A l’Elysée Yitzhak Herzog (Israël) critique la politique de l’Etiquetage de l’UE.

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La presse française n’en a (presque) pas parlé. Yitzhak Herzog (qui souhaite peaufiner une stature internationale avant la prochaine échéance électorale) a été reçu vendredi à l’Élysée par François Hollande à qui il a présenté son plan de séparation avec les Palestiniens. « J’ai présenté à M. Hollande et M. Fabius mon plan pour se séparer des Palestiniens », a affirmé M. Herzog sur sa page Facebook.

« Se séparer est la chose la plus urgente pour la sécurité des citoyens d’Israël et pour réaliser la vision de deux Etats, à laquelle je crois de tout mon cœur », a-t-il ajouté. M. Herzog a remercié ses hôtes pour le soutien à la communauté juive de France dans cette période tourmentée.

« La guerre contre le terrorisme est un combat commun que nous partageons avec la France », a déclaré M. Herzog. Le chef du parti travailliste a par ailleurs critiqué la décision de l’Union européenne d’étiquetage des produits en provenance de Judée-Samarie et du Golan qui « sert les intérêts des ennemis d’Israël et ne fait pas progresser la cause de la paix ». (IsraPresse.DW)

LE PLUS. Isaac (ou Yitzhak) « Bouji » Herzog (en hébreu : יצחק “בוז’י” הרצוג), né le 22 septembre 1960 à Tel Aviv, est un avocat et homme politique israélien membre du Parti travailliste dont il est l’actuel président depuis 2013. Chef de l’opposition depuis cette date, il est également chef de file de la coalition de gauche, de centre-gauche et du centre appelée l’Union sioniste pour les élections législatives israéliennes de 2015.

Isaac Herzog est le fils de Chaim Herzog, sixième président d’Israël, et de son épouse Aura. Son grand-père, Yitzhak HaLevi Herzog, avait été le grand-rabbin ashkénaze de Palestine mandataire puis d’Israël.

Il effectue son service militaire comme officier dans l’unité 8200 du service des renseignements pendant quatre ans et est actuellement major de réserve. Il étudie ensuite le droit à l’université de Tel Aviv puis à l’université Cornell de New York. Il travaille dans le cabinet d’avocats Herzog, Fox & Neeman dont son père avait été l’un des fondateurs avant de lancer son propre cabinet.

Isaac Herzog commence sa carrière politique en 1988, comme secrétaire du Conseil économique et social pendant deux ans. Engagé au sein du Parti travailliste, il rejoint, après un échec aux élections législatives de 1999, le secrétariat du gouvernement d’Ehud Barak jusqu’en 2001. Il est parallèlement président de l’Autorité anti-drogues entre 2000 et 2003.

Élu député à la Knesset lors des législatives de 2003, Isaac Herzog devient ministre de la Construction et du Logement dans le gouvernement d’Ariel Sharon en 2005. Dans les gouvernements Olmert, puis Netanyahou, il occupe successivement les fonctions de ministre du Tourisme de 2006 à 2007, de la Diaspora, de la Société et de la Lutte contre l’antisémitisme entre 2007 et 2009 et de la Protection sociale et des Services sociaux de 2007 à 2011.

En janvier 2011, le Parti travailliste quitte la coalition dirigée par Netanyahou et Herzog abandonne ses fonctions au gouvernement. Réélu député lors des élections législatives de 2013, il est élu le 22 novembre de la même année, président du Parti travailliste en battant la sortante Shelly Yachimovich par 58,5 % contre 41,5 %.

Après la dissolution de la coalition gouvernementale, et à l’approche de nouvelles élections en mars 2015, Herzog invite les partis Hatnuah et Kadima à unir leurs forces avec le Parti travailliste. Le 11 décembre 2014, Herzog et Tzipi Livni, ministre de la Justice du gouvernement sortant, annoncent qu’ils s’allient pour empêcher Netanyahou de briguer un quatrième mandat.

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IsraelValley Desk | France-israël

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