Les ministres estiment que c’est la foudre qui a déclenché les missiles tombés sur une maison de Beersheba et dans la mer

Le Cabinet aurait accepté l’explication des services de renseignements, selon laquelle les conditions météorologiques sont à l’origine de l’incident qui a presque provoqué une escalade majeure de la violence, par la destruction de la maison de Miri Tamano et de ses enfants à Beersheva ; La ministre de la Justice Ayelet Shaked confirme que « le Hamas ne voulait pas tirer »

La vidéo montre deux roquettes lancées depuis la bande de Gaza à la suite d'un coup de foudre du 17 octobre 2018 (capture d'écran vidéo)

La vidéo montre deux roquettes lancées depuis la bande de Gaza à la suite d’un coup de foudre du 17 octobre 2018 (capture d’écran vidéo)

Les responsables israéliens estiment à présent que le lancement de deux roquettes depuis la bande de Gaza la semaine dernière, dont l’une a touché une maison et a presque déclenché une série d’hostilités, était accidentel.

Selon un article paru mardi dans le quotidien Yedioth Ahronoth, le cabinet de sécurité de haut niveau a accepté l’explication selon laquelle le lancement de deux roquettes Grad depuis la Bande de Gaza mercredi matin avait été provoqué par la foudre.

«Il n’aurait pas été judicieux de partir en guerre contre la météo», a déclaré un ministre anonyme.

Interrogé sur ce reportage, la ministre de la Justice, Ayelet Shaked, a déclaré à la radio israélienne qu’elle ne pouvait pas confirmer que la météo était la cause, mais « sur la base de ce que nous savons, le Hamas n’a pas voulu tirer sur les roquettes ».

Le ministre de la Justice, Ayelet Shaked, prend la parole lors d’une conférence de presse à Tel Aviv le 5 septembre 2018. (Flash90)

Les roquettes ont été tirées de Gaza peu après 3h30 du matin. L’une d’elles a explosé sur le toit une maison de la ville de Beersheba, dans le sud du pays, causant d’importants dégâts dans le bâtiment, mais personne n’a été blessé, la mère Miri Tamano, à l’intérieur, ayant précipité ses trois fils dans un abri anti-bombes qui a été durement secoué.

À peu près au même moment, la deuxième roquette a atterri au large de la grande région de Tel-Aviv, connue sous le nom de Gush Dan. [Pourquoi, dans un cas, le tir aurait-il été très précis et dans l’autre totalement erratique?]

Selon la théorie explicative par la foudre, qui a émergé jeudi, les projectiles étaient armés, prêts et dirigés contre Beersheba et Gush Dan en cas de début de violence avec Israël, lorsque la foudre a frappé la région et a déclenché leurmise à feu pour les diriger dans leurs deux directions.

Cinq éclairs ont éclaté dans la région de Gaza entre 3 h 10 et 3 h 20 le matin, selon les cartes produites par le Dr Barry Lynn de la société Weather-It-Is et du réseau israélien Total Lightning, qui retrace l’impact des coups de foudre.

Quatre d’entre eux ont atterri en mer, mais un a frappé dans la bande de Gaza.

Les roquettes étaient d’une variété de milieu de gamme produite localement, avec une lourde ogive militaire de 20 kilogrammes (44 livres). Selon les forces de défense israéliennes, seuls les groupes terroristes du Jihad islamique palestinien soutenus par le Hamas, au pouvoir à Gaza , ont accès à ce type de projectile.

Le Hamas et le JIP ont rapidement nié toute responsabilité dans les tirs de roquettes et ont dénoncé quiconque les avait lancées, les qualifiant d ‘ »irresponsables », qui menacent de faire échouer les efforts dirigés par l’Égypte pour parvenir à un armistice à long terme avec Israël en échange d’incitations économiques.

Dommages causés à une maison de Beersheba touchée par une roquette le 17 octobre 2018. (Flash90)

En réponse aux tirs de roquettes, Tsahal a lancé une série de frappes aériennes contre une vingtaine de cibles dans la bande de Gaza, y compris un tunnel d’attaque traversant la frontière du Hamas.

Dans les heures qui ont suivi, la théorie selon laquelle les roquettes avaient été déclenchées par un éclair a commencé à se répandre dans les médias palestiniens.

Shimrit Meir, une ancienne journaliste israélienne spécialiste des affaires arabes, a présenté la théorie sur sa célèbre page Twitter: «Amis, il existe une nouvelle version du lancement, et je ne plaisante pas, maintenant. Des médias proches du Hamas affirment que c’est un éclair qui a frappé les missiles et les a déclenchés, l’un vers le nord et l’autre à Beersheba. « 

L’affirmation a été renforcée par une vidéo sur téléphone portable en provenance de Gaza censée montrer les lancements quelques instants après qu’un coup de foudre a frappé la région.

Tal Inbar, expert en roquettes au sein du groupe de réflexion sur les études stratégiques de l’Institut Fisher pour l’aérospatiale, a déclaré, la semaine dernière que les projectiles étaient déclenchés par un mécanisme électronique, qui pouvait être sensible à la foudre, notamment parce que des groupes terroristes la bande n’utilisent probablement pas les précautions de sécurité sophistiquées.

«Je ne crois pas que le Hamas ou qui que ce soit d’autre ait mis en place des mesures de protection contre les courts-circuits. Ils travaillent assez simplement », a-t-il déclaré.

Selon Yoav Yair, professeur de sciences de l’atmosphère et de l’espace au Centre interdisciplinaire de Herzliya, l’intensité des éclairs – 30 000 ampères en moins d’une milliseconde – signifie qu’ils n’ont pas dû frapper exactement l’emplacement des roquettes, mais potentiellement atteint une zone à des dizaines de mètres, ce qui aurait toujours pu déclencher les projectiles.

On a assisté, ces derniers jours, à un calme relatif le long de la frontière avec Gaza. Selon le journal Hadashot TV, des responsables israéliens estiment que le Hamas a modifié sa politique et s’emploie à réduire la violence lors des rassemblements.

Jérusalem estime que les dirigeants terroristes de l’enclave côtière tempèrent les manifestations afin de donner une chance aux médiateurs égyptiens cherchant à conclure un accord entre le Hamas et Israël pour une trêve à long terme à Gaza, a indiqué le reportage.

Des Palestiniens fuient des gaz lacrymogènes tirés par des troupes israéliennes à la frontière entre Israël et Gaza, 19 octobre 2018. (AP Photo / Ariel Schalit)

Dimanche, Israël a rouvert les points de passage dans la bande de Gaza, permettant ainsi à des personnes et à des marchandises d’entrer et de sortir de l’enclave côtière, à la suite d’une diminution de la violence. Ils avaient été fermés après le lancement de la roquette.

Les responsables de la défense israélienne ont décrit les manifestations de vendredi dernier à la frontière comme parmi les plus calmes depuis le début de la vague de manifestations baptisée «la Marche du retour» qui a débuté le 30 mars.

Depuis le 30 mars, les Palestiniens de la bande de Gaza ont participé à une série de manifestations et d’émeutes, impliquant principalement l’incendie de pneus et des jets de pierres le long de la barrière de sécurité, mais qui ont également été l’occasion d’attaques par balle et d’attaques à la bombe ou à la grenade, ainsi que l’envoi d’objets incendiaires, dont des ballons et des cerfs-volants vers Israël.

Quelque 156 Palestiniens ont été tués et des milliers d’autres ont été blessés dans les affrontements avec les troupes de Tsahal, selon les chiffres de l’AP. Le Hamas, qui cherche à détruire Israël, a reconnu que ses dizaines de morts faisaient partie de ses membres. Un soldat israélien a été abattu par un sniper à la frontière plus tôt cette année.

JForum avec agences.

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Marc A

Ce ne sont pas des foudres de guerre qui ont lancé la roquette?

Tibor Krausz

D’ici que l’Iran va accuser Israel d’avoir programmé intentionnellement le déclenchement de la foudre?
un peu comme pour les nuages au dessus de l’Iran……