Le passé de Poutine: un espion courageux ou « un garçon de courses qui s’occupait de la paperasse »
Contrairement aux rapports selon lesquels il a servi d’espion courageux – les collègues de Poutine qui affirment : « C’était un garçon de courses qui faisait de la paperasse ».
Vladimir Poutine Photo : Reuters
Contrairement à l’image qu’on lui a créée au fil des années, le président russe Vladimir Poutine n’était pas un « espion courageux » du KGB. Mais surtout un garçon de courses qui s’occupait de la paperasse et recevait des tâches banales et simples – c’est ce que prétend le journal allemand « Der Spiegel » citant les anciens collègues de Poutine au sein de l’organisation de renseignement soviétique.
Dans les années 1980, Poutine a servi pendant environ 16 ans dans le K.G.B. Et puis de nombreuses histoires se sont répandues sur ses actes héroïques et sur le fait qu’il était l’un des espions les plus expérimentés et les plus courageux qui aient servi dans l’organisation du renseignement.
L’enquête de « Der Spiegel » présente une image complètement différente. L’un des collègues de Poutine dans les bureaux du KGB à Dresde, alors en Allemagne de l’Est, a déclaré au journal que « son travail consistait principalement en un examen sans fin des demandes de visites de parents d’Allemagne de l’Ouest ou une recherche d’informateurs potentiels parmi les étudiants étrangers de l’Université ». de Dresde. »
Horst Yehmlich, qui a servi comme officier dans la police secrète de l’Allemagne de l’Est, la Stasi, et a travaillé aux côtés de Poutine à Dresde, a ajouté que « Poutine n’était rien de plus qu’un garçon de courses ».
Selon lui, même dans les documents révélés de la Stasi, Poutine n’est mentionné qu’à quelques reprises, alors que dans la plupart des cas il s’agit de tâches administratives qui lui sont confiées, mais pas de tâches nécessitant du courage ou un héroïsme particulier.
Poutine a servi au K.G.B. de 1975 à 1991, et après sa retraite, il a déclaré qu’il avait pris sa retraite au grade équivalent de lieutenant-colonel, cependant, dans une interview publiée en 2015, Oleg Kalugin, un ancien officier supérieur considéré comme l’un des critiques les plus féroces de Poutine, a affirmé que » il a menti. Il a pris sa retraite du KGB à un grade inférieur équivalent à un major « .
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J’ignore tout de la carrière de M Poutine, mais il est certain qu’il a fait preuve des qualités nécessaires pour s’élever dans un système communiste et post communisme : parfait dévouement affecté envers les supérieurs, qualités de ruse nécessaires pour supplanter ou éliminer les rivaux, perfidie, servilité, absence totale de moralité, capacité de se faire une clientèle, et manque de brillant et de mérites éclatants, qui l’auraient certainement empêché de monter trop haut. Trotski a été supplanté par Staline, Kirov a été assassiné, Chelepine écarté. M Poutine a probablement été plus qu’un garçon de course, mais certainement pas James Bond. Son successeur sera du même genre.
Bonnes informations, l’histoire russe est clairement la mémoire de l’esprit russe, et donc aide à prévoir le futur de la Fédération de Russie. Je suis d’accord pour reconnaître que Poutine a un premier niveau en politique, mais ses mensonges grossiers, fake news, gesticulations nucléaires ridicules et bévues monumentales, révèlent que c’est un petit, manquant de finesse et de culture générale. De même que les oligarques qui l’entourent, l’Occident le manipule comme une véritable marionnette, sans problème. Je n’ai aucun doute que depuis des années, les services de renseignement américains ont établi un dossier complet avec CV détaillé, et que les psychologues américains l’ont analysé sous tous les angles. Biden a suffisamment d’expérience politique pour savoir parfaitement à qui il a affaire avec Poutine, c’est pourquoi il le méprise autant. Il y a de fortes chances que l’information sur son passé de garçon de courses au KGB ait été le produit d’une fuite volontaire de la CIA.
Je ne crois pas que les russes puissent se trouver un leader capable de faire face à un milliard d’occidentaux, plus le Japon, la Corée du Sud, Taïwan, et certainement la Chine qui attend son heure. De toutes manières, je ne vois pas comment la Fédération de Russie remonterait de cette affaire, et cela a de grandes chances de se conclure par une fragmentation en 5 ou 6 états indépendants. Les plans américains et chinois pour cette éventualité sont bien sûr secrets. Il est clair que les Américains, comme les Chinois, souhaitent l’effondrement et la fragmentation de la Russie, mais ils semblent, ou font semblant, de craindre l’apparition de 5 à 6 états dotés d’armes nucléaires, avec le risque de prolifération. Dans tous les cas, Poutine est un petit et n’est pas à la hauteur des défis.
On a émis de nombreuses hypothèses sur Poutine, qu’il serait malade, utiliserait des sosies, etc.. mais il est flagrant que son niveau de stratégie et de management ne révèle pas un lieutenant colonel du KGB. Il n’a même-pas les caractéristiques psychologiques d’un gagneur. Depuis 15 mois, il s’est empêtré dans une guerre qu’il n’arrive pas à conclure et qui révèle de graves faiblesses de la Russie (FR). En supposant que la Fédération de Russie ne s’effondre pas, elle est décrédibilisée pour des décennies, et comme l’Allemagne après 1945, il lui sera difficile de retrouver une crédibilité minimale.
Malheureusement pour lui, l’ Occident est en train de saisir l’opportunité de cette guerre pour faire éclater la FR. L’on manque d’informations sociologiques et politiques pour prévoir si cela arrivera, mais dans tous les cas, Poutine a révélé une grave mégalomanie en se lançant dans une guerre sans être conscient des forces et faiblesses de la Russie. Il n’y a actuellement que 2 superpuissances dans le Monde, EU et Chine, et la Russie est plutôt reléguée au rang de puissance moyenne avec un leader sans grandes capacités stratégiques et managériales.