Comment la vie juive a-t-elle changé en 2020? – opinion

Des États-Unis à l’Asie, les synagogues sont fermées, les événements sociaux et religieux n’existent pas et les individus et les communautés ne conservent leur pertinence «que virtuellement».

La vie juive, traditionnellement pleine d’interactions sociales et de communication directe, a été radicalement transformée à la lumière de la nouvelle pandémie de coronavirus.

Des États-Unis à l’Asie, les synagogues sont fermées, les événements sociaux et religieux n’existent pas et les individus et les communautés ne conservent leur pertinence «que virtuellement».

Mais tôt ou tard, tout reviendra. Et, comme je l’ai toujours cru, la nature humaine ne change pas si vite, et je suis très sceptique quant à ceux qui croient que COVID-19 changera notre façon de parler et de socialiser.

Pourtant, certains aspects de la vie juive pourraient changer en 2020 et au-delà avec un effet durable à la fois au niveau institutionnel et dans la vie privée.

Tout d’abord, les spécialistes de la santé publique aux États-Unis et en Israël parlent de plus en plus d’une reprise qui enverra les jeunes et en bonne santé ou déjà infectés sur le lieu de travail afin de relancer l’économie, mais la population à haut risque restera à la maison ou sera traités séparément.

Cette différenciation enverra des milliers de personnes âgées dans une longue période de quarantaine. Cette réalité nécessitera, bien sûr, un filet de sécurité économique et social plus large fourni par la communauté juive institutionnelle et les organisations caritatives. Cependant, l’impact plus large est plus dramatique.

La plupart des institutions juives traditionnelles, des synagogues aux organisations juives nationales, ont principalement attiré la population âgée.

Des enquêtes montrent que les jeunes générations recherchent différentes manières d’exprimer leur identité et leurs intérêts juifs.

En conséquence, la communauté devrait trouver de nouvelles façons de maintenir ces institutions en vie pendant cette transition générationnelle. La génération devra relever le défi.

Deuxièmement, les dons philanthropiques juifs devront être réorganisés. Selon les sondages, les Juifs donnent de manière disproportionnée aux institutions non juives, telles que les institutions artistiques et culturelles et les programmes universitaires.

 Bien que ceux-ci souffriraient certainement de la fermeture des bâtiments et de la baisse du revenu disponible après la crise, la crise des soins de santé et les besoins médicaux en cours exerceront une forte pression sur les fondations et les individus juifs pour qu’ils changent leurs priorités et restructurent leurs dons. Le monde et la communauté juive vivront avec le virus pendant un certain temps, et la philanthropie juive devra s’adapter. Les besoins non essentiels prendront un siège arrière.

Troisièmement, alors que les États-Unis se dirigent vers une récession économique et que tous les actifs financiers ont été dévalués, généralement, les contributions financières aux institutions et organisations juives connaîtront une forte baisse.

Lire la suite Source: www.jpost.com

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bejar

Je ne veux pas faire de mon cas une generalite. N’etant pas proselyte par respect de la laicite je me considere comme juif laic. Qu’il soye bien clair que je ne vous invite pas ici a suivre mon exemple. Ceci etant dit je respecte aussi le shabbat. Avec la lune je commence l’annee (roch hachanah) avec la lune noire (roch khodesh) qui precede le solstice de printemps. C’est un shabbat special, celui du kaddish. Puis il y a les trois autres shabatote. Normaux ceux la. Et devenu laic je ne mange pas cacher. Mais si le chef de la tribu me le demandait je le ferai… Suivant les conseils de mon grand pere Itzkhak, pour moi ce qui compte c’est de m’inscrire et donc de soutenir la dynamique economique locale. Mais si un jour j’apprenais que les juifs qui ne sont pas Mitsraim comme moi, donc qui vivent en Israel mangeaient du cochon je serai choque et profondemment decu.

bejar

Bien sur la vision classique du chef communautaire vous pousse a mettre au 2nd rang les autres. Mais qui est en 1ere ligne ? Qui est au front ? Les acteurs financiers et les acteurs economiques qui organisent le profit pour tous et toutes. Viennent ensuite les acteurs publics qui redistribuent a la population les gains. Enfin au fond on retrouve les citoyens les civils les collectifs les communautes… Le rabbin le rav ou le reb comme vous voudrez est un intermediaire entre le groupe et D.ieu mais aussi avec Israel et donc la nation. Et selon la culture revolutionnaire ou royaliste sa place est distincte. Il sera ainsi laic ou ultra. Pas dans le sens fanatique ni extremiste. Mais dans un sens radical c’est a dire d’accompagnement de la communaute dans l’ombre vers la racine en faisant la lumiere. Merci de ne pas censurer ce post comme precedemment meme si je sais qu’il est litigieux a souhait. Comme je les aime :-))