Une volée massive de missiles à Gaza accueille le nouveau chef de Tsahal. 

L’IAF frappe 95 cibles du Hamas

Une vague de missiles palestiniens a visé les communautés israéliennes de Gaza vendredi soir et samedi matin, les 26 et 27 octobre, déclenchant la réplique des tirs aériens de Tsahal sur quelque 95 cibles du Hamas. Le porte-parole de Tsahal a parlé de 34 missiles palestiniens tirés au cours de la nuit, mais leur nombre a dépassé les 50 au total entre hier et aujourd’hui. Dôme de Fer en a intercepté 13 qui menaçaient directement les zones résidentielles. Cet assaut palestinien s’est concentré sur la ville de Sderot et les communautés du Conseil de Shear Hanegev, plutôt que sur des cibles très éloignées.

Les Forces de Tsahal ont rapporté samedi que des combattants de l’IAF avaient frappé le nouveau quartier général de la sécurité générale du Hamas dans le district de Derej, dans la ville de Gaza, bien qu’ils aient admis que le bâtiment était vide au moment de l’attaque. Pendant ce temps, dans les rues de Sderot, des chefs de famille et leurs enfants se sont entassés dans des abris et des pièces fortifiées après avoir écouté les hurlements de quelque 16 000 Palestiniens, essayant de se frayer un chemin à travers la barrière de Gaza en trois endroits, tout en lançant des petites bombes incendiaires, des grenades. et des pierres aux soldats. Cinq émeutiers ont été tués et des dizaines d’autres (170) blessés par des tirs de Tsahal avant d’être repoussés.

L’une des victimes, appelée Jaber Abu Hemesa, est décédée à l’est d’El Bureij, dans la partie centrale de la bande de Gaza, lorsqu’une grenade à main qu’il tenait a explosé par accident, ont déclaré des témoins.

Mais les tirs de missiles palestiniens se sont poursuivis jusqu’à samedi matin. Selon le dernier bulletin de Tsahal, la Syrie et les Iraniens al-Qods sont responsables du barrage palestinien de vendredi soir et samedi matin. Cette attaque a été un puissant démenti des informations (d’Al-Hayat- Egypte) selon lesquelles un accord israélo-israélien, négocié par l’Égypte, avait été négocié pour que les terroristes palestiniens réduisent progressivement l’apparition de manifestations à la frontière. Ces fake-news ont incité Israël, une fois de plus, à la retenue et a donné du temps au Hamas et au Djiah Islamique pro-iranien pour lancer le processus d’attaque.

Il a également servi de carte de vœux du Hamas et du Jihad islamique à l’intention du prochain chef d’état-major de l’armée israélienne, que le ministre de la Défense, Avigdor Lieberman, a nommé vendredi au poste de major-général  : Aviv Kochavi, âgé de 54 ans. Kochavi est actuellement chef d’état-major adjoint du lieutenant-général Gady Eisenkot, après avoir passé trois ans au QG Commandement du Nord. Au cours de sa carrière militaire, il a exercé de nombreuses fonctions-clés au combat et au sein de son personnel d’encadrement.

En tant que commandant de la brigade de parachutistes (en 2001), il a mené avec succès des opérations contre les concentrations terroristes (en 2002-2003) dans les principales villes palestiniennes, et s’est attiré des éloges pour avoir brisé les reins de la deuxième Intifada (soulèvement palestinien) qui ont terrorisé les centres civils israéliens pendant plus de deux ans. Kochavi a mis au point une technique efficace dans la façon de mener les raids maison par maison contre le terrorisme, pour empêcher les troupes israéliennes d’être exposées en fouillant les maisons de suspects afin et qu’elles ne soient pas vulnérables aux attaques dans la rue. Ils ont reçu un outil, qu’on a surnommé par son nom, pour démùolir les murs intérieurs entre les différentes pièces et progresser à l’intérieur.

En tant que chef de l’AMAN (renseignement militaire), bien qu’il ait misé sur la chute d’Assad avant l’intervention russe, il a eu la clairvoyance de développer les capacités technologiques de l’unité en vue de son passage à la cyberguerre.

On se souvient encore de Kochavi en tant que commandant de la division de Gaza il y a 13 ans, quand Israël s’est finalement retiré de l’enclave palestinienne sous les ordres du défunt Premier ministre Ariel Sharon. Le 12 septembre 2005, Kochavi a fermé la porte de la dernière communauté israélienne évacuée dans la bande de Gaza (Goush Katif) avec la promesse: « Si un seul coup de feu ou une balle est tirée d’ici contre Israël, la réponse de Tsahal sera écrasante! »

Au cours des 13 années suivantes, ce vœu est resté  pieu, dans les livres d’histoire. Ce n’est que cette semaine que le Premier ministre Binyamin Netanyahu a souligné qu’alors qu’en 2005, le Hamas ne comptait que 3 000 hommes armés, leur nombre a, depuis, atteint 65 000! Cependant, en 2009, un an après son accession au poste de Premier ministre, la milice du Hamas ne comptait pas plus de 12 000 hommes.

L’élaboration de politiques et la réflexion militaire en Israël pour faire face au terrorisme sans fin du Hamas sont donc restées gelées pendant 13 ans. En 2005, l’Égypte a promis de déployer des troupes le long du «corridor stratégique de Philadelphie», pour empêcher l’enclave palestinienne nouvellement indépendante et démilitarisée à Gaza de passer en contrebande des armes destinées à l’armement. Cet engagement n’a pas été honoré, pas plus qu’aujourd’hui, le Caire n’est réellement capable de forcer le Hamas à accepter une trêve.

En ce qui concerne le nouveau chef d’état-major, les détracteurs de Kochavi estiment que sa performance en tant que commandement du Nord, responsable des zones frontalières entre la Syrie et le Liban, n’a pas été à la hauteur de sa promesse opérationnelle et novatrice antérieure.

La question qui se pose maintenant est la suivante : Kochavi surpassera-t-il la longue paralysie conceptuelle d’Israël vis-à-vis de Gaza et recourra-t-il à l’action pour mettre un terme à la violence palestinienne de plus en plus débridée?

Ce week-end, les terroristes de Gaza ont lancé un autre défi à relever pour Tsahal, qui lui est clairement adressé, pour savoir si le général Kochavi allait enfin faire ce qu’il faut pour faire respecter son serment d’il y a 13 ans, de « réponse écrasante ».

  ,  ,  ,  ,  ,

Adaptation : Marc Brzustowski

Massive Gaza missile volley greets new IDF chief. IAF strikes 87 Hamas targets

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

3 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
alain saporta

Ce n’est pas si facile d’en finir avec le Hamas car il y a la politique d’un pas en avant et un pas en arrière
une fois pour toute donnons nouveau chef d’etat major la possibilité de répliquer non plus avec des petits pas de danseuse mais avec des gros godillots
La plus grande erreur d’Israël c’est d’être parti de Gaza sans contre parties idem pour le Liban nous croyions que ceux d’en face sont intelligents et logique ce n’est pas le cas ce sont des fanatiques la seule solution malheureusement c’est le bâton et rangeons dans les tiroirs les mains tendues en tant normal je suis très modéré mais cela ne sert a rien de vouloir convaincre des êtres bornés et inféodaient aux Hamas qui préfèrent mourir plutôt que de vivre en paix

trender

Conclusion toute faiblesse contre le terrorisme est toujours interprété comme « le bon moment pour frapper Israël et qu’importe les destructions d’immeubles vides le Qatar et l’Europe enverront des fonds pour reconstruire… cette naïveté des gouvernements d’Israël successifs est incompréhensible pour les personnes qui sans arrêt doivent se murer dans les abris….et fini finalement qu’a augmenter le nombre de morts et blessés des deux cotés…..pathétique…

Paul

Le hamas mène la danse, déclenche les hostilités, décide des trèves! L’état d’Israel suit le mouvement!