11 MEMBRES DE L’IRGC TUÉS DANS DES AFFRONTEMENTS AVEC DES MILITANTS EN IRAN OCCIDENTAL

  

11 membres de l'IRGC tués dans des affrontements avec des militants en Iran occidental

Une photo d’archives des forces de l’IRGC iraniennes dans un défilé. Source: PressTV)

Le 21 juillet, 11 membres du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGR) ont été tués dans un affrontement avec des militants dans l’ouest de l’Iran, a rapporté l’agence de presse officielle IRNA.

Selon l’IRNA, des militants ont attaqué un poste de contrôle militaire dans le village de Dari, près de la ville de Marivan, dans la province du Kurdistan. Dari est situé à l’extérieur de la ville kurde de Marivan (Mariwan), à quelque 620 kilomètres (350 miles) à l’ouest de Téhéran.Cette zone est située près de la frontière Iranienne avec l’Irak.

Les affrontements ont également déclenché une explosion dans un dépôt d’armes à proximité.

Selon les rapports initiaux, 10 membres du CGR ont été tués dans ces affrontements. Cependant, plus tard, le nombre est passé à 11. De plus, 8 membres du CGR auraient été blessés.

La plupart des victimes le seraient en conséquence de l’explosion du dépôt d’armes.

Le quartier général iranien Hamza Sayyid al-Shohada a affirmé que « un certain nombre de « terroristes » ont été tués et plusieurs autres ont fui avec des blessés ». Cependant, l’incapacité de la partie iranienne à fournir des chiffres sur les blessés ou tués adverses montre que le nombre de «terroristes» tués n’est pas aussi élevé que les Gardiens de la Révolution le prétendent.

Le quartier général de Hamza Sayyid al-Shohada a qualifié les assaillants de «groupes terroristes et contre-révolutionnaires» n’ayant aucune «base au sein de la nation iranienne».

Bien que la région ait connu un pic d’attaques de la part des combattants de l’opposition kurde, il s’agit du plus grand nombre de soldats iraniens tués en une seule action le long de la frontière avec la région du Kurdistan ces dernières années.

Suite à l’attaque, dans une déclaration en ligne, le Parti de la Vie Libre du Kurdistan (PJAK) a revendiqué la responsabilité de l’attaque, affirmant avoir tué et blessé 15 des gardes-frontières.

Le PJAK, fondée en 2004 en tant que ramification du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), interdit, a mené une lutte armée intermittente contre le gouvernement iranien pour les droits kurdes au Kurdistan iranien (Rojhilat). Il est le plus souvent décrit comme l’aile militaire du PKK en Iran.

Selon le communiqué, l’attaque a eu lieu en réponse à l’assassinat récent de quatre de ses combattants à Mariwan et Paveh en Iran, ainsi que l’ assassinat de l’activiste kurde iranien Iqbal Muradi dans la région de Penjwen au Kurdistan, mercredi.

C’est le deuxième affrontement entre le CGRI et le DPIK oule PJAK, dans l’ouest de l’Iran en juillet dont on entende parler. Le 14 juillet, le CGRI a déclaré que ses membres avaient éliminé trois membres d’un «groupe terroriste contre-révolutionnaire» dans la région de Nowdesheh, dans la province de Kermanshah.

 JForum avec agences. 

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