les rapports quant à la destination finale de cette expédition sont pour l’heure contradictoires.
La description américaine de la saisie du navire fait écho dans une certaine mesure, à une déclaration antérieure fournie par la coalition dirigée par l’Arabie qui combat les rebelles chiites au Yémen, qui a affirmé avoir déjoué une tentative de contrebande. La coalition Arabie alléguait que l’Iran utilisait le navire pour expédier des armes aux rebelles.
La 5e Flotte de l’US Navy, basée au Bahreïn, selon la déclaration d’un membre des Forces maritimes alliées de longue date, dans une coalition multinationale, a intercepté vendredi dernier le navire dans les eaux internationales.
Un destroyer lance-missiles américain, l’USS Forrest Sherman, est arrivé à la rescousse une fois que les armes ont été trouvées à bord du boutre, un type de navire couramment utilisé dans le golfe Persique et l’océan Indien.
Une fouille du navire a déterminé qu’il était «apatride», ou non officiellement enregistré dans un pays, même si il semble être en provenance de l’Iran, selon l’US Navy.
« Sur la base des déclarations de l’équipage du boutre, le port d’origine du boutre et son cache d’armes illicites est considéré Iranien », a déclaré la Marine, ajoutant que les armes comprenaient des armes anti-chars d’origine iranienne et russe.
L’équipage du boutre a allégué que le navire était en partance pour la Somalie, qui se trouve juste de l’autre côté du golfe d’Aden au Yémen. Ils ont été autorisés à le quitter une fois que les armes ont été confisquées, ont déclaré les États-Unis.
La plupart des armes ont été jetés à la mer, même si certaines ont été conservées pour une analyse plus approfondie par les marins à bord du navire de guerre américain.
Plus tôt dans la journée, la coalition dirigée par l’Arabie a affirmé avoir déjoué un effort de contrebande, à quelque 240 kilomètres (150 miles) au sud du port omanais de Salalah.
L’Arabie saoudite et ses alliés de la coalition craignent que l’Iran fournisse activement de l’aide aux rebelles yéménites, appelés Houthis, pour prendre pied dans la péninsule arabique. L’Iran reconnaît fournir un soutien politique aux rebelles, mais nie les armer directement.
Les américains assurent un soutien logistique à la coalition opérant au Yémen. Des Navires de guerre américains prennent part séparément aux patrouilles des forces maritimes de routine. Le FMC comprend 30 pays, la plupart d’entre eux occidentaux, arabes et asiatiques alliés des Etats-Unis.
Cmdr. Kevin Stephens, un porte-parole de la 5e Flotte américaine, a refusé d’identifier le pays qui a fait l’interception initiale, mais a confirmé qu’il ne faisait pas partie des pays du Golfe de la coalition dirigée par l’Arabie.
Selon la coalition Arabe, le navire transportait 18 pièces d’un type de missile anti-char et 54 d’une autre, ainsi que les lanceurs et les autres équipements. Quatorze membres de l’équipage à bord du navire ont été arrêtés, y compris le capitaine, identifié comme Bakhsh Jakal.
Le navire a été immatriculé à un iranien nommé Hogan Mohammed Hout. Il a été autorisé à naviguer en tant que navire de pêche et portait des papiers indiquant qu’il a été vérifié par les responsables portuaires et douaniers dans le sud de la province du Sistan-Baloutchistan iranien, selon la coalition dirigée par l’Arabie.
Les Responsables militaires saoudiens ne pouvaient pas être joints pour des commentaires.
Les Photos publiées par la coalition Arabe ont montré un grand boutre traditionnel en bois avec une coque brune et la superstructure bleu et blanc. Les Etats-Unis ont publié des photos montrant certaines des armes saisies, mais pas le boutre lui-même.
Les médias d’Etat iraniens n’ont pas fait de rapport sur ces allégations, et les autorités iraniennes ne pouvaient pas être immédiatement jointes non plus.
Israël a saisi un navire iranien transportant des armes de pointe destinés à la bande de Gaza en mai dernier, et l’a remorqué à Eilat. Les troupes d’élite de Shayetet 13 l’unité de la marine israélienne sont montés à bord du navire dans les eaux ouvertes à la frontière maritime du Soudan et de l’Érythrée, à quelque 1.500 km au sud d’Israël.
Ynet – traduction JForum
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