Ciel dégagé, et pour longtemps… Attendez-vous à vivre, si cette perspective se précise pour l’automne, les élections anticipées les plus ennuyeuses de l’histoire politique récente d’Israël. Car on ne voit pas pour l’heure ce qui pourrait contrarier la marche triomphale de Benyamin Nétanyahou vers sa réélection. Oublié le chef de parti discrédité de 1999, vaincu sans appel par Ehoud Barak. Aujourd’hui, M. Nétanyahou est sans rival. Ou presque.

Shelly Yachimovic, la nouvelle patronne du Parti travailliste qui n’obtiendrait selon les dernières études d’intentions de vote que la moitié des sièges du Likoud, est reléguée très loin derrière l’actuel premier ministre comme chef du gouvernement préféré des Israéliens. Avigdor Lieberman ne parvient pas à acquérir une véritable dimension nationale, pas plus que Shaul Mofaz, chef d’un parti centriste en sérieuses difficultés. L’étoile politique d’une campagne (grande spécialité israélienne) le journaliste populaire Yaïr Lapid marque le pas avec son parti Yesh Atid (« il y a un futur »).

Quant à Ehoud Barak, après sa rupture peu glorieuse avec les travaillistes pour pouvoir conserver le ministère de la défense, il est en passe de disparaître une seconde fois, mais cette fois-ci définitivement, de la Knesset.

48% des Israéliens veulent Netanyahu comme Premier ministre (sondage)

Près de la moitié des Israéliens estiment que le Premier ministre Benjamin Netanyahu serait le meilleur candidat à sa succession en cas d’élections législatives anticipées, selon un sondage publié jeudi par le quotidien Haaretz.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, à Jérusalem, le 25 avril 2012. AFP PHOTO/POOL/LIOR MIZRAHI

Selon ce sondage, M. Netanyahu est plébiscité par 48% de ses compatriotes, alors que son parti le Likoud (droite) est crédité de 30 sièges sur 120 à la Knesset (Parlement) contre 27 actuellement.

Il devance de très loin Shelly Yacimovich, chef du parti travailliste, que 15% des personnes interrogées considèrent comme la mieux placée pour exercer les fonctions de chef du gouvernement.

Viennent ensuite Avigdor Lieberman, ministre des Affaires étrangères et chef du parti Israel-Beiteinou (droite nationaliste) avec 9%, et Shaul Mofaz, chef du parti centriste Kadima, avec 6%.

Selon ce sondage, 22% des personnes interrogées disent ne pas avoir d’opinion.

Le sondage a été réalisé mardi par l’Institut Camille Fuchs – Dialogue sur un échantillon de 513 personnes représentatif de la population adulte d’Israël, avec une marge d’erreur de 4,3%.

La coalition de droite de M. Netanyahu a déposé mercredi une motion de dissolution de la Chambre qui sera discutée lundi par la Knesset en vue de convoquer des élections législatives anticipées en principe pour le 4 septembre prochain.

Le chef de la majorité parlementaire, Zeev Elkin, a indiqué jeudi à la radio publique que M. Netanyahu fixerait la date définitive du scrutin dimanche prochain à l’issue du traditionnel deuil de sept jours qu’il observe pour le décès de son père.

Selon un autre sondage publié jeudi par le Jerusalem Post, le Likoud obtiendrait 31 sièges, le parti travailliste 17, Israel-Beiteinou 13, la nouvelle formation Yesh Atid (centre droit) du journaliste Yaïr Lapid 12.

Le Kadima, actuellement première formation d’Israël avec 28 sièges, s’effondrerait, avec 10 mandats de députés seulement, selon ce sondage réalisé mercredi par l’Institut Dahaf dans des conditions non précisées.

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