La grande comédie politique autour de Gaza : entre théâtre et duplicité
Il y a des moments où l’actualité ressemble moins à un débat démocratique qu’à une mise en scène politique savamment orchestrée. Et dans cette pièce aux contours flous, Jean-Luc Mélenchon joue son rôle à la perfection: celui de l’indigné professionnel, toujours prêt à s’emparer du moindre fait pour faire vibrer la corde émotionnelle de son électorat.
Dernier épisode : un bateau dit “humanitaire” prend la mer en direction de Gaza, avec à son bord plusieurs militants, dont des ressortissants français. L’image est forte, soigneusement calculée : un navire de la paix, des volontaires altruistes, des vivres pour une population en détresse. Mais derrière l’esthétique médiatique, le fond est tout autre. Car ce navire n’est pas un convoi humanitaire sous l’égide d’organisations reconnues : c’est une opération politique, une provocation symbolique visant à défier directement l’État israélien en pleine guerre.
Sans surprise, Israël intercepte l’embarcation. Et voilà que l’Élysée, emboîtant le pas à Mélenchon, exige la “libération immédiate” des Français arrêtés. Mais parlons franchement : ces individus n’ignoraient rien du risque, ni de la légalité de leur démarche. Ils sont entrés volontairement dans une zone de conflit, au mépris du droit maritime et des usages diplomatiques. Que pensait-on qu’il allait se passer ?
Pour comprendre l’absurdité de cette indignation à géométrie variable, faisons un petit exercice d’imagination.
Imaginons que six citoyens israéliens prennent la mer pour l’Algérie, officiellement pour “apporter une aide humanitaire” à Boualem Sansal — écrivain algérien, engagé, parfois critique envers son gouvernement — et supposons qu’ils aient été arrêtés. Imaginons qu’ils accostent sans autorisation, brandissant des banderoles de solidarité, médiatisant l’opération comme un acte de bravoure morale. Que ferait l’Algérie ?
Elle les arrêterait immédiatement, probablement pour ingérence, voire pour espionnage. Et qui, en France ou ailleurs, s’en offusquerait bruyamment ? Personne.
Mais quand une situation équivalente se produit face à Israël, l’indignation devient automatique, et l’objectivité s’évapore. La logique, la souveraineté, la légalité : tout cela passe soudain au second plan.
Et c’est ici que la responsabilité de certains leaders politiques devient écrasante. En travestissant la réalité sous des couches de dramaturgie, en flattant les colères plutôt qu’en les canalisant, ils sapent les fondements mêmes de la réflexion démocratique. Jean-Luc Mélenchon, dans un communiqué nocturne, parle d’un “acte de piraterie” et exige la libération “des 12 humanitaires”. Mais ces passagers ne sont pas des humanitaires. Ce sont des activistes, des provocateurs, parfaitement conscients de leur geste et de ses implications géopolitiques.
Le plus grave dans cette affaire, ce n’est pas le bateau, ni même son interception. C’est le brouillage permanent du sens, cette inversion des rôles où l’agresseur devient victime, où la transgression devient un acte de justice, et où le mensonge moral remplace la rigueur intellectuelle.
Ce théâtre permanent ne produit ni paix, ni justice, ni vérité. Il fabrique du ressentiment, de la confusion et une dangereuse polarisation de l’opinion publique. Dans ce chaos fabriqué, la vérité devient une variable d’ajustement, et la démocratie un décor que l’on brandit selon ses intérêts.
Emmanuel Macron accusé d’indignation sélective après son intervention en faveur de Rima Hassan
Le chef de l’État n’a pas tardé à réagir après l’interception du navire humanitaire en direction de Gaza, à bord duquel se trouvaient six Français, dont Rima Hassan. Or, de nombreux internautes ont pointé du doigt son manque d’engagement public en faveur de Boualem Sansal, emprisonné depuis la mi-novembre en Algérie.
Deux poids deux mesures ? C’est ce qu’ont dénoncé de nombreux utilisateurs de la plateforme X à l’égard d’Emmanuel Macron. Quelques heures à peine après le déroutement par l’armée israélienne du Madleen, un navire humanitaire qui avait pour objectif de « briser le blocus de Gaza », ce lundi 9 juin, le président a exigé le retour des six ressortissants français qui se trouvaient à bord du voilier, dont l’eurodéputée LFI Rima Hassan, « dans les plus brefs délais »
Une célérité qui a fait tiquer plus d’un internaute. « Boualem Sansal n’a pas le droit au même empressement », a ainsi comparé une utilisatrice du réseau social X. « On aurait apprécié que cela soit dit aussi clairement et ouvertement pour Boualem Sansal, prisonnier politique en Algérie pour délit d’opinion. Mais visiblement, seuls les influenceurs et influenceuses Insta Gaza de la « Croisière s’amuse » y ont droit », a abondé une autre.
De même, l’avocat Arno Klarsfeld estime que le président de la République « est plus vindicatif envers Israël en faveur de Rima Hassan qui est bien traitée et reverra la France d’ici 48 h max qu’envers l’Algérie qui retient Boualem Sansal, 80 ans, écrivain talentueux atteint d’un cancer et emprisonné depuis plus de six mois ». Il semble donc, selon lui, qu’Emmanuel Macron « ait choisi comme stratégie de reprendre les thèmes de l’extrême gauche ».
Bateau pour Gaza arraisonné: On assiste à une «gazaouïsation de la politique française », constate Franz-Olivier déplore Giesbert
Si Jean-Luc Mélenchon dénonce une « arrestation illégale », l’éditiorialiste Franz-Olivier Giesbert déplore lui une « gazaouïsation de la politique française ».
Sources: Meta, www.lejdd.fr et Europe 1
JForum.fr
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Bien dit dans cet article. Libérer des complices des criminels du hamas, des gens coupables d’avoir cherché à forcer le blocus maritime d’un pays en guerre, où même la distribution humanitaire est nécessairement contrôlée, et sans aucune preuve que ce navire ne transportait pas des armes destinées au hamas pour tuer encore plus de youpins, tout cela c’est bien le fait des askénazim de gauche, toujours aux manettes en Israël et toujours aussi empreints d’humanisme chrétien sans l’hypocrisie catholique associée. Si Netanyahou avait mis des Séfardim sur cette affaire, ils auraient coulé le navire sans sommation et mitraillé les occupants qui auraient fait surface, conformément aux lois de la guerre, et le reste n’aurait plus été que de l’histoire.
La guerre de gaza monopolise l’espace politique de la France en pleine chute. C’est un excellent dérivatif. Or, Israël est un état souverain et le tocard de Macron n’y fait pas la loi, ce sont les Juifs qui font la loi chez-eux. Les français sont complètement fous à se faire diriger par un irrationnel incompétent.
Les juifs de France sont dans le viseur du gouvement macron, qui les sacrifie
Les Juifs de France doivent certainement s’organiser pour partir d’un pays qui sombre dans le chaos et bientôt la guerre civile. La violence criminelle des jeunes ne fait que le confirmer. Les experts affirment que dans moins d’une génération la France sera judenrein, je pense que cela arrivera bien avant.
Mais les françaouis n’ont jamais été pour les juifs…
Du coup on pactise avec les autres
Mais c’est du vieux rien de nouveau sous le soleil !!!
Et c’est dans le Tanah’ : à la « fin des temps » Edom pactise avec Ishmaël.
Il semblerait qu’on y soit…
L’histoire ne fait que se répéter, rien de nouveau sous le soleil. Les Juifs doivent reprendre la route.
Israël montre au monde entier, comment il faut traiter les déchets antijuifs.
Jusqu’à présent, seul le grand président des USA, D. TRUMP fait ce qui convient contre les déchets nuisant en Californie.
C’est désormais, le devoir de chaque Européen, de traiter comme les Israéliens, les déchets complices des nazislamistes, grouillant dans son entourage.
Vous croyez sérieusement que si des Juifs sur une flottille, prétendument humanitaire, avaient cherché à forcer le blocus maritime d’un pays en guerre, les antijuifs ne les auraient pas coulés et massacrés? Simplement l’exemple de 1939-45 suffit à vous contredire, sans même évoquer les navires remplis de réfugiés Juifs, tels le Struma ou le Patria, qui ont été coulés.
C’est clair maintenant : Macron joue main dans la main avec Mélanchon contre Israel. Il est devenu un ennemi d’Israel, et par ce biais un attiseur de la haine antisémite. Sa responsabilité devant l’histoire est énorme, il aura détruit la France.
Macron n’a pas encore promulgué un décret d’expulsion des Juifs de France, équivalent au Décret de l’Alhambra d’expulsion des Juifs d’Espagne de 1492, mais cela va venir. L’histoire n’est qu’un perpétuel recommencement. J’espère que les Juifs ne sont pas dupes et s’organisent pour partir avant.