ECLAIRAGE « Les propos d’Assad sont clairement une menace d’attentat à la voiture piégée contre un bâtiment diplomatique français ou un convoi de la Finul ».Voir un précédent article : Rouhani élève l’assassin de 58 paras français au rang de Ministre Article original
Les menaces contre la France proférées par le président syrien Bachar el-Assad dans sa toute récente interview au quotidien français Le Figaro en cas d’opération occidentale pourraient se traduire par des actions contre des ambassades ou des ressortissants français au Moyen-Orient, particulièrement au Liban, selon des experts.
Bachar el-Assad a mis en garde contre le risque d’une « guerre régionale » en cas d’action militaire occidentale et menacé Paris de « répercussions négatives sur les intérêts de la France ». Réplique immédiate hier du président François Hollande qui a affirmé : « Nous prenons toutes les dispositions », évoquant des menaces contre « le peuple français ».
Les experts consultés par l’AFP estiment que le régime de Damas n’a plus les moyens logistiques de commettre des attentats sur le sol français, mais peut viser des intérêts ou des ressortissants français au Liban par l’entremise de groupes comme le Hezbollah, allié indéfectible du pouvoir syrien.
Interrogé hier sur un éventuel renforcement des mesures de sécurité visant à protéger les ressortissants français, le Quai d’Orsay a répondu que celles-ci étaient, « partout dans le monde, adaptées en permanence en fonction de l’évolution des menaces ».
Après les attentats au Liban qui ont frappé la ville de Tripoli le 23 août et Beyrouth le 9 juillet et le 15 août, « il a été décidé, précise Philippe Lalliot, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, de renforcer la vigilance sur l’ensemble du territoire libanais ». Sur le site « Conseils aux voyageurs », la partie ouest du territoire libanais « est dorénavant signalée par la couleur orange et les déplacements y sont déconseillés sauf raison impérative », prévient le Quai d’Orsay. Les autres régions (Est, extrême Sud, extrême Nord) figurent en rouge sur la carte et les déplacements y sont « formellement déconseillés ».
« Voiture piégée »
Une source diplomatique française confirme que les principales craintes concernent le Liban, où résident 2 000 Français et 20 000 binationaux, et particulièrement les bâtiments diplomatiques, la Finul, les écoles et les missions culturelles françaises. Quant au ministère de l’Intérieur, il a répondu mardi à l’AFP qu’il n’avait « pas prévu de réagir » aux menaces du président syrien par d’éventuelles mesures de sécurité.
« Les propos d’Assad sont clairement une menace d’attentat à la voiture piégée contre un bâtiment diplomatique français ou un convoi de la Finul », assure Frédéric Gallois, ancien commandant du GIGN et l’un des dirigeants de Gallice Security, société de gestion de risques des entreprises françaises à l’étranger.
Pour Louis Caprioli, longtemps chargé de la lutte contre le terrorisme à la Direction de la surveillance du territoire (DST, aujourd’hui DCRI), la « seule menace régionale, c’est le Hezbollah ». Ce spécialiste des réseaux islamistes, aujourd’hui conseiller spécial chez Géos, société de sécurité privée, ajoute que les « Syriens ont toujours considéré le Liban comme leur arrière-cour d’autant plus qu’ils peuvent s’appuyer sur le Hezbollah ». M. Caprioli craint en réalité que le parti de Dieu ne vise dans le sud du pays des soldats français de la Finul, dont la France est l’un des principaux contributeurs.
« Aucun interdit… »
Un ancien chef d’un service de renseignements français s’exprimant sous la condition de l’anonymat relève : « Assad aboie beaucoup, mais n’a rien fait après le raid israélien mené il y a deux semaines contre une position d’un groupe palestinien proche du régime syrien dans le sud du Liban. » Pour autant, ajoute ce spécialiste, « rien n’interdit au président syrien de s’attaquer, par Hezbollah interposé, aux soldats français de la Finul ».
Interrogée par l’AFP à Beyrouth, la force de l’ONU a assuré prendre « les mesures de sécurité appropriées » conformément à sa propre « évaluation des menaces ». « La situation sur le terrain est calme », a toutefois déclaré hier une porte-parole.
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IN MEMORIAM
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adjudant Moretto Michel
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sergent Longle Yves
sergent Ollivier Gilles
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caporal chef Beriot Laurent
caporal chef Carrara Vincent
caporal chef Duthilleul Louis
caporal chef Grelier Xavier
caporal chef Loitron Olivier
caporal chef Margot Franck
caporal chef Seriat Patrice
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caporal Girardeau Patrice
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caporal Jacquet Laurent
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caporal Leroux Olivier
caporal Muzeau Franck
caporal Thorel Laurent
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