5780, l’année du Tikoun Haolam ?

L’expérience géopolitique a mis en relief les corrections fondamentales qu’il convenait d’apporter au sein des Nations Unies, pour trouver l’harmonie entre les différentes communautés humaines. En cette nouvelle année, 5780, le temps est peut-être venu de corriger les dysfonctionnements dans les relations entre les nations, de sorte qu’il soit possible de trouver l’équilibre indispensable entre elles, et de parvenir à une relation définitivement apaisée entre les hommes.

Démocratie et fixation de la règle du fonctionnement sociétal

Dans le système démocratique, il existe une séparation des pouvoirs, exécutif, législatif et judiciaire. Le peuple choisit ses représentants pour voter la Loi, qui est appliquée par le gouvernement et dont les manquements sont sanctionnés par les Tribunaux. Par ailleurs, le système démocratique veille à ce que chaque personne soit respectée et dispose de la plénitude de ses droits, tels que prévus dans la Charte Universelles des Droits de l’Homme. De cette compréhension de l’organisation sociétale, il en découle une indispensable limitation des prérogatives individuelle, pour ce qu’il en est de la règle du jeu démocratique : le vote démocratique ne doit pas avoir pour conséquence de modifier le fonctionnement sociétal, mais juste d’organiser ses modalités d’exercice. Doivent donc être définitivement bannis, les partis politiques qui prônent une disparition de la société démocratique. Ainsi, il ne sera plus possible de favoriser l’avènement de partis totalitaires, comme ce fut le cas en Allemagne, en 1933. Si, ce mode d’organisation politique n’est pas accépté de façon unanime, les populations des pays non démocratiques continueront de migrer vers les pays démocratiques où il fait bon vivre, ce qui provoquera de nouveaux déséquilibres, et la mise en place de systèmes totalitaires. L’adoption unanime de la démocratie permettra de trouver l’équilibre entre les nations.

Le partage des richesses nationales

Dans le système politique républicain, l’Etat se charge de préserver l’intérêt général, tout en respectant les intérêts particuliers. Étymologiquement, la République se compose de deux mots latins : « res » la chose, et « publica » publique. Le citoyen dispose d’un droit de créance sur l’Etat dont il est issus, justifiant une redistribution des richesses nationale à son profit. Il est indispensable, pour chaque pays, qu’il adopte le mécanisme républicain, pour ce qu’il en est du partage des richesses nationales. Ainsi, chaque pays disposant de richesses, notamment dans son sous sol (en Afrique, en Asie, en Amérique du sud ou au Moyen Orient), doit partager les richesses, dans l’intérêt général de sa population. A défaut, les gouvernants s’accaparent les richesses nationales (au détriment de la population), générant un nouveau déséquilibre : la corruption généralisée dans les pays qui ne partagent pas les richesses, interdit la population d’accéder aux soins gratuits, aux logements, aux allocations de tout type… Les populations des pays concernés fuient alors leur pays de résidence pour se réfugier dans les pays généreux, ayant érigé le partage des richesses en système, ce qui est à l’origine de nouveaux déséquilibres locaux, en terme de charge financière. Seule la redistribution généralisée des richesses nationales est de nature à instaurer un équilibre entre les nations, en jugulant les migrations économiques.

Les précisions sur le message religieux musulman  

Il existe manifestement un problème dans le message religieux musulman. Tous les crimes commis dans le cadre des attentats terroristes (islamistes) le sont au nom d’Allah. Inversement, bon nombre de musulmans déplorent la référence faite à Allah, à cette occasion. Ils expliquent, alors, que les auteurs ne sont pas de bons musulmans puisque le Coran proscrit le crime. En réalité, il n’y a pas une lecture unique du Coran : l’Islam rigoriste explique que les musulmans sont en droit de tuer dans le cadre d’une vengeance, notamment en cas d’atteinte à l’Islam. Ainsi, ceux qui tuent au nom de l’Islam sont persuadés de faire un acte de bravoure.  Il conviendrait donc, pour les penseurs de l’Islam, qu’ils figent définitivement la règle, de façon unanime, et qu’ils interdisent définitivement le meurtre. En effet, le problème n’est pas celui de l’Islam, mais celui du cadre institutionnel qu’il instaure. A titre de comparaison, entre 1940 et 1945, la Loi française discriminait les Juifs, et invitait les français à dénoncer les Juifs qui se cachaient, afin de pouvoir les arrêter et les déporter. La Loi c’était la Loi :dénoncer les Juifs, c’était se conformer à la Loi. Il en est de même chez les musulmans. Certains d’entre eux tuent des Juifs et des Chrétiens puisque des versets du Coran l’ordonne. Il revient donc aux dignitaires de l’Islam de fixer dans la règle (l’orthodoxie générale), le principe d’interdiction de tuer les non musulmans. Or, seuls les musulmans sont en mesure de faire ce ménage dans l’Islam, de sorte que la religion de Mahomet soit compatible avec les systèmes politiques non islamiques. Cette réforme de l’Islam instituera alors un équilibre entre les différentes communautés religieuses.

L’identité nationale

Les hommes ont eu injonction de recouvrir la terre pour l’occuper et la dominer. Pour autant, chaque pays dispose d’une histoire qui lui est propre. Les individus, regroupés au sein d’un Etat, ont constitué des nations autour de l’acceptation d’une communauté de valeurs, de principes qui organisent le fonctionnement social, et d’une volonté de vivre ensemble sur la base de ce consensus social. L’identité nationale est le ciment de la cohésion sociale, quand bien même la finalité sociale est l’harmonie et la coexistence des groupes humains, aussi disparates soient ils. Dans les pays démocratiques, l’identité nationale conduit les Etats à instituer 3 types de statuts pour des ressortissants du pays : les nationaux, les non nationaux  en situation régulière (titulaires de titres de séjour), les non nationaux en situation irrégulière, (passible d’expulsion). Le principe d’identité nationale est fondamental pour éviter que les pays, intégrés au sein des nations unies, ne disparaissent en fonction des flux migratoires de populations qui contesteraient l’historicité et les valeurs du pays dans lequel ils viennent d’établir. Le respect des identités nationales par les populations qui viennent s’établir dans des pays dont ils ne sont pas originaires, évite toute velléités de transformer les institutions du pays et supprime les tensions identitaires, au sein des populations locales

Gérer le départ des musulmans des pays musulmans.

Les populations issus des pays islamiques fuient leur pays d’origine, pour se réfugier dans les Etats démocratiques, qui les respectent. Pour autant, leur seule référence personnelle, intellectuelle, philosophique est construite autour de l’Islam. Il s’en suit (pour certains) non seulement un sentiment communautaire inadapté, mais aussi une volonté de transformer la société où ils se sont établis, de sorte qu’elle s’adapte à leur vision musulmane du monde. Ils sont alors plongés dans une étrange contradiction : après avoir fuis pour s’établir dans des pays démocratiques, ils aspirent à la mise en place d’un système, non tolérant et non démocratique. Par souci de cohérence, il appartient aux pays d’accueil d’entreprendre un travail pédagogique pour expliquer que s’ils sont les bien venus, ils ne sauraient imaginer détruire les pays magnifiques dans lesquels ils se sont établis.

 

Shana tova lekoulam.

Par Maître Bertrand Ramas-Muhlbach

Crossed band-aids on Earth model. 3D illustration.

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