Valérie Trierweiler tweete sa haine envers Ségolène Royal.

La crise gouvernementale risque de se muer en crise conjugale. La compagne du Président a adressé mardi un message d’encouragement au rival de Ségolène Royal dans la bataille législative. Ambiance. En avril, Valérie Trierweiler confiait à l’hebdomadaire Femme actuelle : « François me fait totalement confiance, sauf pour mes tweets ». Il n’a pas fallu 140 signes à la journaliste pour envenimer le débat qui oppose, en Charente-Maritime, Ségolène Royal, candidate investie par le Parti socialiste et Olivier Falorni, dissident PS.

« Courage à Olivier Falorni qui n’a pas démérité, qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tant d’années dans un engagement désintéressé », a publié sur Twitter à 11H56 Mme Trierweiler. Une sortie surprise alors que le chef de l’Etat soutient son ex jusque dans sa profession de foi et que tous les ténors de Solférino se mobilisent pour aider l’ex-candidate à l’Élysée. Depuis dimanche soir, Martine Aubry, Harlem Désir, Bruno Le Roux, Cécile Duflot et même le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ont appelé M. Falorni à se désister, ce que ce dernier a formellement refusé.

La Toile s’enflamme

Ce post qui déterre la hache de guerre entre « la femme du politique » et « la femme politique » a aussitôt suscité l’étonnement des « followers ». « C’est un fake? », a d’abord cru l’ancienne ministre UMP Valérie Pécresse.
« C’est un Vaudeville(…), renvoyons les Socialistes au théâtre », a écrit le député UMP, Eric Ciotti. »Désormais, c’est ‘Dallas’ à l’Elysée !' », ironise Geoffroy Didier, conseiller régional UMP d’Ile-de-France. De son côté, la présidente du Front national, Marine Le Pen, a jugé sur Twitter « pitoyable » cet épisode.

Au suffrage de 2007, La First Girlfriend -dont les relations avec la diva de Poitou-Charentes restent, de notoriété publique, extrêmement tendues- avait préféré s’abstenir plutôt que de voter pour celle sa rivale… Aujourd’hui, elle protège le pire ennemi de Ségolène Royal dans les urnes.

Jalouse jusqu’au bout des ongles

En pianotant sa rage sur son clavier, en transposant dans la sphère citoyenne ses sentiments à l’égard de celle qui l’a précédée dans le cœur de « l’homme de sa vie », Valérie Trierweiler remet en cause l’autorité du Premier des Français. Après un mois au sommet, elle brise déjà l’image d’icône républicaine, discrète, de femme soucieuse du respect des rôles et de la plus haute fonction qu’elle s’évertuait à dessiner.

Pire, elle renoue avec le glam’ bling-bling du début de quinquennat de Nicolas Sarkozy, et nous rappelle les SMS enflammés qu’il envoyait à Cécilia, partie dans d’autres bras…

Retour sur une histoire d’amour contrariée

Rédactrice à Paris Match, Valérie Trierweiler a 23 ans quand elle croise François Hollande, 34 ans. Ségolène et François. Les rapports de ces deux élites de l’Etat, formés ensemble à l’ENA et dans le mitterrandisme sont alors au beau fixe. Le député de Corrèze entretient donc avec la jeune reporter une relation décontractée et confiante. Une longue fréquentation professionnelle. Puis, une complicité « qui, un jour, se transforme en coup de foudre ». « On y a résisté, c’était l’interdit total », avouera Valérie Trierweiler. Intervieweuse de chic et de charme, elle intègre en 2005 la chaîne Direct 8. C’est cette année-là que débute sa relation passionnée (et clandestine) avec le Premier secrétaire du PS, toujours en couple avec Ségolène Royal. François Hollande envisage d’entrer dans la course au Palais. Finalement, il renonce. (Un arrangement avec Ségolène, femme bafouée mais ambitieuse?).

En remportant l’Elysée le 6 mai dernier, François Hollande a réussi là où la mère de ses quatre enfants avait échoué. Epreuve supplémentaire pour Ségolène : sa remplaçante est aux anges et omniprésente. « C’est très dur, mais je prends sur moi. (…) Je ne leur imposerai pas ce que j’ai subi », avait alors réagi la grande perdante, promettant ne pas « éprouver d’amertume ». Son attitude exemplaire à la Bastille ayant achevé de redorer son image, tout semblait possible…

« Les voix » de la sagesse

Ecartée du gouvernement, la perspective du perchoir (la présidence de l’Assemblée nationale) a permis à Ségolène Royal de tenir le choc. Mise en ballotage, et publiquement désavouée, Ségolène reste loyale. Elle a indiqué n’avoir ‘pas de commentaire’ à faire sur les ronds de jambes de Valérie Trierweiler à Falorni. Être « au dessus de ça », le meilleur moyen de s’attirer la sympathie des électeurs ?

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Trierweiler à Hollande : « Tu vas voir de quoi je suis capable »

Vidéos — « Parler de jalousie dans cette affaire est idiot ». La journaliste Alba Ventura s’exprimait hier mercredi au micro de RTL, au nom de Valérie Trierweiler qu’elle avait eu en ligne à propos de l’affaire du « tweetgate » qui ébranle le parti socialiste ces derniers jours.

Et pourtant, Le Point révèle ce jeudi que le message de soutien adressé à la Première Dame à l’adversaire de Ségolène Royal aux législatives de La Rochelle n’est peut-être pas si innocent que cela.

En effet, la rivalité des deux femmes n’est pas nouvelle. Ségolène Royal, ancienne compagne de François Hollande et mère de ses quatre enfants, aurait déjà essuyé certains affronts de la part de celle qui partage désormais la vie du Président de la République.

Royal pas invitée à la passation de pouvoirs ?

Dernier exemple en date : l’absence remarquée de Ségolène Royal à la passation de pouvoirs du 15 mai dernier entre François Hollande et Nicolas Sarkozy. Alors que certains pensaient que la socialiste avait décidé de boycotter l’événement, on apprend aujourd’hui que Valérie Trierweiler avait insisté pour qu’elle ne soit pas invitée : « François n’a pas voulu de drame avec elle », aurait expliqué Ségolène Royal.

Le soir de la victoire de Hollande, Trierweiler aurait très mal vécu un geste d’affection entre son compagnon et Ségolène Royal, et aurait lancé au nouveau chef de l’État, devant les journalistes présents : « Embrasse-moi sur la bouche maintenant ».

« Tu vas voir de quoi je suis capable »

La journaliste Anna Cabana du Point révèle aujourd’hui que le tweet posté par la Première Dame cette semaine à destination d’Olivier Falorni ne serait qu’une vengeance après une dispute avec François Hollande. Valérie Trierweiler aurait moyennement apprécié que François Hollande décide de soutenir Ségolène Royal dans la profession de foi de cette dernière, sans l’avoir consultée au préalable. « Tu vas voir de quoi je suis capable » aurait-elle alors lancé à son compagnon quelques heures avant d’envoyer le fameux tweet.

Car Valérie Trierweiler serait très attachée à Olivier Falorni qui aurait abrité ses amours discrètes avec François Hollande au début de leur relation… à La Rochelle.

Tweet de Trierweiler: M. Le Pen dénonce des « histoires de slip »

Tweet de Trierweiler : Ségolène Royal se dit « meurtrie »


Ségolène Royal émue aux larmes lors de son… par puremedias

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Le Président et ses femmes

Le tweet de soutien de Valérie Trierweiler à Olivier Falorni pourrait être le thème d’un futur vaudeville digne de Feydeau ou de Labiche.

Nous avons connu les extravagances de l’époque Sarkozy avec Cécilia, puis Carla Bruni, et avec François Hollande, nous pensions sincèrement que la vie privée du nouveau Président ne serait pas entachée par des histoires rocambolesques.

Hier, nous est arrivé en plein figure une info à laquelle personne ne s’attendait, surtout en provenance de la « première dame de France ».

En scène donc, Ségolène Royal, Valérie Trierweiler, et au milieu François Hollande, l’ancien compagnon de l’une et le nouveau compagnon de l’autre. Le spectacle est cocasse, et il est fort possible que dans les jours qui arrivent, ce théâtre de boulevard se transforme en feuilleton … de la République.

« Courage à Olivier Falorni qui n’a pas démérité, qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tantd’années dans un engagement désintéressé », écrit sans complexe Madame Trierweiler, en sachant pertinemment que l’effet sera détonant.

Alors que se passe-t-il ? Un réglement de compte public entre les deux femmes ? Ou une position étrange de Valérie Trieweiler qui jouerait un rôle singulier dans un but bien déterminé ?

Il est clair que l’attitude de la compagne du Président de la République ne semble pas être anodine. Et peut-être qu’un jour ou l’autre, nous connaîtrons la vraie enigme du tweet.

En attendant, nous avons la certitude que Madame Trieweiler a jeté un pavé dans la mare qui éclabousse durement le Parti Socialiste et … François Hollande son propre compagnon.

Le 24 mai dernier, j’avais écrit un article qui commençait par les phrases suivantes : « Chaque jour qui passe confirme le 6 mai 2012. A cette date et sans s’en apercevoir, la France a élu une présidente en la personne de Valérie Trierweiler ».

La situation est confirmée aujourd’hui. La journaliste de Paris Match est passée du statut de « première dame de France » à celui que l’on pourrait assimiler de vice-présidente, Valérie Trierweiler dirigeant quelque peu, par dessus la tête de François Hollande, la politique de la France.

Après cet événement cocasse mai inquiétant, que pense le Président de la République ? A-t-il conscience que son pouvoir est sérieusement ébranlé et mis en cause ? Va-t-il réagir ? Ou se contentera-t-il de rester dans une position floue ?

Autant de questions qui jettent le trouble sur l’autorité d’un Chef d’ Etat dont la force politique risque d’être affaiblie dans un proche avenir.

Pierre-Alain Reynaud Article original

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marman68

françois hollande à pris ouvertement tous les français pour des cons, et le pire c’est qu’ils ont votés pour lui

bernard

Faut-il perdre du temps pour réfléchir à l’improbable réflexion de 3 minus qui font la une!
Aucun des 3 malgré la haute opinion qu’ils ont de même n’est de taille à assumer de hautes fonctions.
Le suffrage universel est sans cesse tourné en bourrique.

masca38

Masca38 dit:
La France, à de graves problèmes financiers à résoudre et il en va de même pour la totalité des Pays qui composent la Terre. Nous sommes donc surpris qu’un Président de la République laisse passer de telles inepties. Arrêtons de promettre de donner, alors que nous n’avons plus un seul centimes dans les caisses de l’Etat et cessons d’envisager de demander à la classe moyenne une contribution financière plus importante. Nous n’allons pas dans un mur, nous y sommes et il est impératif que le peuple se mobilise pour cerner ce problème qui dure depuis plus de 30 ans et qui risque de s’aggraver. Occupons nous, également, de créer des entreprises, de créer des emplois, de distribuer des formations à celles et ceux qui veulent travailler, afin de rester indépendant et cessons de vouloir assister celles et ceux qui ne «{{veulent}}» pas travailler.

Marguerite

Segolene et Valerie – deux nanas insupportables, comme la majorité des femmes au parti socialiste …

Marguerite

Un president « normal » ramene à l’Elysée une epouse, pas une maitresse. Valerie Twitweller ne DOIT PAS vivre a l’Elysee, utiliser de voitures et autre transports officiels, sur l’argent des contribuables! Elle n’a aucun statut pour cela.

Je entendu que Hollande est pour le mariage homosexuel, mais apparaiment il est contre le mariage heterosexuel, vu qu’il n’a epouse ni Segolene ni Valerie ….

yapasbon

Il y a un très loooong historique entre la Presse et le Pouvoir en France. L’existence même d’un canard déchaîné est une preuve que la presse a quelquefois besoin d’une soupape pour laisser passer des choses qui autrement ne se diraient jamais dites. Et même le canard est manipulé car il doit taire certaines choses, comme la 2è compagne de Mitterrand. Le résultat est la presse n’est pas indépendante et que le pouvoir en use et en abuse. Beaucoup d’hommes politiques sont impliqués dans des relations « de slip » avec la presse. Et comme il y a une loi pour la protection de la « vie privée » qui aide à cacher ces choses, loi qui ne sert que dans un sens d’ailleurs (car Mitterrand lui a tordu le cou avec ses écoutes téléohoniques), on voit mal comment sortir de ce sac de noeuds. Je crois bien que le seul qui ait senti cet univers malsain, et ait voulu s’en distancer, a été Sarkozy. Alors la presse lui a rendu la monnaie de sa pièce…
Il faudrait une vraie opération « mains blanches » pour dissocier presse et pouvoir pour de bon. La démocratie ne pourrait que s’en porter mieux. Entretemps, c’est la Républicaine bananière.

mardoche

la france et depuis bien longtemps et très mal parti pour mal finir en définitif bien dans le mur comme il dise si cela continu ainsi et pour bien faire dans des ambitions saine pour son peuple qui va bien tout simplement et surement pour ce dit peuple de france
sarko avez son problème aussi en son temps de femme il doit bien rire de tout ça maintenant a chacun son tour et lui il en a 2 des problèmes de femmes semble t’il et pendant ce temps qui passe il y en a pleins de gens qui se meure de leurs vie de chômeurs a l’année et surtout a bien crevé chaque jours
et elle est pas belle la vie dans ce bled de france
pendant ce temps la …Valérie et Ségolène : LA HAINE etc etc sarko carla etc etc

A.lezmy

A mon avis, en tant que journaliste, elle doit détenir mille informations pour le faire chanter.. il n’est pas près de pouvoir s’en séparer, le pôvre..

Armand Maruani

Avant de gérer la France qu’il gère sa Pompadour , ça fait vraiment désordre . A force d’être « normal » il va nous lasser . Un dernier conseil , qu’il évite les excès de vitesse sinon il ira droit au mur .