Une envoyée d’Assad (sous sanction) à Washington? ©

L’une des aides de camp du Président Bachar al Assad qui dispose le plus de sa confiance, le Dr Bouthaina Shaaban, qui se trouve placée sous le régime des sanctions américaines et européennes pour complicité avec la violence du régime, devrait apparaître à Washington, jeudi, lors de discussions sur la façon d’éliminer Daesh et Al-Qaïda. Cette conférence est parrainée par l’auto-proclamée « Alliance Globale pour en Finir avec Daesh/Al Qaïda ».  Une source émanant de cette organisation prétend également que Bassam al-Hussaini, le conseiller du gouvernement irakien auprès de la milice chiite pro-iranienne des « Forces de Mobilisation Populaire » -impliquée dans des massacres contre les civils Sunnites-, qui est le fer de lance de l’offensive actuelle contre Daesh à Falloujah, prendra aussi part aux discussions.

Cette milice a pris un rôle considérable -et nombreux sont ceux qui diront « problématique » – dans la lutte contre Daesh, dans une version plus proche du « nettoyage ethnique ».

Son commandant est le Général iranien Abu Mahdi al Muhandis, qui se trouve, tout autant sous le régime des sanctions en tant « que Terroriste Global spécialement désigné ». 

Les sources de Debkafile n’ont pas pu confirmer cette information ni l’arrivée de ce duo de choc, de la bouche d’aucune source officielle à Washington, bien qu’il s’agisse d’un sujet brûlant dans les bruits de couloir qui agitent la capitale américaine. Si elle s’avère véridique, cela voudrait dire que l’Administration Obama pourrait accepter la continuation du règne du régime Assad et qu’elle s’alignerait sur l’insistance de Moscou et Téhéran pour le maintenir au pouvoir. Même si Shaaban et Al Hussaini ne prennent part à ces discussions que de loin, par vidéoconférence, depuis Damas et Bagdad, cela restera, néanmoins la première étape vers cette évolution.