Par une curieuse coïncidence du calendrier et par la barbe du Prophète, le même jour se jouait sur le territoire français une défaite électorale cuisante aux Départementales, pour le P.S et, au Bourget, la rencontre annuelle des Frères Musulmans, sous l’égide de l’UOIF. C’est à cette occasion que, du haut de cette tribune et couronnant les attentats des 7 et 9 janvier, Dalil Boubakeur a fait passer les revendications de l’élite musulmane de France (CFCM). Il réclamait deux choses, qui trouvaient leur cohérence : d’une part un doublement du nombre de mosquées en France et, d’autre part, que « tous ceux qui ne défendent pas le Prophète » (caricaturistes, Athées, croyants des autres religions) soient déclarés « indignes » (de quoi? D’être entendus, de vivre?)

Il semble bien que Manuel Valls fasse des consignes des Frères Musulmans le cautère sur la jambe de bois socialiste. En effet, dès le lendemain, il envoyait Thierry Mandon, son sous-Ministre à la « simplification » prôner sur ITele, que le remède à la « radicalisation » jihadiste consisterait bien à se soumettre à ces déclarations sans concession de Boubakeur. Loin de condamner la duplicité du propos du recteur de la Grande Mosquée de Paris ou de le mettre en garde sur ses exigences à l’encontre de la liberté d’expression des Voltairiens et de leur droit explicite de se défier du Messager de l’Islam, dont l’exemple à ne pas suivre répand de tels bains de sang sur la planète et dans les rues de Paris, le Gouvernement de France lui donne quitus. Il ne se soucie nullement de « réarmement moral » de l’Occident face à la prédication, mais au contraire, choisit d’amplifier celle-ci. 

Cela représenterait à terme 4 400 mosquées-cathédrales. Il est à noter que pour un coût moyen (estimation basse) de deux millions d’euros par édifice, cela représente 4 400 000 000 euros, sur 2 ans, soit près du double des petits cadeaux fiscaux faits aux entreprises françaises sur 5 ans. Vous lisez bien : 4, 4 milliards d’€. Le pays en crise n’a pas de projet plus urgent! Les Français sauront désormais où passe l’argent de leurs impôts, pendant que, toujours par la faute du même gouvernement, les hôpitaux ferment.

A l’heure où les églises et synagogues se vident de leurs fidèles, en effet, l’Islamisation fait le plein et même le trop-plein de ses lieux de harangue. On observerait un accroissement sans précédent du nombre des présents dans les mosquées françaises auquel il faudrait, de toute urgence, suppléer. Les librairies vendent de plus en plus d’éditions du Coran, par « intérêt soudain » du lecteur moyen. Comme s’il fallait se prouver qu’il n’y serait pas écrit noir sur blanc toutes les malédictions contre les « mécréants » dont s’insipire Boubakeur pour les vouer aux gémonies : s’ils se font trucider sur toute la planète, sachons au moins, pourquoi ils l’ont bien cherché!

Il est certain qu’à force d’user de double-langage, l’un des effets de ces mesures préférentielles au profit d’une seule religion d’intolérance et au détriment de toutes les autres et de la laïcité, Valls finira bien par obtenir, du même coup un doublement de l’Aliyah des Juifs de France et des départs de jeunes dits « de souche » pour des cieux plus cléments : comme Londres, le Canada, l’Australie ou tout point du globe où la diversité culturelle, la liberté d’expression sont encore de mise et un pari que l’on est prêt à risquer. 

Comme on peut s’en douter, tous ceux qui ne suivront pas aveuglément le Prophète Manuel seront irrémédiablement mis à l’index et taxés de « faire le jeu du Front National ». En créant un choc frontal avec le sentiment intime d’une majorité de Français qui disent se méfier de l’Islam à 74% dans la plupart des sondages, le gouvernement actuel en faillite politique escompte bien, par cet accent mis sur le fait accompli, produire une radicalisation des esprits et des craintes légitimes (« Islamophobie »). De fait, un électorat qui pouvait opter pour une gestion républicaine en se reportant sur la Droite et le Centre (largement vainqueurs du dernier scrutin) sera automatiquement interpelé par ces questions devenues centrales, de l’avenir du « vivre-ensemble », du « Pasdamalgame » et du danger qui se profile à termes, par cette orientation vers le « Tout à l’Islam ». Coupant l’herbe sous le pied de ses opposants les plus modérés, le gouvernement donnera le ton d’un duel, où ceux qui contestent ouvertement cette politique se retrouveront sur le haut du pavé, face à lui, aux prochaines échéances et ce sera : « Nous ou le déluge de l’Extrême-Droite ». Le vote musulman si flatté de tant de sollicitude se reportera immanquablement sur les « généreux » Socialistes, assortissant leur politique étrangère de la « nécessité » d’un Etat Palestinien pour « calmer -ou clamer?- la radicalisation jihadiste » et les jeux seront faits. Ou plutôt, ils semblaient faits. C’était sans compter sur l’actuelle opération vide-greniers, aggiornamento (ou grand déballage) qui se joue au sein du clan Le Pen. Pour structurer le « grand débat » que souhaite l’équipe gouvernante, il aurait fallu y inclure le spectre qui a hanté la vie politique française depuis plus de 30 ans et un second tour équivalent à celui du 22 avril 2002. Or, en cas d’opération « meurtre du mauvais père » réussi, Valls aurait en face de lui une Marine Le Pen à laquelle il deviendra délicat de reprocher de ne pas avoir « fait le ménage »… 

Devant tant de cuisine clientéliste, ceux qui se sentiront trahis ne devraient alors plus pouvoir que se rebeller, s’incliner ou s’en aller…

 
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RELIGION «20 Minutes» vous apporte les clés pour comprendre cet enjeu…

Doublement du nombre de mosquées: Comment sont financés les lieux de culte musulmans en France?

Strasbourg le 30 08 2011. Illustration. Prière de la fin du ramadan dans la toute nouvelle grande mosquée de Strasbourg.
Strasbourg le 30 08 2011. Illustration. Prière de la fin du ramadan dans la toute nouvelle grande mosquée de Strasbourg. – G. VARELA \ 20 MINUTES

Doubler le nombre de mosquée en France. C’est la proposition du président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Dalil Boubakeur, pour pallier le manque de lieux de culte. L’annonce ne pouvait évidemment pas laisser sans voix le Front national qui a dénoncé une «provocation». Quelques clés pour comprendre la polémique et dépassionner le débat…

Combien de mosquées en France?

Selon le CFCM, le nombre de mosquées est de 2.200 sur le territoire français. Ce chiffre est à rapprocher du nombre de musulmans en France. C’est là que le bât blesse. Car en l’absence de statistiques religieuses officielles, interdites par la loi, des écarts importants surviennent. Ainsi, selon le CFCM, il y a 7 millions de musulmans. Mais les estimations des instituts de sondage, basés sur des échantillons de population, varient de 4 à 5 millions.

Pourquoi les autorités musulmanes veulent plus de mosquées?

«Il faut que le nombre de mosquées reflète le nombre de musulmans», a précisé Amar Lasfar, le président de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF). C’est aussi une manière pour les représentants de l’Islam en France de lutter contre la radicalisation et les interprétations radicales du Coran. En construisant des mosquées, ils espèrent encadrer l’enseignement de leur religion. Le fait qu’il manque des mosquées en France est relativement consensuel. Le porte-parole de la conférence des évêques de France, Mgr Ribadeau-Dumas a estimé dimanche sur Europe 1 que «les musulmans [devaient], comme les chrétiens et les juifs, pratiquer leur religion», reconnaissant «légitime» la volonté de Dalil Boubakeur de doubler le nombre de mosquées.

Comment sont-elles financées?

C’est bien cette question qui divise la classe politique. La loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat de 1905 interdit aux autorités de construire des lieux de culte. Le principe est simple. Si les musulmans veulent construire une mosquée, ce sont aux fidèles de la financer, grâce aux dons. Ce qui a poussé les responsables cultuels à chercher des soutiens et des moyens auprès d’Etats étrangers. Manuel Valls a indiqué début mars qu’il souhaitait que «ce réflexe […] se perde». Un rapport du sénateur UDI de l’Eure, Hervé Maurey, a pointé les insuffisances de la loi de 1905. Ses préconisations devraient donner lieu à un débat parlementaire et à une proposition de loi à l’automne prochain.

Comment l’Etat contourne la loi de 1905?

Les mairies, qui «s’opposent de moins en moins systématiquement à la construction de mosquées» selon l’UOIF, trouvent cependant des failles dans la législation pour favoriser la construction de mosquées. Par exemple, ils contournent la loi de 1905 en accordant des baux emphytéotiques (longue durée qui peut aller jusqu’à 99 ans) pour le terrain. La loi interdit le financement de lieux de culte mais pas les lieux culturels. Ainsi, les villes peuvent aider à construire le hammam, la salle d’exposition, le restaurant ou encore la bibliothèque de la mosquée.

Pourquoi le financement des mosquées est occulte?

Ne pouvant pas faire appel aux subventions publiques directement, les responsables cultuels musulmans n’ont d’autres solutions que de faire appel aux fidèles pour construire leurs lieux de prières. Cela passe dans la majorité des cas par une association de loi 1901. Or, sauf si elles sont reconnues d’utilité publique, les associations ne sont pas tenues de publier leurs comptes. Ainsi, personne ne sait officiellement d’où vient l’argent, et comment il est utilisé. A part, peut-être quand ils y parviennent, les services de renseignement. A titre d’exemple illustrant l’opacité des financements, celui du recteur et imam de la mosquée de Nanterre, Mohamed Boudjedi. En octobre dernier, il a été condamné à trois ans de prison, dont la moitié avec sursis, pour avoir détourné plus de 530.000 euros destinés à la construction du nouveau lieu de culte. Quelques ajustements à la loi de 1901 sur les associations pourraient permettre de régler ce problème de transparence.

Pourquoi le FN dénonce une «provocation»?

Pour le Front national, doubler le nombre de mosquées est une proposition «saugrenue et dangereuse». «Toutes les mosquées ne sont pas des lieux de radicalisation mais 100% des lieux de radicalisation sont des mosquées», a dénoncé Florian Philippot, vice-président du FN. Justement, le CFCM veut, en doublant le nombre de lieux de cultes, mieux former les imams qui y officieraient. Dalil Boubakeur a annoncé avoir bon espoir d’aboutir bientôt à un accord avec «certaines universités parisiennes» pour le volet non-religieux de cette formation. Ces cours auraient ainsi comme objectif «de transmettre des connaissances de la France, de la loi, des traditions françaises à nos imams, pour qu’ils aient une formation complète, religieuse et républicaine», a-t-il dit, insistant pour «faire tout pour que nos imams soient des modèles de paix».

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2 Commentaires
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Armand

Agrandir les prisons et augmenter les mosquées c’est kif kif , ce sont des lieux de non droit et de propagande .

 » La voix de l’Islam  » se fait de plus en plus entendre parmi les plus fragiles qui se convertissent et finissent en sbires du djihad.

Que fait l’église ? Elle devrait comme les musulmans visiter les prisonniers , leur distribuer des bibles et les accompagner vers la sortie pour qu’ils ne se trompent pas de chemin .

En effet celui de Damas est à la mode en ce moment .

manitou

Que le boubakeur demande à son pays ainsi qu’au monde arabe de construire des Eglises et des Synagogues
d’abord (interdit par l’islam) ensuite on verra pour les mosquées .

Pire que les autres celui là.