Une équipe spéciale mise sur pied par Daesh depuis sa capitale syrienne de Raqqa, a planifié la chute du vol 804 d’EgyptAir entre Paris et Le Caire, qui a fait 66 tués parmi les passagers et l’équipage, selon des sources exclusives des renseignements et du contre- terrorisme.
L’information selon laquelle une équipe de Daesh organisant des attaques terroristes opère à Raqqa depuis plusieurs semaines est connue des renseignements américains et de la lutte contre le terrorisme depuis bien avant l’attentat contre l’avion de ligne égyptien et des avertissements contenant cette information ont été envoyés à plusieurs capitales européennes, dont Paris.
Ces alertes disaient que Daesh prépare une série d’attentats de grande ampleur dans certaines villes principales et aéroports d’Europe, avec le début de la saison d’été.
C’est la principale raison pour laquelle à la fois Paris et Le Caire ont déclaré que l’avion avait été abattu par un acte terroriste le 19 mai, dèsqu’il est devenu évident que l’avion de ligne s’était écrasé en Méditerranée à 288 kms au Nord d’Alexandrie, même avant qu’on ait commencé à retrouver des débris.
Nos sources révèlent que les Etats-Unis ont décidé de poursuivre le plan d’origine, préparé avant la sinistre trajectoire du vol 804, visant à imposer un siège sur Raqqa en tentant d’empêcher les cellules terroristes de quitter la ville et de commettre des attentats.
Le samedi 21 mai, le Général Joseph Votel, de l’Armée américaine, commandant des forces américaines au Moyen-Orient,a réalisé une visite secrète en Syrie, la première de ce genre de la part d’un officier haut-gradé américain depuis que le guerre civile a éclaté en 2011. Votel qui a récemment pris le commandement,s’est rendu en visite auprès des unités des YPG Kurdes et des troupes des forces spéciales américaines, sur la base aérienne de Rmelan, située à 288 kilomètres au Nord-Est de Raqqa. Les forces américaines sont équipées d’hélicoptères d’attaque Apache AH-64, en capacité d’attaquer Raqqa dans un laps de temps relativement court.
L’objectif de la visite du Général Votel était d’examiner la faisabilité d’ue frappe américano-kurde en représailles de l’attentat présumé contre l’avion égyptien. On doit supposer que le Président américain Barack Obama aura besoin de prendre une décision sur cette opération dans les heures à suivre.
Au cours du week-end, Daesh, qui est au courant des plans de frappes américaines, a permis à certains civils de quitter Raqqa s’ils le voulaient. Daesh ne veut pas se préoccuper de nourrir la population civile s’il doit y avoir une attaque ou un siège américano-kurde.
Dans le même temps, Washington et le Caire font barrage pour gagner du temps tout en envisager les options possibles.
C’est la raison pour laquelle les responsables américains et égyptiens et même le Président égyptien Abdel Fattah al Sissi, ont continué de proclamer le 22 mai qu’on avait besoin de plus de temps afin de déterminer les causes de l’écrasement de l’avion.
C’est aussi la raison pour laquelle, peu après le désastre aérien, on a prétendu qu’il n’y avait pas eu d’appel de détresse ou d’autre message concernant un problème à bord de l’avion. Ces messages sont redevenus clairs dimanche 22 mai…
Mais, deux jours après le crash, le 21 mai, à la suite de la redécouverte des débris et de morceaux de corps des passagers, on a soudain assisté à des reportages signalant des traces de fumée en au moins deux endroits de l’appareil.
Les enquêteurs disent qu’il n’est pas encore évident de savoir ce qui a pu causer cette fumée, si un ou des feux se sont déclarés à l’intérieur de l’avion ou si le feu a éventuellement provoqué l’écrasement de l’avion, mais tous ces signes pointent en direction d’une explosion interne.
Des sources proches de Debkafile révèlent que Paris et le Caire pensent que la chute de l’avion a été provoqué par un nouveau type de petite bombe à retardement, ou même plusieurs d’entre elles, introduites clandestinement à bord de l’avion et installées par des travailleurs de l’aéroport Charles de Gaulle, adeptes de Daesh.
Ces sources soulignent que les experts en explosifs de Daesh se spécialisent dans la fabrication de’engins vraiment très petits qui puissent être dissimulés à bord d’avions. Un engin explosif dans une canette de Coca-Cola a pu permettre d’abattre un Airbus russe A321 au-dessus de la Péninsule du Sinaï, le 30 octobre,tuant 224 passagers et membres d’équipage à bord.
Nos sources révèlent également que les enquêteurs du dernier crash pensent que, tout comme Daesh a fait exploser l’avion russe en représailles à l’intervention de Moscou en Syrie, la destruction de l’avion égyptien est liée à l’entrée des forces spéciales égyptiennes en Libye, au cours de ces toutes dernières semaines, pour y prendre part au combat contre les forces de Daesh.
Les sources militaires de Debkafile mentionnent que les forces spéciales égyptiennes opèrent aux côtés d’unités d’élite américaines contre des cibles de Daesh, dans l’Est de la Libye près de la ville portuaire de Tobrouk.
DEBKAfile Reportage Exclusif 22 mai 2016, 10:17 PM (IDT)
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