Le chef de l’État islamique se déplacerait dans l’est de la Syrie, avec une garde rapprochée

La capture ou la mort d’Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de l’État islamique (EI ou Daesh), porterait évidemment un rude coup à l’organisation jihadiste. Or, depuis la série de revers militaires que cette dernière a connue, il reste introuvable.

En février, Abou Ali al-Basri, le directeur général du département irakien Renseignement et du Contre-terrorisme, avait indiqué qu’al-Baghdadi, alias « Ibrahim Awad Ibrahim Ali al-Badri al-Samarraï » se trouvait en Syrie et qu’il était soigné pour des blessures reçues lors d’un raid aérien de la coalition anti-jihadiste dirigée par les États-Unis. Et d’ajouter qu’il se faisait soigner dans un « hôpital de campagne, précisément située dans la (région de la) Djézireh, une grande plaine désertique coincée entre le nord-est du territoire syrien et la frontière avec l’Irak.

Le 9 mai, un officier de haut rang du renseignement irakien a donné de nouvelles informations sur le chef de l’EI. Ainsi, sans faire référence, cette fois, à son état de santé, il a affirmé qu’al-Bagdhadi se trouverait toujours en Syrie, dans les quelques secteurs encore contrôlés par ses troupes, notamment « Hajine, al-Chaddadi et Markada ». Il « se déplace accompagné de quatre ou cinq personnes » dont « son fils, son gendre, Abou Zeid al-Iraqi (un cadre de l’EI) et une autre personne dont je ne peux dévoiler l’identité », a-t-il dit.

A priori, les mouvements d’al-Baghdadi sont difficiles à repérer. Ils sont « discrets et il ne circule jamais en convoi », a précisé ce responsable du renseignement irakien.

Par ailleurs, il a aussi indiqué que « cinq des plus importants commandants » de Daesh avaient été récemment capturés par les forces irakiennes en Syrie, lors d’une opération dont les autorités syriennes n’avaient pas été préalablement informées.

Le 24 mars, « des officiers du renseignement irakien sont entrés en territoire syrien et ont pu accéder à des zones contrôlées par l’EI », a révélé ce responsable. « Les cinq hommes capturés avaient été vus sur des vidéos perpétrant des décapitations en Irak », a-t-il ajouté. Parmi eux figurerait un certain « Saddam al-Jamal », un transfuge de l’Armée syrienne libre (ASL), rechercé par « la Jordanie et des pays du Golfe ».

Par ailleurs, la coalition anti-jihadiste a aussi affirmé, le 8 mai, qu’elle avait porté un « coup sévère à l’Etat islamique » en éliminant entre « 37 et 40 » de ses membres, dont « plusieurs commandants supérieurs », lors d’une frappe réalisée le 17 avril, près de la ville syrienne de Hajin.

Quoi qu’il en soit, et si, effectivement, il se trouve bien là où le renseignement irakien le pense, l’étau se resserre de plus en plus autour de Baghadi, étant donné que les Forces démocratiques syriennes (FDS), appuyées par la coalition, ont lancé la dernière phase de leur offensive contre Daesh sur la rive orientale de l’Euphrate.

Le chef de l’État islamique se déplacerait dans l’est de la Syrie, avec une garde rapprochée

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