La Malaisie a déclaré aujourd’hui que la justice devait suivre son cours malgré les mises en garde de l’Iran contre l’exécution de deux Iraniennes reconnues coupables de trafic de méthamphétamine.Shahrzad Mansour, 31 ans, et Neda Mostafaei, 26 ans, ont été condamnées à la peine capitale en septembre pour avoir introduit de la méthamphétamine en Malaisie en décembre 2010.

Les deux nations musulmanes appliquent la peine de mort dans les affaires de trafic de drogue. Mais le ministère iranien des Affaires étrangères a prévenu la semaine dernière que l’exécution des deux Iraniennes « aura(-it) des répercussions négatives » sur les relations bilatérales.

Dans un communiqué, le ministère malaisien des Affaires étrangères a répété que la Malaisie ne pouvait tolérer « des activités illégales qui nuisent à l’image et à la sécurité » du pays.

« La Malaisie assure l’Iran de l’indépendance de (son) système judiciaire (…). C’est pourquoi nous espérons que l’Iran comprendra que toute décision de nos tribunaux doit être conforme à la loi », a-t-il ajouté.

Les deux femmes ont été arrêtées à leur arrivée à l’aéroport de Kuala Lumpur. Elles ont expliqué au tribunal que des « trafiquants de drogue » leur avaient promis un voyage gratuit en Malaisie en échange du transport de sacs « de produits alimentaires », qui étaient en fait remplis, à leur insu, de méthamphétamine. Le juge chargé du dossier a récusé ce qu’il a qualifié de « fable ».

30-10-2013/AFP

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