Les forces palestiniennes capturent 500 membres du Hamas, pour déjouer un coup de force et un complot d’assassinat contre Abbas. 
 

 

 

Agissant sous les ordres directs du Président de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas, les forces spéciales palestiniennes ont ratissé les neuf villes de Cisjordanie-Judée-Samarie contrôlées par l’AP, au cours de ces dernières 48h et mis en détention 500 suspects de liens avec le Hamas, selon les sources militaires de Debkafile. Abbas a ordonné cette opération après avoir découvert que le Hamas fomentait un coup de force, depuis plusieurs semaines, pour déclencher une insurrection armée contre l’Autorité Palestinienne, à partir de l’une de ces villes palestiniennes – probablement même la capitale de l’AP, Ramallah. Ils l’auraient alors assassiné, au beau milieu du développement de ce coup de force. 

Depuis lors, Abbas a gardé ses distances, à l’écart de Ramallah et du siège de son gouvernement. Il passe l’essentiel de son temps à voyager dans des pays à l’étranger, en particulier, dans les capitales arabes, où il se sent plus en sécurité, sous la protection des services de sécurité d’autres pays, que ce n’est le cas chez lui. 

Cette vague de mise en détention, entre dimanche et mardi (8-9_10 mars) est la plus vaste que l’Autorité Palestinienne ait jamais menée contre les cellules du Hamas en Cisjordanie-Judée-Samarie. Non seulement des personnages prédominants et des terroristes connus ont été arrêtés, mais on a aussi vu apparaître de nouveaux visages. 

Abbas a ordonné cette opération, car face à un grave dilemme concernant sa sécurité personnelle. Le chef des renseignements palestiniens, le Général-Major Majed Faraj a mis devant ses yeux des rapports révélant les préparatifs en vue de son élimination physique, un évènement qui serait signalé par des émeutes massives, orchestrées par le Hamas et le Jihad Islamique, conduisant à la prise du gouvernement, arraché à l’Autorité Palestinienne – comme cela avait été le cas dans la Bande de Gaza. D’un autre côté, Abbas n’a pas une confiance absolue dans les services de sécurité palestiniens, ni dans leur capacité à assurer sa sauvegarde et celle de son régime à Ramallah. 

Il s’est, par conséquent, tourné vers Israël, déclenchant une réponse qui n’a rien à voir avec les élections à venir en Israël, le 17 mars – comme l’ont prétendu des opposants au gouvernement. 

Les 3.000 soldats de Tsahal, auxquels s’ajoutent 10.000 réservistes rappelés cette semaine, n’ont pas été positionnés en Judée-Samarie, de façon à s’exercer aux tactiques anti-émeutes pour réprimer des désordres palestiniens contre des implantations juives – comme l’ont mentionné certains reportages dans les médias. Ils ont, en fait, été placés sur le qui-vive, en cas de nécessité, pour faire une incursion dans les villes arabes palestiniennes et les empêcher d’être retournées par le Hamas radical et le Jihad Islamique. 

Les troupes israéliennes ont aussi répété un scénario éventuel qui pourrait faire suite au meurtre de Mahmoud Abbas. 

Au vu de la situation sécuritaire extrêmement sensible, en Judée-Samarie, le Premier Ministre Binyamin Netanyahu, accompagné par le Ministre de la Défense, Moshé Ya’alon, s’est rendu en rare visite aux quartiers-généraux du commandement de Tsahal de Judée-Samarie, mardi 10 mars, afin d’inspecter l’état de ces préparatifs. 

C’est la conspiration du Hamas pour s’emparer du pouvoir à Ramallah qui a provoqué la remarque énigmatique de Ya’alon, disant que, sans opérations militaires préventives, le centre d’Israël serait actuellement sous le feu des missiles et des obus de mortier. 

Les sources militaires de Debkafile ajoutent que, de la façon dont la question palestinienne est devenue un terrain de football pour marquer des points, dans le cadre de la campagne électorale, il devient difficile de franchir le brouillard de la propagande anti-gouvernentale et d’expliquer clairement de quoi il retourne en réalité.

Par exemple, ses rivaux représentent Netanyahu comme ayant cédé un retrait derrière les lignes de 1967, lors d’une phase antérieure des négociations de paix instituées par les Etats-Unis.Ils n’ont fait que tirer parti d’un des nombreux projets élaborés par les Américains et écartés au cours des négociations : celui présenté par Barnéa dans Ynet.news a été rédigé par un universitaire chiite irakien de l’Université d’Oxford et il n’a jamais été approuvé, ni par Israël, ni même par les Palestiniens. 

En retournant vers les évènements réels, qui se déroulent aujourd’hui, nos sources révèlent aussi que le Président de l’AP a demandé à Netanyahu, par l’entremise de canaux de coulisse, un rendez-vous secret quelque part en Europe. Il proposait d’éviter les capitales principales de Londres, Paris ou Berlin, mais de se rencontrer dans un endroit plus petit, pour conserver la confidentialité. 

Abbas a aussi insisté pour que ce meeting reste dissimulé à Washington, et plus particulièrement, que le Secrétaire d’Etat John Kerry n’en sache rien. 

Le Premier Ministre israélien a rejeté cette demande – et pas uniquement parce que cette requête palestinienne intervient aau beau milieu d’une campagne particulièrement âpre en vue de sa réélection 

DEBKAfile Reportage Exclusif, 10 mars 2015, 6:29 PM (IDT)

Adaptation : Marc Brzustowski

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