Yariv Levin relance la réforme judiciaire
Une réforme judiciaire relancée : tensions entre le ministre de la Justice et la Haute Cour
Le ministre de la Justice israélien, Yariv Levin, a ravivé les débats autour de la réforme judiciaire en critiquant vertement la Haute Cour et en promettant d’agir pour rétablir ce qu’il considère comme l’équilibre des pouvoirs en Israël. Ses déclarations surviennent alors que la crise constitutionnelle persiste et menacent de rouvrir des divisions profondes au sein de la société israélienne.
Lors d’une intervention samedi, Yariv Levin a accusé la Cour suprême d’empiéter sur les prérogatives de la Knesset et de l’exécutif, déclarant que le gouvernement n’a « pas d’autre choix que d’intervenir pour restaurer ses pouvoirs ». Ces critiques font suite à une décision récente de la Haute Cour, exigeant que Levin organise un vote d’ici le 16 janvier au sein du Comité de sélection judiciaire pour nommer un nouveau président de la Cour suprême. Ce vote pourrait aboutir à la nomination du juge Isaac Amit, perçu par Levin et sa coalition comme une figure hostile à leur programme.
La réforme judiciaire, gelée après l’attaque du Hamas en octobre dernier, avait déjà suscité une vague de protestations massives en 2023. Aujourd’hui, les déclarations de Levin laissent entendre que la coalition au pouvoir pourrait relancer une législation visant à modifier la composition du Comité de sélection judiciaire, ce qui donnerait au gouvernement un contrôle accru sur les nominations des juges.
L’annonce de Yariv Levin a été immédiatement condamnée par le chef de l’opposition, Yaïr Lapid, qui y voit une tentative de fragiliser les institutions démocratiques d’Israël. De son côté, Moshe Lador, ancien procureur général, a averti que des réformes unilatérales pourraient entraîner une opposition publique et judiciaire déterminée.
Malgré ces tensions, certaines factions de la coalition gouvernementale, notamment les partis ultra-orthodoxes, se concentrent actuellement sur l’adoption d’une loi visant à exempter leur communauté de la conscription militaire. Cela soulève des questions quant à la priorité réelle donnée à la réforme judiciaire dans l’agenda législatif immédiat.
Les récentes déclarations de Levin, bien qu’encore à l’état de promesse, pourraient relancer des affrontements politiques et sociaux en Israël. Pour certains, elles marquent une volonté de refonder le système judiciaire ; pour d’autres, elles symbolisent une menace pour l’équilibre institutionnel et la démocratie. Alors que la réforme reste suspendue, la crise constitutionnelle qui en découle semble loin d’être résolue.
Jforum.fr
Et bien ce n’est pas trop tôt qu’on relance la reforme judiciaire !!! En Israël nous EXIGEONS tous que le personnel de la Cour Supreme, et surtout les Juges et les Chefs, soit entièrement congédié et qu’il soit remplacé EXCLUSIVEMENT par du personnel de Droite et d’Extrême-droite !!! Pour avoir enfin un tribunal qui défend les intérêts des Juifs d’Israël et non point les intérêts des palestiniens qui préparent TOUS notre extermination et même qui nous assassinent du bébé juif naissant jusqu’à la centenaire juive en chaise a roulettes !!!
La réforme contre la dictature des rats de palais nuisant en Israël sera accomplie quand, quelques rats seront suspendus par le cou, au bout d’une corde…