La brillante gestion par Israël de l’affaire de la « flottille »
Par Ruthie Blum
C’était censé être un grand acte de défiance, un nouveau spectacle médiatique dans la campagne actuelle de diffamation contre l’État juif. Au lieu de cela, c’est devenu une blague flottante.
La « flottille de la liberté » a appareillé de Sicile au début du mois, à destination de Gaza, transportant de maigres quantités de nourriture et d’autres formes d’aide. À bord de l’unique bateau, la goélette Madleen , battant pavillon britannique , se trouvait un petit groupe d’« humanitaires » moralisateurs.
Parmi eux se trouvait la militante suédoise pour le climat Greta Thunberg, accompagnée de la députée européenne française Rima Hassan et d’une dizaine d’autres militants cherchant à se faire entendre.
Ce qu’ils présentaient comme une noble mission était en réalité une farce. Sans perdre de temps à dénoncer la mascarade, le ministère israélien des Affaires étrangères a ironiquement baptisé le navire « yacht à selfies ».
Et pour cause.
Dès le départ de cette équipe hétéroclite, le voyage ressemblait davantage à une retraite d’influenceurs qu’à une opération de secours. Les réseaux sociaux étaient submergés de photos d’une Greta joyeuse, coiffée du keffieh, et de ses compagnons rayonnant de fierté et d’autosatisfaction.
Réagissant sans inquiétude ni indignation, Israël a opté pour une approche mêlant humour, retenue et juste ce qu’il faut de ridicule. Alors que le navire se trouvait à environ 190 kilomètres de sa destination, les forces navales israéliennes l’ont intercepté et l’ont abordé, transportant des rafraîchissements.
Oui, vraiment.
Plutôt que d’arrêter la douzaine d’agitateurs pro-Hamas, les hommes et les femmes en uniforme leur ont tendu des pains de hallah tressés et des bouteilles d’eau. Même Greta a souri en acceptant le sandwich, emballé dans du cellophane non biodégradable.
Naturellement, le célèbre écologiste ne pouvait pas refuser. Après tout, l’hypocrisie se marie bien avec les glucides.
Ce n’était pas la première fois que Greta se retrouvait confrontée à un problème environnemental. Au contraire, on l’a souvent vue enfreindre son propre code d’éthique, pourtant si vanté. En toute honnêteté, bâtir sa marque sur le fait de critiquer les autres pour des comportements qu’elle-même s’autorise relève de l’arnaque du politiquement correct.
Mais sa transition de sauveuse de la planète à guerrière de la « résistance » palestinienne a porté la théâtralité omniprésente à un tout autre niveau. Heureusement, elle n’a pas eu besoin de trouver une autre couleur pour représenter sa dernière itération, puisque le vert est aussi la couleur emblématique du Hamas.
Greta n’est cependant pas aussi douée dans ses frasques qu’elle et ses admirateurs semblent le croire. Avant sa rencontre avec l’armée israélienne, l’ancienne enfant star du climat, aujourd’hui adulte, a enregistré une courte vidéo en prévision de l’événement.
Dans le clip préenregistré, elle a déclaré que quiconque le regardait devrait savoir qu’elle avait été « kidnappée par les forces d’occupation israéliennes » et a exhorté à faire pression sur le gouvernement suédois pour sa libération.
Qu’elle ait osé invoquer l’enlèvement dans ce contexte comme un stratagème TikTok – alors que 55 otages sont toujours en captivité au Hamas – n’était pas seulement embarrassant ; c’était abominable.
Ce qui a suivi n’en a été que plus délicieux, d’autant plus que sa vidéo est devenue virale sans aucune des raisons prévues. Être accueilli avec hospitalité par ses « ravisseurs », et non avec des menottes, y parviendra.
Et ce n’était que le début de l’action brillante d’Israël. Après avoir été escortés jusqu’au port d’Ashdod, les progressistes choyés ont subi des examens médicaux et des arrangements ont été pris pour leur retour dans leurs pays d’origine. Entre-temps, ils ont pu visionner le film de 43 minutes relatant les atrocités commises par le Hamas et les « civils » de Gaza le 7 octobre 2023.
Oui, ces parangons de vertu, remplis d’orgueil et armés de hashtags, ont pu voir les meurtres de masse, les violences sexuelles, les tortures et les enlèvements perpétrés et fièrement documentés par les auteurs palestiniens dont ils aiment agiter le drapeau.
On peut parler d’une punition à la mesure du crime – même si sensibiliser un groupe d’ignorants à la justice de la guerre menée par Israël contre les barbares sadiques soutenus par l’Iran le long de sa frontière sud devrait être considéré comme une récompense, et non comme une mesure punitive. Dans un monde sain, bien sûr.
Au pays de Greta, la raison n’a pas sa place. Ni l’intégrité. Il n’est donc pas étonnant que, dès qu’elle et ses complices ont compris ce qu’ils observaient, ils aient refusé de continuer. Dieu leur préserve de se laisser troubler par des faits gênants, surtout sanglants, qui pourraient ternir leur récit mensonger.
Israël a néanmoins géré la situation avec classe en démasquant la prétendue « flottille » comme une ruse pour attirer l’attention, orchestrée par des personnes peu informées et peu soucieuses de la région qu’elles prétendent défendre. Autrement dit, Israël a saisi l’occasion pour renverser la situation face à ses détracteurs, avec des collations casher et une réponse tout aussi casher à l’épisode.
Ce faisant, le monde a pu constater que la confiance tranquille et la clarté morale sont supérieures à l’indignation performative. En démantelant sereinement une provocation artificielle, Israël a préservé sa dignité tout en laissant ses détracteurs révéler leur propre absurdité.
{Reposté depuis JNS }
Crédit photo : Ministère israélien des Affaires étrangères Un soldat israélien offre de la nourriture et de l’eau à la militante Greta Thunberg à bord du yacht intercepté à destination de Gaza
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