Jean-Pierre Mignard, membre de la haute autorité chargée de contrôler les primaires socialistes, assure que le dépôt des candidatures est terminé pour tout le monde, y compris Dominique Strauss-Kahn.

Dominique Strauss-Kahn en avait-il seulement envie ? Qu’importe. Longtemps favori, puis paria éliminé avant la folle hypothèse de son retour en grâce, l’ex-directeur du FMI ne peut plus se relancer dans la course à l’investiture socialiste pour l’élection présidentielle en 2012. En l’absence de « texte l’autorisant à déroger à cette disposition », la haute autorité chargée de contrôler les primaires socialistes va se conformer au calendrier établi selon un de ses membres, l’avocat Jean-Pierre Mignard.

Résultat, le dépôt des candidatures pour ces primaires serait bel et bien définitivement clos, la date butoire ayant été fixée au mercredi 13 juillet. Même pour Dominique Strauss-Kahn, pour qui une certaine souplesse avait été évoquée ? « Oui, c’est la règle », assure Jean-Pierre Mignard dans un entretien publié par le Parisien/Aujourd’hui en France ce dimanche.

Fin des supputations

Après un retournement spectaculaire et la remise en cause de la crédibilité de la femme de chambre qui l’accuse de viol, un retour de DSK avait bien été envisagé, malgré les contraintes du calendrier. La première secrétaire du PS Martine Aubry avait assuré que « personne n’oserait opposer un calendrier à DSK ». Si François Hollande tenait à maintenir la consultation populaire en octobre, il avait également formulé son assentiment à une entrée en campagne tardive de l’ancien favori des sondages.

Jean-Pierre Mignard a coupé court à ces hypothèses qu’aucun geste ou déclaration de Dominique Strauss-Kahn n’était venu appuyer. L’ex-patron du FMI a été remis en liberté mais il reste la cible de sept chefs d’accusation aux Etats-Unis. En France, DSK doit également faire face à la plainte pour tentative de viol de l’écrivaine Tristane Banon avant de songer à un retour en grâce politique.

« Pas une séance de ball-trap »

La haute autorité à laquelle Jean-Pierre Mignard appartient ne juge pas seulement du calendrier. Elle est également garante du bon déroulement des primaires : « Nous ne tolérerons aucun dérapage, ni aucun propos de nature à discréditer une candidat sur un plan privé, ni l’instruction d’un quelconque procès de compétence », prévient l’avocat. « Ces primaires ne sont pas une séance de ball-trap », un tel « dévoiement » de ce scrutin équivalant à « un billet pour la défaite ». 

France Soir.fr

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Bzcom

Qu’on arrête de pleurer sur le sort de DSK… Même s’il n’a de socialiste que son appartenance au PS, ce n’est pas un gourou ni l’homme miracle qui va tirer la France hors de sa situation peu enviable. N’oublions pas que les socialistes n’existent que par le nivellement vers le bas, l’assistanat, la démagogie et le renforcement de toutes les structures de l’Etat, c’est à dire l’inverse de ce qu’il faut faire pour croître, motiver et réduire les déficits. DSK est un petit prof d’économie qui a eu une très belle carrière grâce au PS, ce n’est pas Dieu le Père ni concrètement le brillant et modéré leader dont la France a besoin pour redresser la tête et aller de l’avant. Pour ma part, son rattachement au PS est rhédibitoire. Quant à ses histoires de fesses (avérées ou non), elles ne plaident pas non plus en sa faveur, surtout dans l’esprit d’une vocation présidentielle.

Armand Maruani

Ni le PS , ni la France ne méritent un candidat comme DSK . Ils ont voulu l’abattre , ils l’ont eu . Christian Jacob avait déja , il y a quelques mois annoncé la couleur :  » DSK n’incarne pas l’image de la France « . Tout est clair .