Mercredi 29 septembre 2010

Bonjour,

Comme on pouvait s’y attendre, les pourparlers israélo-palestiniens piétinent

Cependant, Mahmoud Abbas n’a pas encore quitté la table de conférence malgré la reprise des constructions dans certaines implantations

A vrai dire ni lui ni Nathanyaou n’ont interet à une rupture et l’on peut esperer qu’un compromis sera finalement trouvé.

Car tout le monde joue contre la montre.

Barak Obama doit absolument faire état d’un succés aussi minime soit-il, avant le 2 Novembre date des élections législatives de mi-mandat .

Mahmoud Abbas doit consolider un pouvoir chancelant.

Benyamin Nathanyaou navigue à vue et slalome entre les différents écueils qui jalonnent son parcours ne serait-ce que pour ne pas apparaitre comme le fossoyeur de la paix et ne pas accentuer l’isolement diplomatique d’israél et sa déligitimation auxquels contribuent allègrement certains milieux universitaires et gauchistes israéliens..

De leur côté, les Européens par la voix de Nicolas Sarkozy demandent à participer à ces discussions. en arguant de leur importante contribution financière .

Mais on peut douter qu’une telle intrusion fasse le bonheur d’Israél quand on connait la fascination qu’exercent les Palestiniens sur une Europe hypnotisée par les Palestiniens en général et le Hamas en particulier, unique objet de sa compassion à l’exclusion des autres malheurs qui assaillent l’humanité.

Y-a-t-il eu un mouvement de solidarité efficace même chez les Arabes et les Musulmans envers les 20 millions de Pakistanais qui ont recemment été victimes des pluies torrentielles et des inondations dramatiques qui ont ravagé leur pays ?

Malgré les divergences profondes, souvent inconciliables entre Israéliens et Palestiniens peut-on esperer la signature d’un accord de paix dans un an ?

Difficile à croire..

Parmi les questions qui fachent, figure en bonne place le refus de Mahmoud Abbas d’accepter de reconnaitre la réalité de “deux états pour deux peuples”, l’un pour le peuple juif, l’autre pour le peuple palestinien.

Condition sine qua non pour Dany Ayalon vice-ministre des Affaires étrangères pour ne pas arriver en fin de compte à la création d’un état palestinien, entièrement arabe d’un côté et un état binational judeo-arabe de l’autre.

Avigdor Liberman s’est vu désavoué par son premier ministre pour avoir affirmé à la Tribune de l’ONU qu’il fallait des dizaines d’années pour arriver à une paix définitive, seul un accord interimaire étant possible dans l’immédiat.

Ses propos ont provoqué un tollé general et lui ont valu notamment un article particulièrement critique du journal de gauche Haaretz alors que deux jours auparavant on avait pu lire dans le même journal sous la signature de Ari Shavit que toute tentative de s’attaquer de suite au coeur du conflit israélo-palestinien était vaine et qu’ Obama et sa secretaire d’etat Hilary Clinton se berçaient d’illusions dans la recherche d’un improbable accord de paix.

Il faudrait plutôt, dit-il obtenir des Israéliens et des Palestiniens qu’ils s’entendent sur un accord interimaire à long terme qui ne mettrait pas fin au conflit mais l’attenuerait.

Alors qui se trompe ?

Ou qui trompe-t-on ?

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