Yom Yerouchalyim: la réunification de Jérusalem (vidéo)

A l’occasion de Yom Yerouchalayim, le 28 Iyar (vendredi prochain) je voudrais évoquer la place de Yérouchalayim dans la pensée de nombreux juifs.

Bien que Jérusalem soit, dans la pensée juive, non seulement le centre du monde, mais, elle occupe le centre de toutes nos réflexions et nos vœux s’expriment autour d’elle.

Et, ce qui est absolument indiscutable et irréfutable, est que Jérusalem est blottie dans le cœur de chaque  Juif et au centre de la liturgie juive de tous les temps.

Jérusalem, avec le Mont Moriah, fut le théâtre de la Ligature d’Isaac.  Jérusalem a toujours été LA CAPITALE spirituelle du Peuple Juif,  cette ville convoitée par tous est le lieu où s’éleva le Temple de Jérusalem dans toute sa magnificence, lieu où le peuple juif dans son ensemble se rendait  au moins trois fois l’an pour y présenter son hommage et exprimer son adoration pour le D. d’Israël D-ieu Suprême qui dans Sa magnanimité et dans Sa longanimité nous a gratifiés de Son Amour immense malgré notre conduite souvent révoltante !!!

Jérusalem vers laquelle nous nous tournons quel que soit le point géographique où nous nous trouvons pour prier  D. et déverser nos larmes et nos suppliques.  Jérusalem pour laquelle tant de preux soldats ont perdu la vie lors des croisades, Jérusalem se situe au centre des passions au long des siècles.  Aujourd’hui encore, des falsificateurs de l’Histoire tentent de nous ravir à nouveau nos titres de propriété.

Jusqu’en 1967 l’accès à Jérusalem était mesuré, limité voire parfois même interdit. Nous qui avons été les victimes spoliées  de notre Temple n’avions plus qu’un accès très limité à un pan du Mur occidental de ce Temple construit par Salomon et détruit par Nabuchodonosor en -586, reconstruit en -516 sous Zorobabel inauguré en -516 puis, rénové et agrandi par Hérode en 20 de l’ère chrétienne pour être détruit par Titus en 70 de l’ère chrétienne.

En 1967 dis-je, lors de la guerre des 6 jours, Tsahal, a effectué la sale besogne de déblayer, d’ouvrir les passages obturés, de déblayer encore les saletés laissées sur place de tinettes construites à l’aide de pierres tombales juives  dérobées au cimetière du Mont des Oliviers.

Les soldats émus après avoir libéré la capitale : « Jérusalem est en notre possession », se retrouvèrent,  enfin,  au pied  du Kotel, et le shoffar retentit : dans le monde entier à l’écoute fiévreuse des dernières nouvelles, les Juifs pleurèrent d’émotion et enfin, le verset des psaumes  (CXXII, 3) prit tout son sens : Jérusalem enfin, entièrement au peuple juif !!!

Peu de jours avant Shavouoth, D. offrit à Son peuple dans une victoire fulgurante sur ses ennemis, un vestige de ce Temple  dérobé aux prières de ses fidèles par des Romains assoiffés de sang et de violence.

C’était le 28 Iyar et chaque année, depuis, Jérusalem est en liesse quelle que soit la situation.

Dans certaines synagogues on entonne le Hallel dans l’allégresse et on ne prononce pas de tahanounim. Dans d’autres synagogues ou oratoires on prie normalement sans ajout. Chacun oppose ses arguments et c’est aussi bien ainsi, jusqu’à ce que se dévoile le Mashiah.

Et, au Kotel, les fidèles se rassemblent pour une magnifique prière. L’an prochain dans la Jérusalem reconstruite : לשנה הבאה בירושלים הבנויה avec le Troisième Temple Reconstruit.

Caroline Elishéva REBOUH

 

Ville D’Élection
Reflet de la Divine demeure
Ville Royale, établie par David
Pour sa messianique lignée
Ville de Sainteté
Initiée à travers ses prêtres
Au service de L’Unique Révéré
Ville éprouvée
Site de toutes les convoitises
Ville solitaire
Longtemps endeuillée
Ville éternellement attachée
A ses serments de Fidélité
Ville de toutes les mémoires
De notre longue histoire
Des lustres du passé
Des douloureuses traversées
Des déchirures, des silences
Des séparations forcées
Des souillures, des offenses
Des soumissions imposées
Ville qui, épousant le Temps
Patiemment attendait…
Ville qui espérait
Le retour de ses enfants exilés
Ville retrouvée par ceux
Qui n’ont jamais cessé de t’aimer
Non pour te ravir et t’enchaîner
Mais pour te reconstruire, te parer
Des neuf parts de beauté
Dont le ciel t’a dotée
Ville, malgré les années
Belle et sans rides
Souriant à nos espérances
A tes constructeurs, à tes bâtisseurs
Venus de loin te relever
Ville qui ne s’est jamais reniée
Qui relève la tête, métamorphosée
Sous des traits de modernité.
Ville toujours en quête
De son intrinsèque pureté
Ville en marche
Vers les temps rédimés, retrouvant
La voix de ceux qui ont prophétisé
Ville qui aspire au vieux rêve du voyant
Faire de Toi Jérusalem
La Ville Habitée du Souffle
De La Divine Présence
De Lumière Révélée et de Paix.
Yérouchalaïm

Alice Benchimol Zal

 

Yérouchalaïm

L’or de ton sang, l’or de ton nom, ne cessent de clamer constamment, infiniment, le cantique sublime, merveilleux et majestueux, de la foi précieuse en D’ ;
Tes rocs et rochers , tes oliviers, ta terre, tes vallées, monts et limons, ainsi que ton mur, pétris de supplications, de lamentations, d’espoir et de joie, vibrent, palpitent, palpitent et vibrent au son de la prière, au son de l’espérance, au son de la foi. Perfection de ton nom, à la rigueur altière et redoutable, messianique et universelle, la souffrance et la liberté célèbrent ton identité. Elue de D’, cœur
Noyau de l’éternité, ta signature, ton sceau, sont royauté, en exaltant la Vérité.
Joyau, écrin de D’, ton nom d’or et de lumière, de lumière et d’or, resplendit éternellement sur et dans l’univers, à jamais extasié.
Cité atemporelle, davidique, tant aimée, où le Roi Salomon entonnait avec flamboiement : Hallélouya !!!

Prose Poétique de Bernard Darmon

 

Quel est ce pays au nom biblique
Où peu d’êtres sont mélancoliques
Où les jeunes de toutes obédiences
ont des visages remplis de science ?

Quel est ce pays où l’histoire
Surclasse la géographie
Avec un espace mince et fragile
Sur une carte repoussoir ?

Quel est ce pays aux peuples divers
Qui nous éloignent de notre hiver
Chaque nation est un gage d’espoir
Pour abreuver notre soif de terroir

Quel est ce pays où coulent le lait et le miel
Où les hommes accomplissent un labeur
Si ardu qu’il nuit au bonheur simple
pourraient trouver sous un autre ciel

Pourquoi des hommes assis dans l’apparent
Confort ont choisi ce toit différend
Pour mettre à l’abri leur famille
De la perte d’identité et la survie ?

Israël est ainsi ce grand univers
Confié par le Créateur aux hommes
Afin qu’ils cherchent les normes
De leurs sources sans travers.

Par Schlomo de JForum

 

 

Le Sable et le Soldat de Serge Gainsbourg

Né Lucien Ginzberg de parents juifs russes qui prennent asile en France après la révolution bolchevique de 1917, Serge Gainsbourg entretenait une relation particulière avec l’Etat hébreu.

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Le sable et le soldat par Bar_Kochba

En 1967, en pleine guerre des Six-Jours, il compose une chanson à la demande de l’attaché culturel de l’ambassade israélienne en France. Un cadeau confidentiel enregistré dans la nuit du 6 au 7 juin.

« L’attaché culturel de l’ambassade d’Israël à Paris contacte Serge Gainsbourg pour lui commander une marche militaire. Le texte sera écrit en français puis traduit en hébreu. L’artiste enregistre moins de deux minutes de musique, accompagné à l’orgue électrique.

La bande magnétique du précieux morceau part en avion pour Tel-Aviv. Mais la guerre de Six Jours éclate, les autorités israéliennes ont mieux à faire, et la bobine échouera pendant trente-cinq ans dans les archives de la radio Kol Israël.

Jusqu’au moment où Jean-Gabriel Nouvel, qui en connaît l’existence, localise l’enregistrement après plusieurs mois de recherches.

Quel honneur et quelle fierté d’entendre aujourd’hui ce texte, réponse à toutes les attaques des antisionistes.

Le Sable et le Soldat est comme une suite au Plaidoyer pour ma terre d’Herbert Pagani. Sans doute plus intense car il ne prend aucun détour pour avouer son amour et son dévouement. Et pourtant, Gainsbourg n’était pas attaché à Israël. D’ailleurs, il n’y a jamais mis les pieds.

Et lorsqu’il parlait de ses racines, il préférait évoquer la Russie de ses parents. Peut-être avoue-t-il dans cette chanson ce qu’il n’a jamais osé dire ? »

Il aura fallu attendre presque 10 ans (en 2002) après sa disparition pour écouter « Le Sable et le Soldat [aka Le Sable d’Israel] » pour la première fois sur les ondes de RCJ.

Personne ne se doutait que Gainsbourg même il ne s’est jamais caché d’être juif, aurait écrit une chanson si engagée pour le jeune état d’Israël à l’issue de la guerre des 6 jours et de la libération de Jérusalem.

Si Gainsbourg n’a jamais caché ses origines (« Je suis né sous une bonne étoile… jaune », disait-il), le monde était loin de s’imaginer que l’artiste composerait une chanson aussi engagée pour le jeune Etat d’Israël.

« Oui, je défendrai le sable d’Israël. La terre d’Israël, les enfants d’Israël. Quitte à mourir pour le sable d’Israël » : c’est en ces mots que Gainsbourg chantait son patriotisme.

Le Sable et le Soldat

Oui, je défendrai le sable d’Israël,

La terre d’Israël, les enfants d’Israël;

Quitte à mourir pour le sable d’Israël,

La terre d’Israël, les enfants d’Israël;

Je défendrai contre tout ennemi,

Le sable et la terre, qui m’étaient promis.

Je défendrai le sable d’Israël,

Les villes d’Israël, le pays d’Israël;

Quitte à mourir pour le sable d’Israël,

Les villes d’Israël, le pays d’Israël;

Tous les Goliaths venus des pyramides,

Reculeront devant l’étoile de David.

Je défendrai le sable d’Israël,

La terre d’Israël, les enfants d’Israël;

Quitte à mourir pour le sable d’Israël,

La terre d’Israël, les enfants d’Israël;

Quitte à mourir pour le sable d’Israël,

La terre d’Israël, les enfants d’Israël.

Par JForum

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