans et « une des plus grandes religions de l’univers », en l’excluant, en tant « qu’individu dérangé », quoi qu’il en soit de l’allégeance qu’a prêtée le tueur de masse au dirigeant de Daesh.

Evidemment que tout jeune Musulman prêt à mourir en martyr au service de Daesh, au cours d’une attaque terroriste contre des civils désarmés est forcément « dérangé ».

Ce label (de « déséquilibré » ou de « dérangé ») ne correspond à aucune stratégie et il ne subsistera que dans le très court terme jusqu’au prochain attentat, mené par un autre terroriste de Daesh. Et un tel langage ne sert strictement à rien dans la mise en échec du terrorisme, dans des actions telles que les assassinats en série de San Bernardino, de Paris, de Bruxelles, l’explosion d’avions de ligne russe et égyptien, les assauts meurtriers d’Amman, en Jordanie et du Marché Sarona de Tel Aviv – et à présent, Orlando, qui viennent couronner une série de catastrophes qui se propage comme un fléau affligeant en à peine un an ou plus.

Les bonnes paroles d’Obama ne rassureront pas les Américains inquiets et souffrants en leur disant que ce fléau est déjà vaincu. Sa tactique, également employée par la présumée candidate démocrate aux présidentielles, Hillary Clinton, d’exhortée à restreindre l’achat de fusils comme constituant la principale racine du mal, n’est rien d’autre que de la diversion à l’égard des causes réellement importantes. Le fait d’interdire aux terroristes musulmans l’accès libre aux fusils d’assaut ne les empêchera pas d’obtenir ces mêmes fusils et d’autres types d’armes de mort de la part de sources illicites.

Les mêmes remarques s’appliquent à la défense fastidieuse d’Obama contre les mises en causes qui l’accusent d’éviter délibérément d’employer le terme « Islam radical », dès qu’il est question de terrorisme islamiste.

« Qu’est-ce que l’emploi de ce label a, au juste, réussi à faire? » demande t-il de façon purement rhétorique. « Qu’est ce que cela changerait exactement? Est-ce que cela fera que Daesh s’engagera moins pour tenter de tuer des Américains? »

La vérité qu’Obama refuse de regarder en face est qu’une définition claire et précise de l’ennemi est vitale pour toute nation et toute armée menant une guerre. Quand cette définition reste floue et imprécise, cette guerre est susceptible de continuer, clopin-clopant comme actuellement, contre un ennemi dont le principal avantage consiste à être d’une détermination implacable, pleine et entière.

ême si Obama n’a pas tort de désigner Daesh comme une perversion d’un islam qui n’est pas partagé par plus d’un milliard cinq cent mille Musulmans à travers le monde, il continue de se répandre en l’absence de stratégie pratique pour endiguer le terrorisme islamique et les villes américaines ainsi qu’européennes continueront continueront de vivre sous ses lourds et noirs nuages.

 

DEBKAfile Analyse Exclusive 15 Juin 2016, 11:17 AM (IDT)
Adaptation : Marc Brzustowski

extrait :

« Jihad , racine j.h.d., signifie faire son possible . La guerre, par définition dans la culture arabo-musulmane, est de nature sanctifiée. Faire son possible conduit à l’élévation spirituelle dans une doctrine qui repose sur l’obligation, de par son cadre juridique.

Les orientalistes parlent du juriste comme un Grotius de l’Islam. La doctrine de la guerre traite du « jus ad Belli » comme du « jus in Belli ».

Du constat d’Alfred Morabia, il nous est offert de comprendre que les véritables théologiens sont, effectivement, les juristes. Il nous est offert de comprendre que la langue de la révélation coranique n’évolue pas et que la substance de l’Islam d’aujourd’hui repose sur les auteurs anciens.

Il n’y a aucune novation possible par les théologiens contemporains, sauf à squeezzer le message hégémonique fondateur. Il ne délimite pas de frontières, de place, autre que soumise, à l’Altérité (« coexistence »). S’y essaie l’Université Al-Azhar, au nom de la nation égyptienne. Le Salafisme, Islam originel est naturellement l’Islam abouti, pour les « puristes », qui se refusent à toute édulcoration, puisque le Messager est « exemple parfait », quelles que soient ses méthodes criminelles de chef de bande. Il nous faut comprendre que le terrorisme soit Jihad et que ses métamorphoses sont aussi infinies que l’influence de l’Islam, dans l’espace et le temps ».

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