Pour Valls, le conflit israélo-palestinien est responsable du djihadisme

Assauts d‘ignorance sans précédent à la tête du gouvernement et du Parti Socialiste, qui tiennent à gagner la paix sociale en accusant « le conflit israélo-palestinien » de la montée en flèche de Daesh, des meurtres de Charlie-Hebdo, des attentats contre les supérettes juives, de « l’apartheid dans les banlieues », de la marée d’Equinoxe, des pannes d’Apollo en, orbite autour du soleil et autres billevisées pour débutant à sa première manifestation de la Bastille à la Nation. Tout démontre, au contraire que, notamment depuis les fameux Printemps Arabes, ce conflit, y compris l’ordre des combats sur le Golan, en Syrie, Irak, dans le Sinaï, en Libye, au Yémen, etc. est devenu périphérique et qu’il peine à se réactiver plus de quelques semaines, avant de péricliter pour plusieurs années. Alors que les combats ailleurs sont meurtriers, correspondent à de véritables luttes d’extermination de minorités moyen-orientales entières et que ces assassinats de masse sont quotidiens. Autrement dit, le Gouvernement avoue, implicitement, qu’il n’est plus en mesure d’innover en matière de méthodologie de la gestion-résolution de conflits et qu’il est, tout juste capable de ressortir les vieiles recettes éculées, qui s’apparentent plus à des slogans d’adolescents boutonneux que d’émettre des solutions régionales ou une quelconque « Vision » de l’avenir pour le Moyen-Orient. 

VALLS-ISRAEL

Le Premier ministre français, Manuel Valls, a affirmé lundi que le conflit israélo-palestinien, est un des vecteurs responsables du phénomène djihadiste.

« Tant que nous aurons cette situation qui perdure en Syrie, en Irak, au Proche et au Moyen-Orient, nous savons qu’il y aura ces candidats », a déclaré Manuel Valls sur Europe 1.

Selon le Premier ministre français, 80 « Français ou résidents en France » ayant rejoint le djihad ont été tués en Irak ou en Syrie, et près de 1.400 personnes ont été identifiées comme étant en relation avec les filières djihadistes.

Mi-octobre, le Secrétaire d’État américain, John Kerry avait lui aussi lié la non résolution du conflit israélo-palestinien au phénomène djihadiste.

« Il n’y pas un leader dans la région que j’ai rencontré qui n’a pas évoqué spontanément avec moi la nécessité de mettre un terme au conflit, parce que c’est une cause qui encourage le recrutement des djihadistes et qui nourrit les rancunes », avait-il accusé.

Éric Hazan – © Le Monde Juif .info | Photo : DR

Une vue de l’esprit, un point de rhétorique obligée en diplomatie devient une explication passe-partout qui résumerait, pour partie, l’ampleur de l’engagement des jeunes français d’origine arabo-musulmane dans Daesh. Le « conflit israélo-palestinien » deviendrait, selon Manel Valls une excuse facile au racisme antisémite, monnaie courante de ces milieux. Au lieu de chasser le préjugé, il l’enterrine et l’accrédite. 

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

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