Bombardements américains en Libye sur un camp du groupe EI
Tôt ce vendredi 19 février, les Etats-Unis ont mené un raid aérien en Libye. Selon un bilan provisoire, une quarantaine de personnes ont été tuées, dont une majorité de jihadistes tunisiens. C’est un camp de l’organisation Etat islamique, près de la ville de Sabratha, à 70 km de Tripoli, qui était ciblé. Selon Washington, ce camp abritait notamment le cerveau des attentats du Bardo et de Sousse, en Tunisie, dans lequels 60 touristes européens ont été tués l’an dernier.
Très tôt ce vendredi, une frappe aérienne a totalement détruit sa cible, une maison près de Sabratha, laissant derrière elle un vaste cratère. D’abord inconnue, l’origine de ce raid a rapidement été révélée dans la matinée par le quotidien américain The New York Times : il s’agit d’une frappe américaine qui visait un cadre tunisien du groupe Etat islamique en Libye : Nourredine Chouchane.
Ce jihadiste était considéré par Washington comme le planificateur des attentats du Bardo en mars et de Sousse en juin 2015, dans lesquels 60 touristes européens ont été tués. RFI avait déjà révélé que les deux auteurs tunisiens de ces attentats avaient été formés dans ce camp, situé à l’extérieur de Sabratha, à 70 km à l’ouest de Tripoli.
Le camp ciblé par les Américains avait été fondé en 2013, par d’autres Tunisiens devenus depuis des membres importants de l’Etat islamique en Libye, mais aussi en Syrie. Selon la municipalité de Sabratha, parmi la quarantaine de personnes tuées dans ce bombardement américain, presque toutes seraient des jihadistes tunisiens.
Il s’agit de la quatrième intervention armée non clandestine américaine contre des jihadistes en Libye depuis 2013. La dernière, en novembre dernier à Derna, avait coûté la vie à un autre cadre du groupe Etat Islamique, l’Irakien Abu Nabil.
La situation en Libye est un sujet de préoccupation pour les Occidentaux. Ils sont partagés entre leur réticence à lancer des opérations militaires d’ampleur et la crainte de voir s’étendre la zone d’influence du groupe Etat islamique.
Ces derniers jours, le président américain Barack Obama a clairement indiqué que les Etats-Unis pourraient traquer l’organisation jihadiste partout où elle s’installe. Selon la presse américaine, les forces spéciales américaines et britanniques ont récemment accru leurs missions de reconnaissance clandestine en Libye avec pour objectif l’identification des cibles de frappes aériennes.
Publié le 19-02-2016 Modifié le 19-02-2016 à 17:12
Comme quoi il faut un être un bon chien, chien obéissant…
et ne pas mordre la main de son maître !!!
Si je décrypte bien, l’information les États Unis sont intervenus envers Daesh,
non parce que c’était Daesh, des extrémistes et terroristes islamistes,
mais parce qu’ils avaient tués des Européens en Tunisie !!!
Il est important de « bien » éduquer ¨nos » islamistes…
Une petite piqûre de rappel, à l’ordre de temps à autres !!!!
Aux pieds…