Les révélations de WikiLeaks ne s’arrêtent pas. La correspondance de John Podesta, directeur de campagne de la candidate démocrate à l’élection présidentielle américaine Hillary Clinton, publiée par le site, dévoile les liaisons de l’équipe de Mme Clinton avec les journalistes de l’agence Associated Press (AP).

Les journalistes de l’agence Associated Press (AP) étaient impliqués dans le règlement du scandale autour de la correspondance de la candidate démocrate à l’élection présidentielle américaine Hillary Clinton, apprend-on de la correspondance de John Podesta, directeur de campagne de Mme Clinton, publiée par WikiLeaks.

La correspondance rendue publique par WikiLeaks dévoile les discussions datées de juin 2015 au sein de l’équipe d’Hillary Clinton visant le règlement du scandale autour de son proche, Sidney Blumenthal, qu’elle n’avait pas soumis à l’examen du département d’État à l’époque.

Le plan d’actions dédié est discuté dans cette correspondance avec la participation du porte-parole d’Hillary Clinton, Brian Fallon. En particulier, le représentant de campagne de Mme Clinton Nick Merrill évoque dans un mail l’idée de « remettre une histoire » aux journalistes amis de l’agence AP Matt Lee ou Bradley Klapper. Une copie de l’article écrit par ces auteurs est également ajoutée dans le fil de la correspondance. Cet article cite les propos de Nick Merrill qui indique que les 55 000 pages de documents ont été soumises à l’examen du département d’État, y compris tous les courriels de Sidney Blumenthal, justement celles que les fonctionnaires n’avaient pas trouvé.

En tant que secrétaire d’État entre 2009 et 2013, Hillary Clinton menait sa correspondance de travail via sa propre ressource privée. Elle a été ainsi accusée de cacher des informations et de faire potentiellement fuiter des secrets d’État. Mme Clinton a soumis près de 30 000 emails à l’examen du département d’État, mais a supprimé 30 000 courriels supplémentaires qu’elle a déclarés comme personnels.

Le Bureau fédéral d’enquête (FBI) avait déjà enquêté sur l’utilisation par Mme Clinton en tant que secrétaire d’État d’un serveur privé pour envoyer et recevoir des informations classées confidentielles. Selon les conclusions du bureau, les actions de Mme Clinton ne constituaient pas un crime.

Cependant, selon l’annonce vendredi 28 octobre du membre du Congrès et chef du comité de surveillance de la Chambre des représentants Jason Chaffetz sur Twitter, le FBI vient de rouvrir l’affaire des emails d’Hillary Clinton.

Sputnik

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