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Les Dr Erbstein et Gastaldi doivent s’expliquer devant le Conseil de l’Ordre des médecins

Photo : Shutter Stock

Alors que le coronavirus fait de moins en moins de décès chaque jour sur notre territoire, deux médecins mosellans se retrouvent convoqués devant le Conseil de l’Ordre des médecins de Moselle pour avoir utilisé un « protocole » de traitement en dehors de la législation en vigueur. Dr Jean-Jacques Erbstein, médecin généraliste à Créhange et son confrère le Dr Denis Gastaldi généraliste à Morhange devront s’expliquer prochainement sur le traitement à base d’azithromycine qu’ils ont prescrit à certains de leurs patients pour éviter les complications liées au coronavirus.

« On n’a jamais fait d’études »

Mi-avril, les deux médecins mosellans ont décidé de mettre leurs patients les plus fragiles atteints du Covid-19 sous azithromycine, un antibiotique connu, utilisé pour combattre les infections. En voyant les résultats positifs de ce traitement ils ont décidé d’en parler et aujourd’hui on leur reproche d’avoir mené des études sur leurs patients. Jean-Jacques Erbstein, généraliste à Créhange :

Je suis un petit peu étonné de cette invitation parce que dans les termes qui ont été employés on aurait fait des études et on n’a jamais revendiqué le fait de faire des études. On n’a pas du tout prescrit de manière systématique cet antibiotique et les autres médicaments à tout le monde.  Ça a toujours été du sur-mesure. On a juste essayé de trouver une solution pour pouvoir soigner nos patients.

Il leur est aussi reproché l’emballement médiatique autour de cette prise en charge alors que les deux médecins ont été pris dans un engrenage très rapide nous explique Jean-Jacques Erbstein.

Toutes les sollicitations on les a refusées parce que le Conseil de l’Ordre nous avait demandé de le faire. L’emballement médiatique qu’il y a eu après, comment voulez-vous contrôler ce genre de chose ? Il y a eu un papier dans un journal régional qui a été repris par Le Parisien et qui a été repris après par toutes les agences de presse. D’un article qui disait « on a peut-être des résultats corrects avec l’azithromycine mais il faut le confirmer par des études » c’est devenu « ils ont trouvé le traitement du Covid » alors qu’on n’a jamais dit ça.

Des études devraient normalement bientôt arriver pour savoir si oui ou non l’azithromycine peut donner de bons résultats pour contrer les symptômes du coronavirus.

Le Dr Erbstein raconte son histoire dans un livre

Jean-Jacques Erbstein est médecin mais également romancier. En 2017, il a reçu un prix pour son premier roman : L’Homme fatigué. Cette année il revient avec un ouvrage qui parle de sa vision de la crise intitulé Je ne pouvais pas les laisser mourir.

Je raconte comment j’ai vécu cette crise. Je raconte le confinement […] et aussi à un moment je raconte comment j’ai basculé dans le mauvais camp parce qu’au début de la crise j’étais un bon soldat. J’ai basculé dans le camp des renégats parce que je n’en pouvais plus de voir des gens, dans notre Moselle, qui souffraient terriblement, à qui on disait d’aller aux urgences, qui faisaient le 15 et à qui on disait de rester chez eux parce que je pense qu’il n’y avait plus de place dans les urgences.

La crise du coronavirus aujourd’hui

Alors que les chiffres et les courbes diffusés ces derniers jours semblent tous indiquer que le Covid-19 est entrain de disparaître doucement qu’en pense le Dr Erbstein ?

Les Dr Erbstein et Gastaldi doivent s’expliquer devant le Conseil de l’Ordre des médecins – Radio Mélodie

On n’a plus rien. […] Si vous me posez une question sur ce virus je vais vous répondre qu’on ne sait rien. Aujourd’hui c’est vrai, on n’a quasiment plus rien.

Pour le médecin mosellan, ce résultat est dû en partie au confinement mais pas que.

 

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JOSEPH

ce ne sont pas des guignols,ces pétainistes, mais des maffieux dangereux, avec un seul but, dominer et spolier. on peut y classer aussi l’institut Pasteur, pourri au point de faire des essais « in vitro  » pour tenter de disqualifier l’hydroxychloroquine, alors qu’on sait qu’elle intervient en empêchant des réactions inadéquates inflammatoires , celles justement déclenchées par les coronas qui s’en « nourrissent » .

Elie de Paris

Ce serait plutôt à ce con-seil de l’ordre de s’expliquer sur son incurie à donner de bonnes recommandations et à lutter contre les mauvais diagnostics, ces derniers ayant TUÉ des milliers de malheureux intubés et asphyxiés par des caillaux de sang, non traités (par justement l’antibiotique précité) bouchant les artères pulmonaires !
Ces membres de ce conseils devraient (ou devront) remettre leur démissions avant d’être jugés !
Nos deux médecins (et j’en connais beaucoup d’autres) n’ont fait que leur devoir.

Habibi

L’ordre des médecins, créé par le régime faschiste de Vichy en France, est d’abord un instrument de la politique gouvernementale, normalisateur et répressif, en conformité avec les pensées et directives politiciennes venues du sommet de l’Etat, et accessoirement un lieu de coordination pour un exercice médical d’une qualité minimale.
Bien évidemment, c’est cette dernière fonction, secondaire, qui est mise en avant pour faire passer discrètement la première, raison essentielle de sa création et de sa perpétuation.

PCT

Mais c’est quoi cette chasse après les médecins qui essaient de soigner les malades du mieux qu’ils peuvent?
Alors quoi? comme les soit disant Grands professeurs parisiens n’avaient pas de solution pour traiter, il aurait fallu laisser les malades mourir sans tenter quoi que ce soit?
On pourrait trainer ces médecins en justice si leurs patients étaient morts de leur traitement, ma c’est le contraire qui s’est passé.
Les consignes étaient de dire aux malades de rester chez eux et de prendre du Doliprane pour les douleurs. Mais le doliprane est toxique à partir d’un certain dosage qui est vite atteint.
Ce qu’on ne nous dira jamais c’est le nombre d’hépatites toxiques au doliprane il y a eu et combien de morts cela a entrainé.
Nous sommes gérés par des guignols, mais le pire c’est que ce sont des guignols méchants.