Le 27 juillet, une délégation du Conseil Démocratique Syrien (DDC) dirigée par Ilham Ehmed, co-leader du Conseil, est arrivée à Damas pour s’entretenir directement avec le gouvernement du président Bachar al-Assad, selon l’agence de presse kurde Hawar. (ANHA). La DDC est l’aile politique des forces démocratiques syriennes, soutenues par les Etats-Unis, qui contrôlent le nord-est de la Syrie.

L’ANHA n’a pas révélé d’autres informations sur la visite. Cependant, la TV de Russia Today  a cité Ehmed, disant que la délégation discutera des « questions militaires et politiques » avec le gouvernement de Damas.

La nouvelle chaîne de télévision russe a également rapporté que trois hauts responsables kurdes, qui sont restés anonymes, accompagnent Ehmed, avec Ibrahim al-Qaftan, le chef du parti Future Syria (FSP) nouvellement formé.

Plus tôt ce mois-ci, Ehmed a déclaré à la télévision kurde Rudaw que la DDC ouvrirait des bureaux dans les gouvernorats syriens de Hama, Homs, Lattaquié et dans la capitale syrienne de Damas. La co-leader de la DDC a expliqué qu’une telle démarche fait partie des efforts en cours pour parvenir à une solution « démocratique » pour résoudre la crise en Syrie.

La déclaration d’Ehmed n’était pas le seul signe que la DDC recherche de meilleures relations avec le gouvernement de Damas. Le 26 juillet, Aldar Khalil, co-président de l’organe exécutif du Mouvement pour une société démocratique (TEV-DEM), a déclaré que les forces kurdes étaient prêtes à participer à toute opération militaire de l’Armée arabe syrienne (ASA) dans gouvernorat du nord d’Idlib si cela les rapproche de la reprise militaire de la zone kurde d’Afrin.

L’issue des pourparlers en cours entre le SDC et le gouvernement de Damas pourrait avoir un impact direct sur l’avenir du nord-est de la Syrie, qui souffre encore des conséquences de l’occupation de l’Etat islamique.