Le colonel Keren Ginat, qui dirige l’unité de santé mentale de l’armée, a déclaré à un comité de surveillance de la Knesset que 1.000 soldats blessés au combat ont été invités à venir discuter de leurs expériences…
Parmi eux, près de 70% ont été référés pour un traitement ultérieur après avoir présenté des symptômes classiques de stress post-traumatique.
Ginat, un psychiatre, a déclaré que la majorité des soldats qui sont entrés dans la bande de Gaza lors de l’opération Bordure protectrice ont suivi un cours de 8 heures sur la santé mentale.
Dans ce cours, les soldats ont appris à reconnaître les symptômes de stress post-traumatique ainsi que la façon de soutenir leurs camarades sur le terrain pendant la bataille.
Ginat a affirmé que les soldats ne doivent pas être traités ou retirés de la bataille au premier signe de symptômes liés au trouble.
« Nous voulons lui faire sentir que c’est un héros, » déclare-t-elle.
Le mois dernier, trois soldats israéliens qui ont participé à la guerre de l’été dans la bande de Gaza se sont suicidés. En outre, un réserviste appelé à reprendre du service pendant la guerre pour remplacer les troupes régulières déployées dans la bande de Gaza s’est donné la mort peu après son arrivée à sa base il y a environ trois mois.
Tous les trois ont servi dans la brigade d’infanterie Givati et ont été trouvés avec leurs fusils à côté d’eux.
En 2013, selon les statistiques de Tsahal, sept soldats se sont suicidés – six qui faisaient leur service militaire obligatoire et un général de l’armée.
Source [I24NewsArticle original
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