La Maman décrit comme un miracle d’avoir pu s’abriter avec ses enfants quelques secondes avant que sa maison ne soit ravagée
Miri Tamano, qui a entraîné ses fils dans la chambre forte (miklat) à l’abri du missile qui a détruit sa maison à Beersheba, écarte les propos qui tendent à en faire une héroïne, et attribue à la providence divine le privilège d’avoir permis à sa famille d’échapper à l’attaque au missile de Gaza
Miri Tamano avait à peine réussi à pousser ses trois garçons dans un abri anti-bombe (miklat) et à fermer la lourde porte blindée anti-explosion quand une explosion massive a secoué sa maison.
Secouée mais indemne, elle et ses enfants se sont blottis dans la pièce, plongés dans l’obscurité, en essayant de rester calmes.
«Maman, ça a frappé notre maison», a dit l’un de ses enfants, en se mettant à pleurer.
Ce qui a frappé la maison des Tamano à Beersheba mercredi matin, vers 3h40, était une roquette Grad, chargée de quelque 20 kg d’explosifs et tirée depuis la bande de Gaza, selon les forces de défense israéliennes.
La capacité de Tamano à se réveiller, à se lever du lit, à retrouver chacun de ses enfants et à mettre leurs corps endormis à l’abri avant que l’explosion ne se produise – tout cela en moins d’une minute – a permis de leur sauver la vie et probablement de contenir encore un peu les hostilités dans la région plongée dans la prémonition d’un conflit plus vaste qui pourrait bientôt faire boule de neige.
La mère célibataire et ses fils, âgés de 8, 9 et 12 ans, ont tous été emmenés à l’hôpital et traités pour anxiété (état de choc), mais n’ont autrement pas été blessés lors de l’attaque et ont pu sortir depuis de l’homme après un bref séjour.
S’adressant à la chaîne d’information Hadashot jeudi, Tamano a déclaré que ce qui s’était passé relève de l’action de la « providence divine ».
«C’était clairement un miracle», a-t-elle déclaré depuis une chambre d’hôtel à Beersheba où la famille habite depuis que leur maison a été démolie. « Tout Israël a vu ce miracle. »
L’explosion de missile a complètement détruit une grande partie de la maison familiale, faisant tomber les murs et dévastant le deuxième étage, où se trouvaient les chambres des enfants.
Les groupes terroristes du Hamas et du Jihad islamique ont tous deux nié avoir lancé la roquette dans une déclaration conjointe mercredi, démentie par Israël. En conséquence, Tsahal a pilonné 20 cibles, en soulignant que ces deux groupes sont bien les seuls à pouvoir atteindre Beersheba, à quelque 40 kilomètres de Gaza.
Toutefois, certains experts ont évoqué la possibilité qu’un coup de foudre ait pu provoquer le déclenchement de la roquette, ainsi qu’un deuxième missile qui s’est écrasé dans la mer au large de la côte de la région de Tel Aviv, près de Bat Yam.
Le missile était le premier à être tiré sur Beersheba depuis 2014 et Tamano, qui dormait profondément, a déclaré que, lorsqu’elle a entendu pour la première fois la sirène révenant de l’imminence de la chute de la roquette, qu’elle pensait rêver.
«Ensuite, j’ai compris que ce n’était pas mon imagination et que ce n’était pas un rêve, c’est réel», a-t-elle déclaré.
Elle a couru réveiller ses enfants et a envoyé deux d’entre eux en bas à l’abri anti-bombes de la maison, une pièce renforcée construite dans de nombreuses maisons et appartements israéliens. Courant pour réveiller le troisième, elle a dû le tirer par la jambe pour le réveiller mais a fini par lui faire descendre les escaliers également.
Elle venait juste de fermer la porte quand toute la maison a tremblé sous le fracas.
«Nous n’avons même pas réussi à nous asseoir et il y a eu une puissante explosion», a-t-elle dit à Hadashot.
Embrassant les enfants dans le noir pour les calmer, elle leur a dit que Dieu les protégeait.
«Je n’ai vraiment pas compris l’ampleur des dégâts», a-t-elle déclaré.
La zone frontalière s’est depuis calmée après le cessez-le-feu ad hoc atteint mercredi après-midi. Jeudi, le cabinet de sécurité de haut niveau, qui est habilité à déclencher des guerres, aurait décidé d’adopter une approche attentiste plutôt que de lancer une offensive plus large, dans un contexte de pressions croissantes pour mettre un terme aux troubles presque quotidiens à la frontière de Gaza. .
Plusieurs analystes ont noté que des pertes israéliennes éventuelles auraient probablement poussé Israël à prendre des mesures plus sérieuses contre Gaza, ce qui aurait pu conduire à de nouvelles attaques de représailles et aurait abouti à un conflit plus vaste.
« Je ne me sens pas être une héroïne », a déclaré Tamano à Hadashot jeudi. «Je pense que nous nous sommes engagés à protéger les nôtres. Mais je pense que je devais peut-être me transformer en messagère de Dieu, pour transmettre un message, tout d’abord à tous ceux qui écoutent les instructions du Commandement du Front Intérieur. Si je n’avais pas fermé la porte, nous aurions tous été blessés.
Une récolte de fonds a été mise en place pour aider les Tamano après que la sœur de Miri a lancé un appel au public pour aider à subvenir aux besoins de la famille, qui manquait de produits de première nécessité.
En tant que victime de ce que Israël qualifie d’attaque terroriste, Tamano est éligible à l’aide d’un fonds spécial, géré par le département des impôts fonciers de l’autorité fiscale israélienne.
Le ministère a annoncé mercredi qu’il enverrait des responsables pour évaluer les dégâts causés à la maison et transférer une somme initiale de 10 000 NIS (2 700 dollars) à la famille dans les 24 heures. Il a également indiqué qu’il couvrirait les coûts du séjour à l’hôtel de la famille jusqu’à ce que de nouveaux logements puissent être trouvés.
En vertu des règles d’indemnisation des victimes d’actes terroristes émanant de l’autorité fiscale, le gouvernement financera la reconstruction du domicile des Tamano, mais le processus prendra des mois.
Peu de temps après l’appel lancé par Tamano, l’Agence juive pour Israël a annoncé qu’elle remettrait à la famille une subvention de 4 000 NIS (1 100 dollars) d’ici la fin de la journée. La subvention a été donnée mercredi par la communauté juive de Montréal au Canada pour aider la famille à couvrir ses besoins immédiats.
La famille est également éligible à une «subvention de récupération» de 25 000 NIS (6 800 USD) sur le Fonds d’aide aux victimes du terrorisme, a précisé l’organisation, mais il n’est facile de déterminer quand les fonds seraient disponibles.
Après avoir appris que l’un de ses fils avait perdu son portefeuille portant le logo de leur équipe, l’équipe de football locale Hapoel Beersheba a doté les trois garçons de l’uniforme de l’équipe et les a invités à rencontrer les joueurs.
Que D… bénisse cette famille, tt Israël et ts les braves de la terre…
Israël terre de miracles pr son peuple : le peuple juif(n en déplaisent aux colons musulmans voleurs de terre et d histoire juive)
Barouh Hachem…!!!!!