Peinture. Andy Santori, le fils d’Elie Semoun, expose à Enghien

À 26 ans, Andy Santori (Antoine Semoun de son véritable nom) a finalement choisi la peinture. Il expose jusqu’au 9 mars, à Enghien-les-Bains (Val-d’Oise)

Il voulait être artiste mais ne savait pas à quel art se vouer. À 26 ans, Andy Santori, (Antoine Semoun de son véritable nom) a finalement choisi la peinture.

Son univers, Andy Santori le doit au septième art. Fidèle du cinéma club d’Enghien, il se rêvait scénariste ou critique.

J’ai essayé une école de cinéma, mais ça n’a pas marché. Andy Santori
artiste peintre

Pragmatique, il a dû se faire à l’idée : « Je suis passionné d’écriture. J’ai essayé une école de cinéma, mais ça n’a pas marché. Je n’ai pas de talent pour ça. Alors je me suis dit : je ne vais pas faire du cinéma mais je vais le partager », analyse-t-il.

Il bénéficie alors des conseils avisés d’un autre artiste de la famille : « Je suis fan depuis toujours de Jim Carrey. Mon père [NDLR : l’humoriste Élie Semoun] m’a fait découvrir sa peinture. J’ai décidé de prendre des cours à l’espace François-Villon et on m’a dit que j’avais quelque chose, un talent. Je me suis professionnalisé et j’ai énormément créé. »

La suite va très vite avec une exposition dans une célèbre galerie du 7e arrondissement où l’artiste s’illustre rapidement.

« Sur 24 œuvres, j’en ai vendu 9 ! C’est quelque chose de fantastique ! L’œuvre ne nous appartient plus, mais pénètre dans l’univers des gens qui y projettent ce qu’ils veulent. C’est une sorte de transmission. »

Mai à Athènes

Andy Santori aime le cinéma taïwanais, la Nouvelle Vague et le nouvel Hollywood. C’est ainsi qu’après avoir visionné un film, s’être inspiré d’une affiche ou de la pochette vinyle d’un grand classique, Andy Santori fait part de ses réflexions, exprime ses émotions et « tente de restituer l’énergie du film ».

Pour cela, l’artiste propose, dans son exposition, des collages, des peintures sur le support ou la texture qui lui parle sur le moment. Cela donne naissance à des œuvres sur 33 tours, sur des pochettes de bandes originales ou même sur un drap de lit.

« J’aurais pu faire cette œuvre sur une toile mais ça aurait été trop facile. Chaque partie de la matière réagit différemment et de manière imprévisible. Je dois sans cesse m’y adapter ».

Et pour pousser le défi encore plus loin : un superbe masque inspiré du film Joker mis en œuvre à même le latex.

« C’était une façon originale et marrante de le faire. Ça a déjà été fait plein de fois sur toile. J’ai pensé que c’était la meilleure solution pour restituer le visage torturé du personnage. En plus je trouvais cela marrant de me battre avec la peinture et mon sèche-cheveux pour essayer de dompter la matière. Le challenge, c’est super important, sinon je m’ennuie ! »

Parmi les projets d’Andy Santori, on compte une collaboration « avec un ami d’origine grec » pour le mois de mai à Athènes.

« Ce sera un peu son style, abstrait, très coloré sur mon style avec la mythologie grecque pour inspiration. »

« C’est exactement le type d’œuvre que l’on a envie de voir dans nos bâtiments publics, s’est réjoui Philippe Sueur le maire (Dvd) d’Enghien. Je pense qu’il faut que l’on profite de vous ici et maintenant avant que ce ne soit au tour de la fondation Vuitton ! »

Akim ZIANE  actu.fr/
À peine 4 ans après avoir touché ses premiers pinceaux, l’artiste-peintre enghiennois expose ses œuvres à la médiathèque Georges-Sand d’Enghien-les-Bains (Val-d’Oise) jusqu’au 9 mars.

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